Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

PrÉSentation

  • : Béchar et la région de la Saoura
  • : Tout sur Béchar et la région de la Saoura
  • Contact

Pratique


Pour pouvoir lire tous les articles, il existe trois moyens :

1- En cliquant sur les dates du calendrier (en haut à droite).
2- En consultant les archives (en bas à gauche).
3- En cliquant sur les catégories (à doite).

N'hésitez pas à me contacter si vous avez des soucis de navigation ou pour toute autre question.



Top classements des meilleurs blogs weblogs
 
 

Livre d'or Saoura

Envoyer une carte postale

Recherche

Grande vallée façonnée par l’Oued portant le même nom, la Saoura est l’une des régions les plus attrayantes du sud algérien. Elle est limitée au Nord par les Monts des Ksour et le Haut Atlas marocain, à l’ouest par la Hamada du Draa, à l’est par les oasis du Tidikelt et au sud par le plateau du Tanezrouft. Un décor fait de paysages lunaires de la Hamada du Guir contrastés à l’autre rive par les splendides dunes dorées du grand Erg Occidental. Entre ces deux ensembles féeriques s’incrustent, tels les joyaux d’un collier, palmeraies et ksour le long du lit des Oueds.

 

  

 

Archives

8 mars 2008 6 08 /03 /mars /2008 22:58

Un riche programme, qui s'étale du 5 au 8 mars, a été concocté par l'Union de wilaya des femmes algériennes à Béchar, à l'occasion de la célébration de la journée mondiale de la femme.

 
Au-delà du symbolique rituel, quel chemin la femme algérienne a-t-elle parcouru jusqu'ici dans sa quête d'égalité en droits pour sa promotion sociale ? D.S, avocate, déplore les conditions difficiles vécues par la femme analphabète. Ici, soutient-elle, la responsabilité de l'Etat pour la protection de cette catégorie de femmes vulnérables est entière, même si la violence à l'égard de l'épouse a tendance a régresser, reconnaît-elle en insistant sur son éducation. Pour Mme M.S., officier de police, la femme algérienne joue un rôle essentiel par sa présence dans les secteurs clés comme ceux de la santé, de l'éducation et des administrations. Pour M.L., cadre dans une entreprise publique, la femme munie d'un diplôme équivaut à son collègue homme et démontre les mêmes capacités. Elle se voit souvent marginalisée à cause de la persistance de certaines mentalités rétrogrades. « Contrairement aux clichés assez répandus, la femme arrive à concilier vie professionnelle et vie familiale. Dans la plupart des cas elle est beaucoup plus organisée dans ses tâches domestiques que celle qui reste cloîtrée chez elle », indique-t-elle. Selon les membres des associations féminines, le combat pour l'émancipation de la femme est une entreprise de longue haleine en raison de la résistance mentale et des pesanteurs socioculturelles que seule la performance de la femme, sa présence et son efficacité pourront briser.

Source : M. Nadjah, El Watan.

 

Partager cet article
Repost0
6 mars 2008 4 06 /03 /mars /2008 16:02
L'on a appris auprès de la direction des Mines et de l'Industrie qu'un programme sera bientôt mis en oeuvre pour venir à bout des perturbations électriques de la commune de Béchar.

La même source ajoute que la ligne haute tension 60 kv (Béchar-Béni Ounif) sera achevée à la fin du mois de mars, selon la convention signée entre les partenaires. Et les travaux de la ligne (133 km) confiés à l'entreprise Kahrif dépassent les 95%. Pour une autorisation de programme de 554 810 000 DA, le projet consiste principalement à améliorer la qualité de service en énergie électrique dans les communes de Béchar et Beni Ounif en reliant le poste haute tension de Béchar (220 kv) à celui de Beni Ounif (60 kv). Dans ce projet, il est également prévu la pose de trois nouveaux postes transformateurs de l'énergie 60/10 kv dont les travaux de réalisation sont confiés à une entreprise allemande ABB, avec une autorisation de programme dégagée de 3 639 000 000 DA. Les trois postes transformateurs seront installés à Béchar, dans les quartiers de Debadaba, Gouray et dans la zone bleue. L'entreprise Kahrif est chargée de la concrétisation des lignes d'interconnexion des trois postes, dont la consistance est de 48 km, pour un délai de 12 mois. 

Source : M. Nadjah, El Watan.

Partager cet article
Repost0
5 mars 2008 3 05 /03 /mars /2008 16:31
undefined
Partager cet article
Repost0
4 mars 2008 2 04 /03 /mars /2008 16:17

 

Le représentant du gouvernement a sommé les cadres locaux de son département de réfléchir désormais sur le long terme en matière d'édification, non plus des réservoirs de 250 m3, mais des réservoirs d'une capacité allant de 15 000 à 20 000 m3.

