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Grande vallée façonnée par l’Oued portant le même nom, la Saoura est l’une des régions les plus attrayantes du sud algérien. Elle est limitée au Nord par les Monts des Ksour et le Haut Atlas marocain, à l’ouest par la Hamada du Draa, à l’est par les oasis du Tidikelt et au sud par le plateau du Tanezrouft. Un décor fait de paysages lunaires de la Hamada du Guir contrastés à l’autre rive par les splendides dunes dorées du grand Erg Occidental. Entre ces deux ensembles féeriques s’incrustent, tels les joyaux d’un collier, palmeraies et ksour le long du lit des Oueds.

 

  

 

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26 juillet 2008 6 26 /07 /juillet /2008 08:59

Un prisonnier algérien, natif de Béchar, le détenu n°705, emprisonné à la tristement célèbre prison de Guantanamo, est rentré chez lui tandis que la famille de son compagnon d’infortune, un autre Béchari, détenu sous le matricule 1452, ne perd pas espoir…

 

Seul le retour de Hamlili Mustapha, puisque c’est de lui qu’il s’agit, a permis à la population bécharie de savoir que deux de ses concitoyens faisaient partie des malheureux détenus dans la lointaine prison de Guantanamo.

En effet, la famille Hamlili était loin de se douter que le destin lui permette de revoir un jour son fils libéré.

Les premières effervescences et la grisaille des retrouvailles passées, le rescapé de cette galère avait le moral au top niveau contrairement à ce qui a été rapporté dans certains quotidiens. Bien qu’il soit d’un certain mutisme sur les circonstances de son arrestation et sur ce qu’il a dû endurer là-bas, Mustapha est affable en louange à Dieu de l’avoir délivré de cet enfer sur terre.

Il dira que l’épreuve endurée lui a fait savoir avec certitude que l’individu ne peut avoir sa dignité que dans son propre pays. Il loue Dieu d’avoir revu sa vieille mère qui risquait de perdre la vue à force de pleurer. Sa mère, Mekki Kheïra, se porte bien depuis le retour inespéré de son fils. Hamlili Mustapha avait quitté l’Algérie pour le Pakistan via l’Arabie Saoudite.

Il s’est marié avec une autochtone et de cette union naquirent 3 enfants. Sa famille de Béchar avait sollicité l’intervention personnelle de son excellence le président de la République pour permettre à l’épouse pakistanaise et ses 3 enfants de rejoindre Mustapha en Algérie.

D’un autre côté, la mère du détenu n°1452, en l’occurrence Benhamlili Adel Amine Tayeb reste dans l’espoir de voir venir un jour son fils, parti à l’âge de 10 ans en compagnie de son père.

Elle ne cesse d’interpeller Le président de la République et les ONG défendant le droit des détenus de Guantanamo pour son éventuelle libération d’autant plus qu’elle dira que ses avocats américains lui assurent que son dossier ne contient aucune charge justifiant une procédure judiciaire à son encontre. Benhamlili Adel Amine Tayeb était parti au milieu des années 90 vers le Pakistan en compagnie de son père.

Il n’avait alors que 10 ans. Les correspondances qu’elle recevait à l’époque lui faisaient savoir que le père et le fils exerçaient un commerce à Peshawar. En 2003, elle fut avisée par la Croix Rouge Internationale sur la détention de son fils à Guantanamo.

Il faisait partie d’un groupe de Pakistanais enlevés par l’armée américaine au Pakistan. Cette mère, éprouvée par le malheur, espère qu’un jour son fils, son épouse pakistanaise et ses 5 enfants rentrent un jour à Béchar. Elle dira qu’elle trouve des difficultés à communiquer par téléphone avec sa bru et ses petits-enfants qui ne conversent qu’en anglais.

Source: M. Ahmed, La voix de l'Oranie

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