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Grande vallée façonnée par l’Oued portant le même nom, la Saoura est l’une des régions les plus attrayantes du sud algérien. Elle est limitée au Nord par les Monts des Ksour et le Haut Atlas marocain, à l’ouest par la Hamada du Draa, à l’est par les oasis du Tidikelt et au sud par le plateau du Tanezrouft. Un décor fait de paysages lunaires de la Hamada du Guir contrastés à l’autre rive par les splendides dunes dorées du grand Erg Occidental. Entre ces deux ensembles féeriques s’incrustent, tels les joyaux d’un collier, palmeraies et ksour le long du lit des Oueds.

 

  

 

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13 mai 2014 2 13 /05 /mai /2014 14:59
A quoi bon construire de nouveaux projets de développement culturel ou procéder à des travaux de rénovation et réhabilitation aux sites déjà existants, classés patrimoine national, à coût de millions de dinars acquittés par le trésor public, pour être finalement non opérationnels ou abandonnés et délaissés complètement ? C’est du moins la question que se posent beaucoup de citoyens à Bechar.

Notre souci n’est pas d’apporter des éléments de réponse à cette question, mais il s’agit de tenter un éclairage sur la situation de ces nouvelles infrastructures dont les travaux sont achevés depuis longtemps sur les  sites choisis par les pouvoirs publics pour être réhabilité dans le but d’abriter une quelconque activité culturelle d’utilité publique. En effet, au moment où ces mêmes pouvoirs publics se sont engagés à faire la guerre à ceux qui gaspillent et dilapident les deniers publics, ces projets achevés qui ne sont guère opérationnels à l’image du  Ryad sidi Brahim,  qui est un vrai joyau architectural,  situé au cœur du vieux ksar dans la commune de Kenadsa, dont les travaux ont été exécutés et achevés depuis 2003 et demeurent toujours  délaissés sans prise en charge ni par une quelconque administration publique ni par la municipalité.  Ce site rénové à neuf se trouve complètement  laissé à la traîne par les différents présidents d’APC qui se sont succédés  à la tête de cette municipalité. Aucun  de ces maires n’a pensé à lui assurer même le gardiennage ou l’entretien, et ce site en question commence déjà à se dégrader.  L’attente de l’exploitation de cette structure n’a que trop duré, et les services concernés ne semblent pas s’inquiéter pour son exploitation à des fins culturelles ou autres. C’est du moins l’impression donnée, et qui laisse sentir qu’aucune volonté ne semble être affichée incitant les responsables administratifs concernés d’envisager son exploitation ou son affectation à une association culturelle. Ce  patrimoine culturel, toujours abandonné par la collectivité, sa rénovation est faite dans le cadre du programme initié par le président de la république, ayant trait à la réhabilitation des ksours, lancé en 2001. Plusieurs citoyens abordés, notamment les membres d'associations culturelles et de préservation du patrimoine,  assimilent cette situation d'abandon de ce bien à une démission quasi-totale des élus de cette localité, et de la direction du tourisme de la wilaya et celle de la culture, premières institutions administratives directement concernées par la sauvegarde et la préservation des patrimoines.


Source: F. HADJ, Reflexion.
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