Est-ce la fin définitive du calvaire vécu longtemps par la population en matière de distribution de l'eau potable? A en croire Abdelmalek Sellal, ministre des Ressources en eau, en visite dans la wilaya le samedi et dimanche, la population de Béchar sera approvisionnée au quotidien en eau potable, au moins pendant 10 heures au lieu d'une fois tous les trois jours actuellement et à des heures irrégulières, donc contraignantes. La distribution quotidienne se fera à partir du mois de décembre prochain. Le gouffre financier de l'Algérienne des Eaux qui gère pour l'instant 6 communes sur les 21 de la wilaya et qui se chiffre à 41 milliards de cts (toutes créances confondues), ne se prête guère à l'optimisme pour l'entreprise publique de distribution de l'eau. Le ministre a appelé les abonnés récalcitrants à mettre la main à la poche afin d'atténuer, a-t-il souligné, l'ardoise salée léguée par la défunte EPDEMIA. Il ajoutera, pour rassurer, qu'aucune augmentation du tarif de l'eau n'est prévue pour l'année 2008. En outre, une station d'épuration des eaux usées sera installée à Béchar, un projet inscrit, jugé prioritaire et son l'étude de faisabilité sera réactualisée, a déclaré le ministre. Cependant, la problématique de l'oued de Béchar, premier souci des habitants car vecteur de toutes sortes de maladies causant de nombreux désagréments, en particulier pour les riverains, a été abordée par le directeur de l'Hydraulique. Elle sera définitivement réglée, selon un collaborateur du ministre, chargé du dossier, sur la base d'un schéma directeur qui prendra en ligne de compte les conclusions des experts français qui travaillent sur l'étude du dossier ainsi que de protection des riverains contre les inondations lors des intempéries.

Risque de perturbation

Le représentant du gouvernement a sommé les cadres locaux de son département de réfléchir désormais sur le long terme en matière d'édification, non plus des réservoirs de 250 m3, mais des réservoirs d'une capacité allant de 15 000 à 20 000 m3. Le premier responsable des ressources en eau a visité la réalisation de la station flottante de pompage de l'eau au niveau du barrage de Djorf Torba, qui alimente Béchar, Kenadsa et Abadla. L'autorisation de programme pour cette station mise en service récemment est de l'ordre de 230 millions de dinars. La direction de l'Hydraulique de la wilaya indique que le report du raccordement de la station à la conduite de refoulement, de mai 2007 à novembre de la même année, a été motivé par le risque de perturbation dans la distribution de l'eau pendant la saison estivale. Mais des déperditions des eaux dues à la vétusté et à la défectuosité du réseau AEP de la ville de Béchar sont estimées par la direction de l'Hydraulique à 90 litres/seconde. La cartographie du réseau AEP de la principale agglomération de la wilaya est inexistante, selon le directeur de l'Hydraulique. Abdelmalek Sellal a ensuite inspecté les travaux de rénovation d'une partie (7km jusqu'ici réalisés) de la canalisation d'amenée principale (en fonte) Djorf Torba- Béchar, sur une distance de 33 km, attaquée par la corrosion et la salinité et qui seront achevés au mois de juillet prochain. Mais, des contraintes ont été soulevées au niveau de la gestion du barrage (350 millions de m3) et qui concerneraient essentiellement l'insuffisance en matière de personnels de gardiennage de l'ouvrage et celle de la sécurité du pont qui traverse l'ouvrage en diagonale et qu'empruntent des véhicules de gros tonnage. La délégation ministérielle s'est dirigée vers la petite commune de Mougheul (45 km au nord de Béchar) pour inspecter la canalisation de renforcement d'un forage qui viendrait en appoint et qui alimentera en eau potable, dans les prochains mois, la commune de Béchar. L'autorisation de programme dégagée pour le projet est évaluée à 1 milliard de dinars. Deux forages et une digue sont inscrits au niveau de cette petite agglomération agropastorale. 


Source : M. Nadjah, El Watan.

