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Grande vallée façonnée par l’Oued portant le même nom, la Saoura est l’une des régions les plus attrayantes du sud algérien. Elle est limitée au Nord par les Monts des Ksour et le Haut Atlas marocain, à l’ouest par la Hamada du Draa, à l’est par les oasis du Tidikelt et au sud par le plateau du Tanezrouft. Un décor fait de paysages lunaires de la Hamada du Guir contrastés à l’autre rive par les splendides dunes dorées du grand Erg Occidental. Entre ces deux ensembles féeriques s’incrustent, tels les joyaux d’un collier, palmeraies et ksour le long du lit des Oueds.

 

  

 

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3 février 2013 7 03 /02 /février /2013 12:26

«Le principal concerné est malheureusement absent», a dû constater M. Tetbirt Ahmed, le directeur de la pêche et des ressources halieutiques de la wilaya de Béchar qui couvre, en plus, les wilayas d’El Bayadh, d’Adrar et de Tindouf où il s’est rendu, ce mardi, pour animer la journée de sensibilisation organisée par l’antenne locale.

En effet, les agriculteurs se comptaient sur les doigts d’une seule main alors que, dira le directeur, «je m’attendais à rencontrer au moins une trentaine de fellahs !» D’autres rencontres seront programmées pour informer les agriculteurs disposant de bassins et les éventuels investisseurs dans les domaines de la pisciculture et de la pêche continentale sur les dispositions prises par l’Etat pour booster cette activité. L’aide financière se fera dorénavant par le biais des dispositifs d’aide à l’emploi (ANSEJ, CNAC, ANGEM), mais  le secteur s’occupera des dossiers des intéressés, leur apportera son aide technique et prendra en charge la formation de ceux qui le souhaitent.

A l’instar des autres élevages, l’Etat veillera également à la disponibilité des aliments. «On vise à encourager les investisseurs dans ce domaine et surtout les jeunes. En plus de ceux qui disposent déjà de bassins, les autres pourraient bénéficier de terrain dans le cadre de la concession», dira M. Tetbirt en reconnaissant que l’expérience lancée il y a quelques années a enregistré des «carences» parce qu’elle n’a pas été suivie de façon scientifique. Il rappellera qu’officiellement 17 bassins ont été «semés» d’alevins. Actuellement, quelques agriculteurs de la wilaya ont leurs bassins d’irrigation qui pullulent de poissons mais ils ne savent pas comment s’y prendre pour développer cette activité qui, selon un des fellahs d’Oued Mhia, est fructueuse.

«Nous avons une production abondante mais avec un seul bassin pour 2 fellahs, ça pose des problèmes, il nous faut d’autres bassins», explique-t-il. Un problème ne relevant pas du secteur mais sur lequel le directeur a promis de se pencher. La direction est en train d’établir une feuille de route pour chaque wilaya : «287 fellahs ont été contactés jusqu’à présent et la liste reste ouverte». Une opération de peuplement en alevins est programmée début mai. En donnant l’exemple d’une production annuelle de 10 tonnes qui pourrait rapporter 2 millions de dinars, le directeur a tenu à préciser que son secteur vise, en premier lieu, l’autosuffisance. «On ne cherche pas, au départ, à se lancer dans l’industrie mais qu’au moins, le fellah puisse nourrir sa famille».

Par ailleurs, on apprendra que la ferme aquatique lancée à Béchar, avec un investissement de 12 milliards de cts, entrera en activité en 2014 et, qu’en plus de la production, elle permettra d’avoir des alevins et servira de laboratoire de recherche. D’autres projets du même type prévus dans d’autres wilayas, dont celle de Tindouf, ont été annulés par le ministère. D’après M. Tetbirt, avec l’accord du wali, l’assiette, déjà retenue au niveau de Tindouf, pourrait être concédée à un investisseur privé.                                                       

Source: M. Mankour, El Watan.
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