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Grande vallée façonnée par l’Oued portant le même nom, la Saoura est l’une des régions les plus attrayantes du sud algérien. Elle est limitée au Nord par les Monts des Ksour et le Haut Atlas marocain, à l’ouest par la Hamada du Draa, à l’est par les oasis du Tidikelt et au sud par le plateau du Tanezrouft. Un décor fait de paysages lunaires de la Hamada du Guir contrastés à l’autre rive par les splendides dunes dorées du grand Erg Occidental. Entre ces deux ensembles féeriques s’incrustent, tels les joyaux d’un collier, palmeraies et ksour le long du lit des Oueds.

 

  

 

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8 janvier 2011 6 08 /01 /janvier /2011 18:28

Trois étapes ont rassemblé 120 participants, parmi lesquels Samy Moulay le benjamin de 13 ans, Mohamed Selmet, le vétéran de 76 ans, venu de Paris, et un nombre éloquent de marathoniens représentant les pays d’Europe.


Samy Moulay, le plus jeune des marathoniens, est vivement attendu aux abords de l’arrivée où une foule de jeunes et de moins jeunes - pratiquement le «Tout-Igli» - participe à la réussite de ce 11e Marathon des Dunes qui se déroule du 27 décembre 2010 au 2 janvier 2011 à Taghit-Igli, deux belles stations dans cette splendide Saoura. En effet, Igli, la deuxième étape, attend Samy, le benjamin sur ses treize ans, un enfant qui nous vient de Djelfa avec son papa, cardiologue de profession, lui aussi marathonien. Elle attend avec une certaine curiosité ce «petit diable» que le bruit désigne, dans la rubrique des potins de la course, comme étant décidé d’aller vers la même performance que celle des deux précédentes années lorsque, serein comme un pinson, il arrive bien en avance, laissant derrière lui son géniteur non moins fier, bien sûr, d’avoir enfanté un grand athlète pour son âge et qui sait, un futur savant, peut-être, s’il reste sur ce caractère de battant... L’année passée, dans le Hoggar, ne m’a-t-il pas dit à l’oreille - que j’ai aussitôt relevé dans un article -: «Je vais vaincre mon papa...»? Et au paternel, amoureux de la nature et de l’activité physique, de lancer tout fier, loin de son fils, dans un sentiment d’auguste générosité: «Je vais quand même le laisser partir!...»


Ainsi, le Marathon des Dunes pour la famille Moulay est une bonne occasion pour se remettre en forme, s’oxygéner et mesurer ses capacités à travers l’effort, en sillonnant de beaux sites que la nature a maintes fois remis à l’oeuvre. Il est aussi un événement des plus propices pour les retrouvailles, dans un climat culturel et touristique où la convivialité, le rapprochement et l’entente sont de rigueur. En tout cas, les Moulay, père et fils, sont un exemple de courage, d’engagement, de simplicité et, on ne le dira pas assez, un modèle d’éducation qui gagne à être suivi par les jeunes.
«Bon sang ne saurait mentir!», car, encore une fois, Samy boucle ses 14 km de la 2e étape, bien avant son papa, sous les applaudissements nourris d’une population en liesse, plantée là, dans ce décor particulier, divinement paré par Dame nature qui déploie ses meilleurs atours en cette journée de fête. Aujourd’hui, il est plus qu’évident que Samy embellit ce décor qui est relevé, lui aussi, par les troupes folkloriques auxquelles se mêle l’odeur forte de la poudre que crachent d’un seul coup, en une parfaite harmonie, des tromblons et de vieux fusils évasés, dans un fracas assourdissant.
Pour cela, il y a lieu de signaler qu’Igli a participé, plus qu’ailleurs, grandement, spontanément, à cette 11e édition du Marathon des Dunes, qu’ont abrité les luxuriantes oasis des fins confins de la région de Béchar. En effet, elle a déployé un notable effort de mobilisation de toute sa population, accueillante, disponible et démonstrative, pour une participation effective à cette fête sportive et culturelle. Igli, n’a-t-elle pas été bâtie sur ce lieu de rencontre des Oueds Ghir et Zouzfana qui forment l’Oued Saoura - ce dernier fait son lit le long du Grand Erg Occidental - pour s’étonner qu’aujourd’hui elle aille étreindre chaleureusement tous ses hôtes et leur réserver un excellent accueil? N’a-t-on pas compris que sa situation géographique, où se réunissent les deux cours d’eau, déteint immanquablement sur le caractère de ses habitants, et lui donne ce nom qui, en «chleuh», signifie jonction, et par extrapolation, veut dire rapprochement, hospitalité ou encore... partage et convivialité?