Partager cet article
Repost0
3 mars 2008 1 03 /03 /mars /2008 15:32

undefined

 

Créé à Colomb-Béchar le 24 avril 1947, le Centre d'Essais d'Engins Spéciaux (CEES) devient inter-armées - Terre et Air - en 1948. C 'est un polygone depuis lequel pourraient être lancés des engins spéciaux, qu'ils soient du type Sol-Air, Air-Sol, Sol-Sol, Air-Air, etc., et effectuées du sol, les mesures indispensables à la mise au point de ces engins. La présence d'une petite oasis et d'une base aérienne rendaient possible la vie du personnel une bonne piste et deux voies ferrées, dont une à écartement normal, reliaient le Centre à la Côte (700 km au nord). L'intérêt d'un tel choix ne s'arrêtait pas là sans être absolument parfaites, les conditions atmosphériques étaient en général favorables pour les tirs, l'ensoleillement et le ciel d'une pureté rare permettant l'emploi de dispositifs optiques 250 jours sur 365. Une extension possible était alors envisagée vers un plateau se trouvant à une centaine de kilomètres vers le sud-ouest de Béchar. En 1949, les premiers engins étaient lancés d'un petit champ de tir." B-1 ". On y tirait des engins de courte portée sa profondeur était l'imitée par le relief, la présence de la frontière marocaine à l'Ouest, les agglomérations de Colomb-Béchar et Kenadza. Rapidement, le domaine d'action des engins devenait plus vaste. L'installation du champ de tir destiné aux longues portées s'imposait. En 1951-1952 naissait B-2 Hammaguir, nom créé pour la circonstance (contraction de Hamada du Guir) situé à 120 km au sud-ouest de Colomb-Béchar, sur un plateau. Hammaguir présentait des dégagements importants. En effet, la Hamada s'étendant sur 200 km environ vers le Sud-ouest, on pouvait prévoir un réceptacle à cette distance au Sud-est, d'autres réceptacles à 500, 1000, 1 500, voire même 3000 km pouvaient être envisagés. en raison de l'étendue désertique. C'est ainsi que le déploiement des appareils de mesures de B-2 fut décidé en fonction d'un axe de tir orienté vers le territoire du Tchad, et que des travaux géodésiques furent exécutés, reliant Hammaguir au réceptacle intermédiaire " 1500 km" de Djanet au cours de la campagne 1960-1961.

undefined
undefined 

A partir de 1952 est construit le pad de tir Brigitte, affectée au programme de fusées expérimentales de la série des Pierres Précieuses, et au lanceur spatial Diamant. Situé par 30.9° Nord et 3.07° Ouest, la base permet de lancer des satellites sous une inclinaison de 34.0° au minimum et 40.0° au maximum. 

                                                                        

undefined

 

En 1962, l'indépendance de l'Algérie provoqua un changement majeur dans les programmes de développement du champ de tir en limitant aux deux polygones d'essais de Colomb-Béchar et d' Hammaguir les dimensions définitives, réceptacle compris. Il fallut modifier l'implantation des matériels, en vue d'accomplir les missions de mesures sur des missiles lancés à la verticale et non plus tirés sur trajectoires tendues, c'est-à-dire sur longues distances. Les portées étant ainsi réduites aux dimensions du polygone lui-même, les culminations allaient être très sensiblement plus élevées. Afin d'élargir la base de mesures, les moyens des deux champs de tir B1 et B2 durent être employés simultanément pour des mêmes tirs à la verticale d'Hammaguir, pouvant atteindre l'attitude de 2000 km. Dès lors, on pouvait parler d'un seul champ de tir " Béchar-Hammaguir ". Les constructeurs d'engins balistiques et autres missiles ne tardèrent pas à prendre conscience des possibilités que le CIEES mettait à leur disposition une base bien conditionnée, dotée d'un matériel moderne, et où leurs expériences pouvaient être menées avec un maximum de sécurité. Le volume des essais ne tarda pas à s'accroître, tant au profit des entreprises expérimentant du matériel militaire -vocation première du Centre - qu'au profit d'organismes civils français. C'est ainsi que le CNES procède couramment à des expériences scientifiques au profit du Laboratoire d'Aéronomie et du Laboratoire de Physique de haute atmosphère. Ayant poursuivi le développement de ses équipements au même pas que celui des engins, le ClEES s'est trouvé fin prêt pour le premier lancement spatial.

Aux termes d'une " Convention d' Essais passée entre le général-directeur du ClEES et le constructeur, le Centre s'engage à: 
- mettre à la disposition de l'expérimentateur un champ de tir adapté 
- fournir un certain nombre de mesures 
- assurer le soutien logistique nécessaire
en contrepartie, le constructeur s'engage à tirer un engin
- dont les caractéristiques doivent être conformes aux impératifs de sécurité (sauvegarde) 
- dont l'équipement doit être compatible avec les appareils de mesure du champ de tir.
'

undefined

undefined

undefined

       

 












