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Grande vallée façonnée par l’Oued portant le même nom, la Saoura est l’une des régions les plus attrayantes du sud algérien. Elle est limitée au Nord par les Monts des Ksour et le Haut Atlas marocain, à l’ouest par la Hamada du Draa, à l’est par les oasis du Tidikelt et au sud par le plateau du Tanezrouft. Un décor fait de paysages lunaires de la Hamada du Guir contrastés à l’autre rive par les splendides dunes dorées du grand Erg Occidental. Entre ces deux ensembles féeriques s’incrustent, tels les joyaux d’un collier, palmeraies et ksour le long du lit des Oueds.

 

  

 

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30 décembre 2006 6 30 /12 /décembre /2006 15:22

En ce qui concerne l'agriculture, la culture d es céréales pratiquée en terrain sec ne donne des rendements qu'extrêmement variables suivant la pluviométrie mais généralement très faibles.

Les vents de sable, au moment de la floraison, particulièrement en terrain sec et non abrité gênent encore les récoltes, aussi le rendement moyen à l'hectare varie entre 1,8 à 3 seulement pour le blé dur, entre 3 et 4 pour l'orge.
En 1954 les surfaces emblavées et récoltées représentent pour le blé dur 310 hectares et 2 170 quintaux, pour l'orge 172 hectares et 1 384 quintaux.

 

Seules les céréales cultivées en terrain irrigué, dans la palmeraie ou à proximité, donnent de bons rendements. La production locale en céréales atteint à peine 10 % de la consommation, le reste est importé du Tell par chemin de fer. La S.A .P. de Colomb-Béchar pourvoit à l'importation des céréales. Pour la campagne mai 1954-mai 1955, elle a vendu à la consommation familiale 1 200 quintaux de blé dur. Le commerce des orges a porté sur 2 000 quintaux environ.

 

Les arbres fruitiers : grenadiers, abricotiers, etc. sont en nombre insignifiant et les dattes des palmeraies de Béchar, d'Ouakda, Mogheul, El-Ahmar et Boukaïs (84 000 palmiers environ en production) sont de qualité insuffisante et concurrent ées par les dattes du Touat et du Gourara de qualité supérieure. Seules les cultures maraîchères pratiquées dans les palmeraies voisines de l'agglomération de Colomb-Béchar (Ouhda, Boukaïs, Mogheu 1, El-Ahmar) constituent une source de revenus importants pour les Ksouriens qui trouvent des débouchés très rémunérateurs sur les marchés des centres de Colomb-Béchar et Kenadsa.
A ces cultures familiales en terrain sec les nomades des tribus : Ouled-Djerir et Ouled-Belguiz joignent un petit élevage (caprins et ovins) principalement sur les terrains de parcours de leur tribu. Le troupeau comprend environ 15 000 têtes pour l'espèce caprine et 8 000 pour l'espèce ovine.

 
Il n'y a pas d'artisanat dans la région. Ce qui précède donne une idée de ce que peut être le commerce local, il est basé principalement sur l'importation des produits agricoles et denrées alimentaires et l'exploitation de produits miniers. Et ceci nous amène à traiter des voies de communications qui sont en même temps celles du commerce : pistes, voies ferrées, voie aérienne.

 

 

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