En insistant plus particulièrement sur cette Daïra, à cause de sa parfaite préparation, nous n’allons pas oublier ceux qui la maintiennent en bonnes conditions d’accueil et de gestion des grandes manifestations internationales, comme notamment le Marathon de cette année qui, en plus de l’élite algérienne de l’ANP, de la DGSN et des autres participants nationaux, a regroupé plusieurs étrangers venus de huit pays à savoir: la France, l’Allemagne, l’Italie, l’Australie, la Belgique, la Grande-Bretagne, le Canada et l’Autriche.


Nous espérons que les autres régions de notre superbe et vaste Sahara, en comptant sur leur initiative et ce sentiment qui les porte à se surpasser, feront de même pour les prochaines éditions afin que cette manifestation, qui prend de plus en plus de l’ampleur, soit véritablement un appel aux jeunes et aux étrangers qui viennent renouer avec l’exotisme de nos plus belles contrées touristiques. Ainsi, le Marathon des Dunes rentrera de plain-pied dans un circuit qui l’érigera comme une manifestation socio-économique et culturelle des plus grandioses de notre pays, dans un espace où les oasis sahariennes ne constitueront plus pour la majorité des observateurs étrangers un univers opaque et paradoxal, mais des lieux de confluence des cultures de la Méditerranée et des pays de l’Afrique.

Une région ensorcellante


Sortons de cette merveilleuse cité d’Igli et allons voir les autres aspects de ce Marathon plein de promesses, dans ces régions sahariennes, Taghit et autres Beni-Abbès, Kerzaz, Timimoun, que Dieu a faites belles, pour qu’elles s’enorgueillissent d’un splendide paysage aux formes et aux couleurs naturelles admirables. Oui, cette compétition sportive à l’origine, qui se répand sur d’autres horizons où interviennent de riches programmes touristiques et culturels, est en droit de prétendre à sa doyenneté dans ce domaine du marathon, vis-à-vis de secteurs concernés qui, hélas, malgré de grands moyens, font dans les projets sans lendemain. Ceux-là, les secteurs ne comprennent pas que la «visibilité» ne remplace pas l’activité et que la «communication», même si elle est nécessaire, ne remplace pas l’action. Et, sans complaisance aucune, l’action des Rezkane, au nom de la société «Sport Events International», va dans le «moufid», tant leurs gestes sont multiformes et pleins de recettes concrètes pour un Sud qui souffre de trop d’inconvenances: le laisser-aller et même l’abandon dans certains endroits. C’est vrai qu’ils ne sont pas l’expédient miracle en ces temps moroses, mais ils contribuent courageusement avec tous ceux qui les entourent, sponsors et autre personnel d’encadrement, à présenter des activités intéressantes et on ne peut plus réalistes, profitables aux régions qui les accueillent.
Rappelons présentement ce qu’a été cette dernière édition du Marathon des Dunes, en milieu naturel vierge, et donc propice à toutes les initiatives qui peuvent féconder des conséquences incroyables et surprenantes sur tous les plans. Parlons des domaines du sport en général, où les étapes, dans le périmètre Taghit-Igli, ont été le clou du spectacle. Évoquons le tourisme, par le truchement de visites et de grandes randonnées pour la connaissance du Sud et, enfin, l’Histoire par les visites aux sites qui racontent l’Antiquité à travers les marques indélébiles qu’elle conserve dans un environnement que l’érosion et l’oubli, quand ils persistent, peuvent abîmer davantage.
Donner ici le programme du séjour de l’importante délégation qui représentait ce 11e Marathon des Dunes, n’est pas superflu, bien au contraire, c’est un repère pour évaluer les efforts consentis dans l’espoir de promouvoir le Sud algérien. Il y a lieu de signaler que cette dernière édition a été placée sous le haut patronage du Wali de Bechar, M.Zaâlène Abdelghani, qui a fait le déplacement à Taghit pour donner le coup d’envoi, saluer tous les participants et les assurer de son entière disponibilité pour que cette manifestation se déroule dans de bonnes conditions. En effet, le programme a été riche, comme chaque année d’ailleurs. Six jours pleins dans une région ensorcelante, d’après les expressions sincères de ceux venus d’Europe, expressions que nous partageons foncièrement, puisque nous aussi, sommes des profanes émerveillés par la beauté de ce vaste territoire qui nous appartient.


