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Grande vallée façonnée par l’Oued portant le même nom, la Saoura est l’une des régions les plus attrayantes du sud algérien. Elle est limitée au Nord par les Monts des Ksour et le Haut Atlas marocain, à l’ouest par la Hamada du Draa, à l’est par les oasis du Tidikelt et au sud par le plateau du Tanezrouft. Un décor fait de paysages lunaires de la Hamada du Guir contrastés à l’autre rive par les splendides dunes dorées du grand Erg Occidental. Entre ces deux ensembles féeriques s’incrustent, tels les joyaux d’un collier, palmeraies et ksour le long du lit des Oueds.

 

  

 

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9 mars 2007 5 09 /03 /mars /2007 15:17

Un précurseur du roman algérien 
Il y a 67 ans disparaissait l’un des précurseurs du roman algérien d’expression française.

Mohamed Ould Cheikh, décédé le 21 janvier 1938 à l’âge de 32 ans, à Oran, est l’auteur du roman Myriam dans les Palmes, publié en 1936. Il est né le 23 février 1906 à Béchar, où il accomplit son cycle d’études primaires à l’actuelle école Taleb-Abdellah. Il entame ensuite des études secondaires dans un lycée d’Oran. Supportant mal le climat humide de cette ville côtière, il regagne Béchar où l’air sec lui convient.
A cause de ses problèmes de santé, Mohamed Ould Cheikh interrompt ses études dès la fin de la première année secondaire. A Béchar, il continue sa formation intellectuelle en autodidacte, en lisant un nombre très important d’ouvrages, de romans et autres manuscrits, et en côtoyant de nombreuses personnalités du cru au fait des sciences et de la littérature ainsi que des étrangers de passage dans la région. Admirateur de la modernité, il reste cependant fermement attaché à ses origines culturelles et religieuses, aux coutumes et traditions du peuple algérien ; la plupart de ses écrits sont révélateurs de son époque et de sa société, auxquelles il est profondément attaché.

Mohamed Ould Cheikh se fait connaître en tant qu’auteur talentueux dès 1924, année ou il publie sa première nouvelle, Razzia au désert, suivie de Crépuscule de l’Islam. Entre 1925 et 1928, il écrit deux autres nouvelles, Mektoub et El-Metnan. Toutes ces nouvelles et l'ensemble des écrits de l’auteur sont édités à Oran.
En poésie, Mohamed Ould Cheikh écrit huit recueils dont Le Bal masqué (publié en 1924), Joies funèbres, La Délaissée, en plus du roman La Souffrance secrète. Ces poèmes seront publiés, de 1924 à 1930, dans la revue Oran dirigée par Alfred Gazes et par les éditions Plazza à Oran.

En 1937, une année avant sa mort, l’auteur s’intéressera au théâtre. Il écrira deux pièces, à savoir Le Khalifa et Khaled, le Samson algérien, faisant allusion à l’Emir Khaled. Cette pièce, qui fut jouée en arabe dialectal, a été mise en scène par Mahieddine Bachtarzi, rapporte l’universitaire et chercheur Ahmed Lanasri dans son ouvrage consacré à Mohamed Ould Cheikh et publié par l’Office des publications universitaires (OPU) à la fin des années 1980. Parlant de la rencontre entre Mahieddine Bachtarzi et l’auteur, Ahmed Lanasri se réfère aux mémoires du défunt Bachtarzi, qui écrit, entre autres : «Mais si je soulevais des réactions pénibles, j’en récoltais aussi de bien réconfortantes, une surtout inespérée qui m’a comblé de joie.» En effet, Mohamed Ould Cheikh venait de remettre à Bachtarzi le manuscrit de la pièce Khaled, le Samson algérien qui est en réalité un hommage au petit-fils de l’Emir Abdelkader.
     

De son roman Myriam dans les Palmes, Ahmed Lanasri écrit dans son ouvrage : «En qualité de miroir de la situation sociopolitique de l’époque, ce roman offre à nos regards deux plans distincts qu’il convient de bien séparer ; nous avons d’une part le plan historique qui traite du phénomène colonial à travers la conquête du sud marocain, et d’autre part le plan idéologique qui renvoie à la politique d’assimilation à travers l’histoire de Myriam.».

Source : R. L., APS

 
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