La préparation d'un essai donne ensuite lieu à la rédaction d'un Ordre d’Exécution d’Essais Particulier, document qui détaille la chronologie et les fonctions de chaque participant, y compris le constructeur. Dans le cas d'un tir de l'importance du lancement de A-1 et de D-1A, la préparation doit être menée d'une manière intensive et parallèlement à l'exécution des autres essais. Elle aboutit à la rédaction d'un ordre d'essais volumineux, de 120 pages, qui exige une coordination étroite avec des organismes situés en métropole. Sa rédaction pose des problèmes jamais encore abordés sur le champ de tir et de leur connaissance dépend l'établissement de procédures permettant en particulier d'envisager la " réacquisition du satellite. La responsabilité de la rédaction de l'ordre d'essais est confiée à un officier d'essais " dont la mission est de vérifier la préparation du champ de tir, d'assurer la coordination de tous les moyens du constructeur et du centre participant au tir en faisant respecter intégralement la chronologie, puis de faire un compte rendu détaillé sur tout le déroulement des opérations. Ses connaissances sur l'engin et le champ de tir doivent être parfaites. Au moment du tir, c'est lui qui " tiendra les commandes ", tel un chef d'orchestre. Avant le premier tir " Diamant ", 6 " essais généraux " avaient été réalisés, à raison d'un par jour, ceux-ci étant en quelque sorte un examen blanc du champ de tir où chaque détail était repris aussi consciencieusement que s'il s'était agi du tir réel.

 

Le grand polygone de Colomb Béchar-Hammaguir comprend une série de moyens de trajectographie que t'on peut classer en deux familles 
- Tout d'abord des moyens optiques qui reproduisent des films le comportement de la fusée à tout instant. Des repères en sites et gisements définissent sa position on les appelle cinéthéodolites. Des caméras et ciné-télescopes ajoutent à ces moyens de trajectographie optiques des photographies d'événements ou d'attitudes de l'engin autour de son centre de gravité; 
- Des 'moyens électromagnétiques qui comprennent les radars et tes systèmes Secor et Cotar, dont le principe est fondé sur l'interférométrie. On trouve ensuite des stations de télémesure dont le rôle - tels de gigantesques stéthoscopes - est d'ausculter en permanence le cœur " même de l'engin pendant le vol. Ces moyens sont répartis sur l'ensemble du polygone. Le célèbre radar " Aquitaine " par exemple, dont la portée atteint 3000 km se trouve sur la crête d'une colline surplombant B-1, 'c'est-à-dire à 120 km environ de l'aire de lancement. Un tel recul est nécessaire pour un radar de cette portée surtout 'lorsqu'il s'agit de tirs verticaux. Tous les moyens Cités sont synchronisés par 2 horloges électroniques de haute précision se recalant l'une sur l'autre. Ces horloges sont d'une précision telle qu'elles ne subiraient qu'un décalage de 1 seconde en 500 ans par rapport au temps vrai. Cinéthéodolites, radars, antennes de télémesure, etc., vont poursuivre le satellite dans sa course jusqu'à sa disparition au-delà de l'horizon. Les renseignements obtenus seront les seuls critères du comportement de l'engin. La précision des résultats dépend principalement du matériel employé et de l'adresse des opérateurs. Par ailleurs, il est nécessaire de connaître la trajectoire au temps réel pour une éventuelle intervention sur l'engin. C'est alors qu'intervient le calculateur d'Hammaguir, relié à tous 'les appareils du champ de tir. Il est capable, non seulement de restituer instantanément la trajectoire sous forme de courbes (sur tables traçantes), mais encore de renvoyer une indication de repointage pour le moyen qui aurait perdu l'engin, et ceci bien sûr sans intervention manuelle de la part des opérateurs. Lors des essais généraux, la simulation du tir se fait au moyen de bandes magnétiques comportant des données Introduites dans le calculateur, et capables de concrétiser la trajectoire nominale de Diamant. Ces bandes peuvent même être " bruitées " ou " déviées " afin d'introduire des erreurs ou des défauts susceptibles de se produire dans le cas du tir réel.

La véritable chronologie commence à J-O. Les émetteurs de télémesures sont vérifiés soigneusement. Ce sont eux qui fourniront tous les renseignements sur le comportement 'du lanceur et du satellite lors de leur aventure spatiale (les paramètres mesurés à bord et recueillis au sol se chiffrent à 180 environ). On contrôle le répondeur " qui permettra d'augmenter considérablement la portée du radar ordinaire. Les éléments de la fusée arrivent en pièces détachées et prennent 'le chemin de la base Brigitte " '(base de lancement), où ils vont être assemblés étage par étage à l'aide d'un grand portique roulant. Dans le même temps, le soutien logistique fourni par le Centre aux équipes Constructeur bat son plein. Il a déjà fallu assurer le transport depuis la Métropole de près de 300 personnes. 800 tonnes de fret aérien sont manipulées en un mais. Dans le cas du tir du premier Diamant le 26 novembre, l'interruption des relations routières dues aux crues du Guir avait, par exemple, obligé le Centre à utiliser en permanence 5 avions " Noratlas " entre Béchar et Hammaguir.