Du sport, il y en avait bien sûr, à côté d’autres activités qui évoluent autour de cette remarquable compétition qui est le Marathon des Dunes. Trois étapes ont rassemblé 120 participants, parmi lesquels Samy Moulay le benjamin de 13 ans, Mohamed Selmet, le vétéran de 76 ans, un émigré qui nous vient de Paris, et un nombre éloquent de marathoniens représentant les pays d’Europe. Tout s’est bien déroulé, selon le programme arrêté. Il faudrait peut-être insister sur cette bonne organisation pour dire à ceux du Quai d’Orsay que l’aspect sécuritaire a été bien pris en charge et que notre pays multiplie ses efforts pour garantir la sérénité à ses hôtes.
Ceci dit, voyons sur le plan du tourisme ce que les Rezkane, avec la collaboration des collectivités locales, ont proposé aux participants, lors de séances de dépaysement, dans le Sud algérien. Eh bien, ils leur ont proposé des déjeuners à l’extérieur du camp où ils étaient hébergés. Ils leur ont préparé des repas agrestes, dans des palmeraies, sous des «Kheimate», dans des «Zribate», ils leur ont fait visiter des «Ksours», des monuments historiques, des mosquées très anciennes, des «Zaouïas», des marchés traditionnels, des gravures rupestres et, bien entendu, ils leur ont organisé des ballades à travers les dunes. Cela ne suffisait pas; il fallait les programmer pour assister à une course de chameaux, aux danses séculaires et à d’autres activités qui relèvent des traditions millénaires, bref, ils leur ont permis d’avoir un bon regard sur le patrimoine matériel et immatériel du Sahara. Nonobstant ces activités, ils ont tenu, également, à ce que la culture soit là, présente, tous les soirs, parmi les 120 participants et leur aréopage qui formait cet encadrement efficace et non moins attentif. Plusieurs conférences ont été animées par les Kamel Bouchama, ancien ministre et ancien ambassadeur, l’incontournable Yacine Ould Moussa, expert international en économie, Hakim Ferradji, docteur en Staps de l’université de Rouen et le Pr Hamid Berchiche, ancien ministre, sénateur et doyen de la faculté de droit.


N’est-ce pas du béton un programme pareil qui ne vous laisse aucun répit, mais beaucoup de regrets quand, le dernier jour, lorsque vous êtes sur le chemin du retour, vous vous sentez tristes de quitter ceux que vous avez aimés au cours d’un agréable séjour qui vous paraît une éternité?
Enfin, et on ne le dira pas assez, la société «Sport Events International», a su mettre au point des techniques aussi diverses qu’ingénieuses dans ce Grand Sud, à travers une compétition haute de couleurs. Par ce moyen, elle essaie de faire face, pour ce qui concerne les domaines où elle intervient, aux insuffisances flagrantes constatées dans ces régions qui souffrent d’un manque d’intérêt, malgré le travail inlassable des états-majors locaux qui ahanent - et le verbe est à sa place - pour donner quelque chose à ces populations qui sont en droit de recevoir leur part de sollicitude et de respect.
C’est de cette manière, et seulement de cette manière, que n’importe quel visiteur ose abonder dans le sens de la comparaison entre ceux qui travaillent et ceux qui... promettent de travailler. Ce n’est pas de la critique gratuite, c’est un constat, hélas douloureux, qui nous fait dire qu’il faudrait que l’on retrousse nos manches et qu’on fasse des efforts pour sortir du confort de la paresse, de la vie au jour le jour, de l’instinct de conservation qui nous protège pour enfin... rattraper le retard. Les Rezkane, au nom de la société «Sport Events International», ont pris des risques et donné des finalités à leurs mouvements. Alors, plus ces finalités et ces rêves sont ambitieux, plus ils sont capables de les mettre en mouvement, et nous avec eux...

Sait-on vendre notre produit?


Pour l’instant, nous disons, malgré tous les efforts consentis par les autorités locales, la situation dans ce Grand Sud est au même point que celle du Nord, pour ne pas faillir à ce sentiment d’abandon, malheureusement. Il n’y a aucune contradiction dans cet écrit. Une explication de notre part s’impose.
Le paysage est beau, splendide, merveilleux, pour reprendre les qualificatifs déjà employés pour le raconter à ceux qui ne connaissent pas ce Sud féerique - encore un autre qualificatif, sans aucun excès de notre part - ou revenir avec cette impression de tout homme (ou femme) conscient, qui vous exprime tout de go: «Ah, que ne pourrait-on faire dans ce Sud, si on lui donnait des moyens!»... Mais notre Sud est-il conforme aux normes acceptables d’accueil, pour attirer les nationaux d’abord, et les étrangers ensuite? Non, ce qu’il a aujourd’hui, n’est pas suffisant et nous l’avons constaté, encore une fois, à l’occasion de ce 11e Marathon des Dunes où beaucoup de jeunes venus du Nord, que nous avons rencontrés, ne trouvaient pas, sans être exigeants, les commodités les plus élémentaires, pour passer un séjour convenable. Certes, il y a de l’ambiance, et la population est accueillante, elle aime partager, elle est conviviale autour du verre de thé, un rite qui se perpétue de génération en génération..., mais ce n’est pas tout. Les jeunes, et tous ceux qui viennent, aimeraient trouver plus d’aises dans ce Sud pourtant rayonnant de beauté, de sérénité et où, dans tous les cas, le spectacle est toujours grandiose...


