Le troisième festival sur le tourisme saharien se poursuit à Taghit, celle qu’on surnomme la perle du Sahara. Taghit sera une ville très prisée durant une semaine de programme culturel. Ce seront bien entendu des visites de tous les sites touristiques, dunes, gravures rupestres, palmeraie et surtout les labyrinthes du vieux ksar qui est érigé au pied de la grande dune.
L’art culinaire sera au rendez-vous puisqu’il y aura dégustation des plats traditionnels. Une fourmilière de caméras, des chaînes de télévision nationale, étrangères et même des amateurs la presse écrite nationale et étrangère ainsi que des radios étrangères.
Ces caméras sont présentes à chaque angle de la ville, à chaque coin de stands scrutant tous les mouvements des caractéristiques graphiques, socioculturelles et ethnologiques de tous les participants venus des toutes les régions du Sahara de notre pays pour se mettre au même diapason sur l’exploitation de leur savoir-faire dans le domaine du tourisme et ses cultures au profit de son patrimoine naturel que recèle cette oasis comme ailleurs dans le pays.
Il est à noter que les touristes étrangers enregistrent tous les bruits, les percussions et toutes les sonorités et autres d’instruments de musique traditionnelle. L’association d’El-Bayadh a marqué sa présence par des portraits, de véritables chefs d’œuvres qui donnent vraiment à réfléchir, ces petites merveilles sont dessinés avec des crayons noirs assez spéciaux, ils ne sont pas comme les autres. Sous les tentes géantes, l’on peut s’imprégner de la culture bédouine, qui dans un autre temps était reine dans ce petit village.
On a l’impression que l’on vit dans une autre époque à la vue des objets traditionnels à l’extérieur et à l’intérieur des tentes, découvrant ainsi ses coutumes, ses rites et ses traditions. De plus, les dromadaires ornés de franfreluches comme ceux d’Ali Baba servent de taxis pour les passionnés des caravanes, pour la modique somme de 50 DA.
Il est à remarquer qu’à chaque pas une tente est dressée avec son identité culturelle, avec son collectif d’hommes et femmes discutant expliquant aux visiteurs et les touristes étrangers uniquement en mode de culture touristique notamment au stand de Tamanrasset de l’association «Tiouilaouiline» ce qui veut dire bouger.
Ce dit stand expose ses produits d’objets artisanaux qui donnent des engouements aux visiteurs, bagues, colliers, bracelets, et beaucoup de choses fabriquées en argent ainsi que des habits traditionnels pour femmes et hommes, des objets en cuir multicolores et même en bois sculpté symbolisant le Tassili et l’on n’oublie surtout pas la couleur violette, cette teinte qui a subjugué toutes les visiteuses par cette aquarelle qui double la beauté chez les Targuiyates. S’agissant de l’organisation, certains visiteurs nous ont signalé que celle-ci n’a pas battu son plein mais c’est acceptable par le manque de notions élémentaires et de culture touristique.
Au fait, les structures à caractère touristique et hôtelière doivent jouer leur rôle essentiel, pédagogique, sociologique et surtout méthodologique, pour privilégier cet univers du tourisme qui doit être intégré et cohérent sur tous les plans souhaitables pour atteindre plus de composantes qui viseront avec rapidité l’évolution et innovation en matière touristique pour des influences durables tout en restant à l’écoute de la clientèle touristique que ce soi pour nous ou pour les étrangers.
En réalité, les structures touristiques privées joueront les rôles d’articulateurs et collaborateurs dans les programmes d’adaptation aux réussites impliquant tous les facteurs communs des entreprises vers le chemin des performances pour permettre aux petites entreprises touristiques d’enclencher une dynamique permanente et de leurs donner une souplesse suffisante et des encouragements pour satisfaire des demandes inattendues du client touriste et de leurs conférer une capacité d’anticipation des évolutions et une durabilité de certitude afin de promouvoir le tourisme dans notre pays avec ses richesses, ses sites et ses musées à ciel ouvert et surtout lutter contre les éventuelles dégradations et les pillages de ce trésor qui est le patrimoine de tous.
Source : M. Smaïl, La Nouvelle République.