6 h 00 avant l'heure prévue pour le tir, on procède au remplissage de la fusée. 13 tonnes d'acide nitrique et d'essence de térébenthine sont ainsi englouties par le premier étage de l'engin - remplissage délicat et dangereux - nécessitant le déploiement d'un service de sécurité important et entraîné. Les ergols sont acheminés depuis la métropole sous 'la responsabilité du Centre. Le transport s'effectue par voie routière et par bateau, à l'aide de " conteneurs " spéciaux : 28 de 2600 Litres d'acide nitrique et 2 de 4000 litres d'essence de térébenthine stockés à Hammaguir ils parviennent sur l'aire de lancement dans des véhicules appropriés. L'engin est vérifié une dernière fois sur sa table de lancement grâce à un Ultime contrôle de tous les équipements de bord, à l'aide d'une source d'énergie extérieure, Il s'agit en effet de ménager au maximum les batteries de bord, seule source d'énergie possible au cours du vol. 

H - 04 h 00  Toutes les sections sont à l'écoute de l'officier d'essai qui procède au contrôle ultime des liaisons internes et externes du champ de tir. Avec l'extérieur, ce sont les liaisons avec Brétigny (calculateur Hammaguir - calculateur du CNES. ; Diane/Hammaguir - PC, Diane de Brétigny), avec Villacoublay, avec 'l'escorteur " Guèpratte " enfin, qui croise dans le golfe de Gabès. Hammaguir et Béchar sont eux-mêmes reliés par 'un " câble hertzien " comportant 36 voies capables de fonctionner simultanément et par lequel s'opère l'échange des informations entre les équipements placés à Bêcher et à Hammaguir. Tout est donc prêt. L'officier d'essai, depuis son pupitre, égrène les derniers instants de la chronologie en surveillant attentivement le passage au vert des différents voyants de signalisation.

undefined 

Le système de télécommande utilisé en particulier pour penser, si nécessaire l’ordre d’allumage du 3ème étage.

 " 7 - 6 - 5 - 4 - 3 - 2 - 1 - Feu  " L'engin décolle 3 secondes après la mise à feu, temps nécessaire au moteur pour atteindre son plein régime de fonctionnement, projetant dans toutes les directions les panneaux de protection thermique. Les caméras ultra-rapides de rampe déroulent leurs 300 mètres de film à raison de 1 200 images à la seconde. Elles permettront de restituer le départ de la fusée avec un ralenti de 50 environ. Leur rôle, purement documentaire en cas de fonctionnement normal de l'engin, deviendrait capital an cas d'incident. Toute I " armada " des appareils optiques se déclenche alors suivant les ordres de l'officier d'essai, se relayant les uns les autres en fonction de leurs possibilités ou de leurs implantations, tant que le Diamant sera visible. Ce sont d'abord les cinéthéodolites de B.2 mieux placés pour 'le départ, puis ceux de B. 1. Dans le même temps ce sont les caméras d'attitude à grande vitesse de prises de vues, aux focales allant jusqu'à 2 m puis ce sera le tour des cinétélescopes " lgor " dont la focale atteint 12,50 m et dont la portée est de plusieurs centaines de km. 'L'antenne Cyclope a commencé à recevoir des informations dès le départ. Toutes sont enregistrées par des procédés appropriés (enregistreurs magnétiques, graphiques, photographiques, etc.) un bon nombre d'entre elles sont visualisées pour permettre de suivre le comportement de l'engin an temps réel. Parallèlement la station de télémesure de lancement de Colomb-Béchar reçoit et enregistre les mêmes paramètres, afin de pallier un affaiblissement éventuel du signal reçu par Cyclope, affaiblissement qui pourrait être dû à l'ionisation provoquée par le jet de flammes. Les radars de moyenne et longue portées d' Hammaguir (LV et TLP) prennent l'engin an compte pour le  donner au radar de trajectographie Aquitaine de Colomb-Béchar. Celui-ci va suivre l'engin jusqu'à as disparition au-dessous de l'horizon électromagnétique, c'est-à-dire jusqu'à une distance d'environ 3 000 km. Le système Gotar, omnidirectionnel, se tient " prêt " à redonner " l'objectif au radar Aquitaine et à l'antenne Cyclope, au cas où l'un ou l'autre viendrait à " décrocher Toutes les informations de trajectographie électromagnétiques sont en effet envoyées au calculateur central, afin d'être redistribuées vers les autres appareils où elles arrivent calculées dans leurs référentiels propres. Les tables traçants du poste de commandement du champ de tir (PCCCT) bourdonnent d'activité, filant à des échelles variables la trajectoire réelle de l'engin an fonction de critères soigneusement choisis.

undefined 

Le Poste de Commandement du Champ de Tir PCCT. Il contient le cerveau de toute opération de lancement, le calculateur central. 