Il ne lui faut pas grand-chose, franchement, parce que Dieu lui a donné l’essentiel. Il lui a donné un contenu éternel, matérialisé par de divines structures de base, bien faites, bien étudiées, notamment ces dunes imposantes, majestueuses, ce soleil éternel et ce climat adéquat où poussent de fraîches palmeraies. Il lui reste seulement cet effort, le nôtre, pour apporter notre valeur ajoutée. Le faisons-nous vraiment? Au premier regard..., non! Il n’y a pas beaucoup de traces montrant notre participation, même si les autorités locales, du wali au président d’APC, comme affirmé précédemment, se démènent avec grands espoirs. Mais ce dévouement n’est pas suffisant, hélas, puisque le développement du Sud est l’affaire, avant et après tout, d’une politique claire et précise..., une politique suivie d’une sérieuse mise en oeuvre par les pouvoirs publics.
Que remarquons-nous aujourd’hui? Une certaine désuétude qui se lit sur les palmiers, ces arbres élancés vers le ciel, qui se meurent lentement depuis des années, parce que nous ne les avons pas entourés d’attention, comme le faisaient ceux qui nous ont précédés. La même désuétude se lit dans ces Ksours, majestueusement édifiés en leur temps, mais qui, présentement, sont délabrés et abandonnés. Ils ressemblent à ces ruines anonymes, alors qu’ils témoignent, aux yeux de ceux qui s’intéressent à l’Histoire, d’une certaine majesté de ces Berbères et de leurs pratiques ancestrales. Elle se lit également dans ces dunes qui, imposantes elles aussi, mais lamentablement esseulées, souffrent d’un manque d’exploitation et de visites qui leur amènent ce plus d’intérêt dont elles ont besoin pour remplir convenablement leur tâche dans ce désert de tous les mystères. Elle se lit enfin, dans le manque flagrant d’infrastructures adéquates ou des aménagements sommaires pour recevoir les visiteurs dans des conditions acceptables.
Avec toutes ces carences, c’est-à-dire avec cette nonchalance ou ce manque de compétence dans la vente de notre produit national, comment voulez-vous que le Sud soit une destination privilégiée du tourisme national et international, au moment où nous n’avons pratiquement que cela pour pénétrer la compétition?


Et là, il faut s’en convaincre, une fois pour toutes, que le développement de cette industrie en Algérie, doit se faire dans le Sud et non au Nord où nous ne sommes ni performants ni concurrentiels devant les nations qui ont déjà pris beaucoup d’avance sur nous.
Que faudrait-il alors? La réponse n’est pas loin de nous. Elle se situe dans cet engagement de l’Etat, mais surtout du secteur privé, qui doit jouer son rôle par de sérieux investissements dans ce Sud qui lui appartient. Cet engagement doit être nécessairement accompagné de facilités, pour ne pas sombrer dans le dédale d’une administration bureaucratisée à outrance.
C’est la première condition de réussite qui va à l’encontre du vide et annihile ces réflexes démagogiques qui consistent à étaler sur du papier une «politique» qui ne peut jamais se concrétiser sur le terrain.
C’est alors que cette réussite, que nous souhaitons tous, va permettre au jeune Samy qui a créé une sorte de complicité au niveau de la jeunesse de cette Saoura aux magnifiques cités, de revenir constamment dans ce Grand Sud..., une région qui sera plus accueillante, plus rayonnante, parce que mieux aménagée. Là, en jeune étudiant, et nous en sommes certains, il fera ce constat positif: «Malgré les mouvements convulsifs d’une gestion à l’emporte-pièce qu’elle a connus et qu’elle a défaits, l’Algérie profonde est encore indemne...»

 

Source: Kamal Bouchama, l'Expression.

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commentaires

M
<br /> <br /> <br /> <br /> Maloufi Abdelaaly- Alger<br /> ayant  participé au 11eme Marathon des dunes 2010/2011 ,   je peux vous affirmer que, le fiasco,la pagaille, la mauvaise organisation,le manque de professionnalisme, les<br /> mauvaises conditions d'hebergement,l'absence de communication,l'absence de sécurité et l'alimentation inadaptée , sont  les constantes de ce  Marathon des Dunes.<br /> <br /> <br /> <br /> <br />
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