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Grande vallée façonnée par l’Oued portant le même nom, la Saoura est l’une des régions les plus attrayantes du sud algérien. Elle est limitée au Nord par les Monts des Ksour et le Haut Atlas marocain, à l’ouest par la Hamada du Draa, à l’est par les oasis du Tidikelt et au sud par le plateau du Tanezrouft. Un décor fait de paysages lunaires de la Hamada du Guir contrastés à l’autre rive par les splendides dunes dorées du grand Erg Occidental. Entre ces deux ensembles féeriques s’incrustent, tels les joyaux d’un collier, palmeraies et ksour le long du lit des Oueds.

 

  

 

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5 février 2014 3 05 /02 /février /2014 13:06

La société civile à Abadla (80 km au sud de Béchar), à laquelle se sont joints les notables, est sortie de son silence pour exprimer ses préoccupations aux pouvoirs publics de la wilaya.

Parmi ses premiers soucis, figurent la sécheresse qui se prolonge depuis plusieurs mois et l’absence, selon elle, de perspective quant aux opérations de prospection de forages de puits dans la région. Une situation, affirment les membres de la société civile, qui va précipiter immanquablement  la région à vocation agricole dans une lente agonie à cause de la pénurie d’eau. «La station de déminéralisation d’eau de 4 500 m3/j, achevée dans la commune d’Abadla, ne servira pas à grand-chose tant la problématique de l’eau potable reste entièrement  posée», clament-ils en rappelant la fameuse maxime «Placer la charrue avant les bœufs», ironisent-ils encore.

Le petit barrage de 2 millions de m3 à 15 km au nord-ouest de la commune est à sec et couvert de sable. Censé être alimenté en aval du grand barrage de Djorf Torba (350 millions m3) dans la commune de Méridja qui est lui-même rempli à hauteur de 60 millions de m3 et dont le dernier et récent apport hydrique n’a été que de 10 millions de m3. C’est dire que la situation de sécheresse aux yeux des habitants de la commune d’Abadla est préoccupante. Les pouvoirs publics tentent d’apaiser les appréhensions de la population et rassurer la société civile par la promesse d’entreprendre incessamment une étude pour lancer des opérations de prospection de forages de puits dans la région. Elle a soulevé également la sempiternelle difficulté en matière d’approvisionnement des aliments de bétail dont une bonne partie passe entre les mains des spéculateurs.

Là aussi, les pouvoirs publics ont souligné l’existence de 15 000 tonnes stockées qui seront distribuées «équitablement» entre les vrais éleveurs. Ils ont obtenu l’assurance que les spéculateurs et autres fraudeurs de tous bords seront dévoilés et présentés devant les tribunaux. Les habitants d’Abadla ont eu aussi la promesse que l’ONAB, dont le siège est fermé depuis des années, sera rouvert dans un proche avenir. Néanmoins, la grande et unique satisfaction exprimée par la population de cette agglomération à vocation agricole est la construction en cours de l’hôpital «120 Lits» dont les travaux, lancés en avril 2013 après un arrêt dû à la pénurie de main-d’œuvre, seront achevés en novembre 2015 selon une déclaration du directeur de la Santé et de la Population. 180 milliards de cts ont été dégagés pour la réalisation de la structure hospitalière.                                                     

Source: M. Nadjah, El Watan.
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