Si tout se déroule normalement, la trajectoire est " nominale ", le programmeur de bord commande au moment voulu les différentes séquences. La seule intervention an vol peut être, après calcul du temps d'allumage du troisième étage, l'envoi de cet ordre. Si tout se passe comme prévu, la mise à feu du troisième étage est déclenchée par une minuterie. En cas d'une trajectoire aberrante ou d'un fonctionnement légèrement anormal de l'engin - basculement par exemple - il est possible de " sauver " la satellisation en avançant la mise à feu du troisième étage. 

undefined 

Champs de l' antenne AME Angle Mesearing Equipment qui permet de déterminer par interférométrie la direction de l' engin. les antennes positionnées à 5 mm près sont reparties suivant 2 axes orthogonaux de 150 m chaque. La portée peut atteindre 2000 km. Il y a deux stations de ce type.

12 mn du décollage, le satellite est maintenant sous l'horizon électromagnétique du champ de tir, la partie n'est cependant pas terminée. Les deux calculateurs d' Hammaguir et de Brétigny travaillant simultanèment, calculent chacun de leur côté 20 orbites possibles, à partir des informations recueillies lors de l'injection. Ces paramètres s'inscrivent sur une table traçante afin de permettre aux responsables d'établir leur diagnostic de satellisation et de choisir l'orbite la plus probable. Ces données, digérées par le calculateur d' Hammaguir. vont permettre d'orienter les appareils vers le premier " point de rendez-vous ", au-dessus de "horizon, lors de la prochaine apparition du satellite. Le radar Aquitaine annonce alors " Réac" Le Centre n'a cependant pas terminé son contrat il prépare tous les documents an vue de leur exploitation. Ceux-ci passent au Bureau Calcul Contrôle qui sera chargé de les pré-exploiter et de repérer les anomalies éventuelles avant de les donner au constructeur pour une étude approfondie.

undefined 

La station de télémesure à Hammaguir. l' antenne géante Cyclope pèse 35 tonnes et mesure 27 m de hauteur.

Véritable entreprise parfaitement rodée, le CIEES met ainsi an place au cours d'un essai " lourd ", 800 scientifiques et techniciens, militaires et civils, sur des équipements de pointe. 3000 personnes les ravitaillent, les administrent, dépannent leurs moyens de travail et de vie. Sa part de responsabilité dans les essais est normalement importante, lors du lancement du premier satellite elle fut exceptionnellement très lourde. Le Centre représente pour la France un bel exemple de coordination entre personnels officiers, ingénieurs militaires, ingénieurs, sous-officiers, personnels civils divers, hommes de troupe du contingent, tous venus d'horizon et de milieux différents, mais qui appelés à résoudre de nombreuses difficultés, se sont parfaitement intégrés, réussissant à dominer les problèmes posés et permettant ainsi, en neuf mois, lors de la dernière campagne, de réaliser plus d'un demi-millier d'essais sur le champ de tir Béchar-Hammaguir.

undefined 

Le radar de trajectographie Aquitaine capable de déterminer à 10 mètres près et 0,1 millirads près la position de la fusée. Sa portée est de 3000 km

undefinedundefined 

Le 1er juillet 1967, le CIEES est évacué et remis aux autorités algériennes, comme le prévoyaient les accords d'Evian signés en mars 1962

Source: http://www.capcomespace.net/dossiers/espace_europeen/ariane/espace_francais/diamant_CIEES.htm
Partager cet article
Repost0
2 mars 2008 7 02 /03 /mars /2008 17:11

Durant la séance de travail qui a réuni le ministre des Ressources en eau avec les autorités locales au siège de la wilaya de Bechar, Abdelmalek Sellal a révélé que le sous-sol du Sud algérien renferme d’importantes nappes phréatiques capables de mettre ces régions à l’abri des besoins durant des siècles.


 

Le ministre des Ressources en eau, qui était en visite d’inspection et de travail de deux jours dans la wilaya de Bechar, a tenu une réunion de travail qui a regroupé les autorités locales et les responsables de son secteur. Durant l’intervention d’ouverture, le wali de Bechar a exposé la situation relative au domaine des ressources en eau et énuméré les différents moyens à mettre en œuvre pour sécuriser à long terme les besoins des populations. Il a mis en exergue le fait que l’Etat n’a pas lésiné sur les moyens pour accompagner la stratégie de développement durable dans les régions du Sud. A titre d’exemple, il a cité les 325 milliards de centimes qui ont servi à la rénovation de la conduite de l’adduction d’eau à partir du barrage de Djorf Torba sur 33 km linéaires, le renforcement de l’AEP à partir du forage de Mougheul qui apporte un plus de 110 litres/seconde, la réalisation d’une pompe flottante sur barge au niveau du barrage de Djorf Torba et la construction d’un pont d’évitement au niveau du barrage pour épargner la digue. Dans une vision stratégique et futuriste d’importance capitale du point de vue sécurisation des besoins en eau pour la région en cas de sècheresse cyclique prolongée, le wali a proposé une solution idoine. Elle consiste à drainer les eaux vers la capitale de la Saoura à partir du Chott El-Gherbi situé dans la wilaya de Nâama à l’instar de ce qui est prévu de faire à partir de Mhiguen près de Lagouat pour alimenter la région du Nord. Poursuivant son argumentaire, il demande aussi qu’une étude soit entreprise par l’ANRH dans la région de l’Erg occidental qui, paraît-il, renferme d’importantes réserves en eau.
Répondant aux préoccupations majeures du chef de l’Exécutif, le ministre des Ressources en eau déclarera que son département met toute la mesure pour arriver dans un avenir proche à fournir aux citoyens de la région une alimentation journalière en eau. Pour ce qui est de la nappe phréatique du Chott El-Gherbi, le ministre assure qu’un projet d’alimentation à partir de ce lieu couvrira les besoins des wilayas de Nâama, Saïda et Tlemcen. Il révèle également que, pas loin de Bechar, des études approfondies ont montré que la région de Mansouria renferme des réserves considérables d’eau et qu’une autre étude est en cours pour déterminer les réserves de la région de Oued Namouss qui pourraient largement dépasser les besoins de Aïn Sefra et Bechar. Sur le même registre, il dévoilera que le Sahara septentrional et plus particulièrement les Hauts-plateaux dans la région de Batna, il existe des réserves souterraines estimées à 40 milliards de m3 d’eau, de quoi mettre à l’abri la population pendant huit siècles au moins. De même que Mhiguen, dans la région de Laghouat, alimentera Djelfa, M’sila et Tiaret. Revenant sur le cas de la ville de Bechar, le ministre dira qu’il faudrait rompre à jamais avec la construction de châteaux d’eau de capacité moindre et opter pour la construction de ceux pouvant emmagasiner entre 10.000 et 15.000 m3, qu’ils soient souterrains ou en surface. Il insistera aussi sur l’établissement d’un système d’information géographique pour connaître le réseau d’eau car, appuyant les dires du DHW, 40% du réseau sont méconnus de ses services pour manque de plans et d’archives. Pour ce qui est de l’assainissement, M. Sellal donne son accord pour l’inscription d’une opération permettant de maîtriser ce problème de façon radicale.

Source : M. Ahmed, La voix de l'Oranie.

Partager cet article
Repost0
2 mars 2008 7 02 /03 /mars /2008 10:09

Béchar accueillera du 14 au 17 avril 2007 la 4e édition de ce festival dédié aux échanges musicaux et artistiques entre le Nord et le Sud.

Un événement coproduit par l’association Hillal La Saoura de Beni Abbès (Algérie) et l’association Nuits Métis de Marseille (France). On se souvient que la première édition de ce festival a eu lieu en décembre 2003. «Le festival provoque des rencontres entre artistes, présente des spectacles aux habitants de Beni Abbès...Cela permet une ouverture au tourisme, et favorise l’échange et le dialogue entre les peuples», affirment les organisateurs. Les principales activités du festival sont des résidences et échanges artistiques, des soirées-spectacles gratuites pour le public, la rénovation d’une maison traditionnelle «la résidence d’artistes Hadj Benrahou» et l’accueil de touristes festivaliers (nationaux et étrangers) dans la ville. Cette année encore, sera invitée une pléiade d’artistes entre nouveaux et habitués à ce festival, comme Ba Cissoko. L’association Hillal La Saoura et l’association Nuits Métis souhaitent donc donner une plus grande dimension à ce festival et le pérenniser en multipliant les échanges Nord-Sud et Sud-Nord...Aussi, une dynamique est insufflée à ce festival qui compte accueillir une centaine de festivaliers venus de France, un chantier jeune en collaboration avec l’association ASF (Animateurs sociaux sans frontières), la réhabilitation d’une maison traditionnelle qui deviendra le siège social de l’association Hillal La Saoura, une résidence d’artistes ainsi qu’une délégation de la ville de Septèmes-les-Vallons composées d’élus et d’enfants dans le cadre des accords liant les villes de Beni Abbès et de Septèmes-les-Vallons.
Le programme artistique se veut aussi riche en sons et en rythmes d’ici et de là-bas (gnaoui, électro, pop...). En effet, des artistes de différents horizons se produiront du 14 au 17 avril prochain en plein désert de Beni Abbès, au Théâtre du Mouloud, à la Grande Dune ou au Vieux Ksar. On notera les noms des artistes suivants: Kendia Kouyate et Zeid Hamdan du Liban, Ba Cissoko de Guinée ainsi que nos deux groupes algériens Es Sed et l’incontournable Djmawi Africa qui a entamé, récemment, une petite tournée nationale à travers le pays. Une création permettra la rencontre de Medhi Haddjeri, Rit, Jérome Bernaudon, Mostefa Merabti et Hafid Douli, respectivement artistes français et algériens. Au programme aussi, des projections de documentaires vidéos, émissions radio et du baroud traditionnel avec le groupe El Maya de Beni Abbès...En somme, une semaine riche en émotions, en découvertes et en dépaysement...Un festival en son et lumière à voir!

Source : O. HIND, L'Expression.

Partager cet article
Repost0
1 mars 2008 6 01 /03 /mars /2008 19:33
Un projet de réalisation de 21 bibliothèques communales  sera lancé, cette année à Béchar, dans le cadre de la promotion de la lecture  publique, a-t-on appris du wali.        
Cette opération, inscrite au titre des actions entreprises par les ministères  de l’intérieur et des collectivités locales et de la culture, pour la généralisation  de la culture et de l'approfondissement des connaissances, sera dotée de moyens financiers nécessaires à sa concrétisation, a-t-il assuré.         
Le wali a en outre indiqué, qu'une enveloppe de trois millions de dinars  a été affectée à l'équipement du nouveau centre culturel de la localité de Wakda,  située au nord de la ville de Béchar.         
Une autre somme de deux millions de dinars a été dégagée pour la réhabilitation  de deux centres similaires à Béchar, a-t-il ajouté.         
La wilaya de Béchar dispose d'une annexe de la bibliothèque nationale  dotée d'un fonds documentaire de plusieurs milliers de titres, toutes disciplines  confondues.

Source :  El Moujahid.
Partager cet article
Repost0
23 février 2008 6 23 /02 /février /2008 10:02

Le complexe omnisports de Béchar-djédid a connu une ambiance grandiose lors du déroulement, en fin de semaine, du championnat hivernal d'athlétisme scolaire.

Plus de 360 jeunes, dans les deux sexes, se sont donnés la réplique sur la piste de ce complexe, pour une éventuelle qualification à l'étape suivante (régionale et nationale). Selon les responsables techniques de la ligue scolaire, ce championnat hivernal d'athlétisme, le premier du genre à Béchar, est avant tout une épreuve intermédiaire qui apporte un plus au volume compétitif des athlètes déjà ciblés depuis la période du cross-country (automne 2007), mais c'est aussi une opportunité de superviser d'autres jeunes talents qui ont réalisé des temps appréciables et qui seront incorporés dans les différentes sélections, en prévision du rendez-vous de Naama, en mars prochain (inter sélections) et le meeting d'Oran, les 22, 23 et 24 mai 2008 (inter clubs). D'après les nouvelles orientations, les ligues du sport scolaire ne gèrent plus de compétition au delà de la catégorie cadette (U-17), généralement ce sont les clubs civils et la ligue spécialisée qui assurent la continuité, mais en l'absence des clubs omnisports dans le paysage sportif de la région, que deviendront ces jeunes athlètes quand ils auront dépassé le cap des 17 ans ? Sans une prise en charge effective, ils iront vers la déperdition.

Source : B. Larbi, El Watan.

Partager cet article
Repost0
21 février 2008 4 21 /02 /février /2008 09:26

En reconnaissance des importantes fonctions que Mme Bendada Achoura a exercées durant plus de 42 ans dans le secteur de l’éducation, qu’elle a quitté, ce mois-ci, pour prendre sa retraite et vu ses actions humanitaires, le lycée El Achaâri de Béchar a organisé une réception en son honneur, le mardi 19 février. Les enseignants de cet établissement scolaire ont aussi récompensé cette directrice, qui œuvrait dans le cycle secondaire, depuis 1965. Plusieurs anciens enseignants et directeurs, des représentants de l’association des parents d’élèves de ce lycée étaient présents, à cette réception. Selon le représentant des enseignants, cette dame de fer était non seulement une mère, mais aussi une éducatrice de l’ancienne école durant plus de 4 décennies. “Elle a propulsé ce lycée aux premières places au niveau national et a instauré une discipline et une solide coordination entre l’administration et le corps enseignant”, a a joué cet éducateur. Il est à rappeler que cette femme a été honorée par les plus hautes autorités du pays le 8 mars dernier.

Source :  R. RACHID, Liberté.
Partager cet article
Repost0