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Grande vallée façonnée par l’Oued portant le même nom, la Saoura est l’une des régions les plus attrayantes du sud algérien. Elle est limitée au Nord par les Monts des Ksour et le Haut Atlas marocain, à l’ouest par la Hamada du Draa, à l’est par les oasis du Tidikelt et au sud par le plateau du Tanezrouft. Un décor fait de paysages lunaires de la Hamada du Guir contrastés à l’autre rive par les splendides dunes dorées du grand Erg Occidental. Entre ces deux ensembles féeriques s’incrustent, tels les joyaux d’un collier, palmeraies et ksour le long du lit des Oueds.

 

  

 

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17 février 2008 7 17 /02 /février /2008 10:21

La maison de la Culture de Béchar a élaboré pour l’année 2008 un programme ambitieux à la fois par sa richesse et par sa variété. A ce titre, La Voix de l’Oranie s’est approché de son directeur, M. Hamdani Lamari pour en savoir plus sur les objectifs assignés à ce programme.

-La voix de l’Oranie: Parlez-nous, Monsieur, des différents volets de ce programme.
-M. Hamdani Lamari: Ce programme comporte des soirées artistiques, des exhibitions folkloriques, des présentations théâtrales, des expositions, des conférences, des échanges culturels inter-wilayas et des concours artistiques diversifiés.

-Parlez-nous maintenant des soirées musicales.
-Les soirées musicales sont au nombre de 19 dont 5 seront données par des troupes en provenance d’autres wilayas et se répartissent ainsi en 6 soirées pour les familles, 5 soirées pour les jeunes, 2 soirées pour les femmes et 4 soirées pour les enfants uniquement. En plus de cela nous avons prévu des soirées spéciales pour les chants religieux.

-Quelle est la part des arts dans ce programme?
-Commençons d’abord par le Théâtre. La maison de la Culture de Béchar a prévu 8 représentations théâtrales pour l’année 2008. C’est ainsi que nous avons présenté au public béchari «Metzeoudej Fi Otla» en deux spectacles dont un pour les familles, suivis par trois autres donnés par le théâtre régional de
Tizi-Ouzou. Là, je vous dirai que la maison de la culture de Béchar ne se contentera plus dorénavant de donner des spectacles intra-muros parce que nous allons présenter cette troupe en provenance de Kabylie au public de Béni-Abbès et d’Abadla. Au mois d’avril, ce sera le Théâtre Régional d’Oran, qui tiendra l’affiche. La troupe théâtrale d’El Bayadh est programmée pour le mois de septembre et le théâtre communal de Mascara pour le mois d’octobre. Notre action vise l’instauration des habitudes pour ce qui est de la fréquentation du théâtre et des expositions culturelles.
Pour ce qui est de la peinture, nous organisons au mois de mars les «Journées de Béchar des arts plastiques» auxquelles prendront part les wilayas d’Ain-Temouchent, de Tlemcen, de Mostaganem, de Naâma et d’El-Bayadh. Une autre exposition d’arts plastiques est prévue pour le mois de juin.

-La région du Sud Ouest algérien constitue pour les chercheurs un véritable gisement culturel. Qu’avez-vous prévu pour dévoiler ces richesses au public?
-Parmi ces richesses, il y’en a une que je citerai en premier, pour l’annoncer au public par le biais de votre journal. Nous avons programmé la fameuse troupe «Ahl lil» de Timimoun pour la commémoration de la fête de l’indépendance dans une soirée non-stop du 4 juillet au soir au 5 juillet au matin. Puis comme le festival du Gnaoui est institué à Béchar, nous organisons un concours du meilleur joueur de Goumbri dans le courant de la première semaine du mois de juin. Un autre concours primant le meilleur joueur de luth est programmé pour le mois de mai. Le 3ème colloque régional de la chanson locale et du patrimoine populaire se tiendra du 21 au 23 mai. En ce qui concerne le folklore aux couleurs locales tels que Sahra, Karkabou, Guenga, El Maya, Baroud, Houbi et Ahidous, il figure comme des perles parmi les grains du chapelet culturel de ce programme. Cette année, se tiendra le 2ème concours du folklore et des chants populaires, du 14 au 16 juillet 2008.

-Vous avez parlé aussi d’échange culturel inter-wilaya.
-Il y’a d’abord la wilaya de Tizi-Ouzou avec laquelle nous avons opéré cet échange culturel fort enrichissant puisqu’il a permis aux jeunes des deux régions d’apprécier et la richesse et la diversité du patrimoine culturel national. Cette année, c’est la troupe régionale du théâtre de Tizi-Ouzou qui viendra renforcer les jalons. Nous recevrons toujours dans le domaine des échanges culturels la maison de la Culture d’Aïn-Témouchent en ce mois d’octobre. De Timimoun dans la wilaya d’Adrar, nous recevrons, comme je vous l’ai déjà dit, «Ahl Lil» la veille du 5 juillet. Au mois d’août, ce sera le tour de toutes les richesses culturelles de la Saoura qui iront s’exhiber à Aïn-Témouchent durant quatre jours.

-Abordons si vous le voulez bien le côté littéraire.
-Je parlerai d’abord du domaine du livre. Certains me reprochaient à tort de programmer «trop» d’expositions-ventes de livres et je profite de l’occasion que vous m’offrez, pour clarifier les choses. Le livre à Béchar, toutes disciplines confondues, est devenu une denrée rare au vu de sa cherté bridant le développement culturel des jeunes de cette wilaya qui ne trouvent leur bonheur, entre autre, que dans l’annexe de la bibliothèque nationale ou dans l’Internet. Cette situation, vécue depuis longtemps chez notamment les universitaires et intellectuels, nous a obligés à trouver un palliatif à tout cela en invitant des maisons de distribution de livres à venir exposer dans le hall de la maison de la Culture. Pour répondre aux détracteurs, je dirai que c’est par ce moyen-là que j’arrive à doter la bibliothèque de la maison de la Culture en livres que je reçois en dons offerts par ces distributeurs. S’il existe un autre moyen de le faire, j’aimerai qu’on m’éclaire là-dessus. Pour ce qui est des soirées poétiques et des conférences, nous en avons programmé 14 pour l’an 2008. Parfois, il nous est difficile d’en organiser. A titre d’exemple, je vous citerai la conférence que devait présenter Rachid Boudjedra au mois de janvier. Il avait aimablement répondu à notre invitation, mais un fâcheux contretemps causé par un vol annulé au dernier moment par la compagnie Air Algérie, avait remis cette initiative aux calendes grecques, l’auteur ayant eu d’autres engagements. J’ajouterai que nous recevrons en 2008 une dizaine de conférenciers venant d’autres wilayas.

-Avez-vous pensé à jouer un rôle dans les domaines de l’information et de la sensibilisation?
-Deux campagnes d’information et de sensibilisation à l’intention des jeunes figurent au programme. Il y’aura d’abord une campagne de ce genre sur le fléau de la drogue. Une caravane organisée par la maison de la Culture sillonnera toutes les communes de la wilaya et ce du 22 au 25 novembre 2008. Une autre campagne de sensibilisation comprenant conférence-débat et exposition sur un autre fléau non moins important qu’est le Sida.

-Abordons le côté pédagogique.
-Nous avons onze ateliers concernant les arts plastiques, la musique, le théâtre, la couture traditionnelle, la chorale, l’informatique, l’audio-visuel, l’Internet, une bibliothèque pour les adultes et les enfants ainsi qu’un club destiné aux seuls enfants. Nous projetons d’opérer dans la lutte contre l’analphabétisme et là, je vous dirai que nous parviendrons à l’adhésion de beaucoup de mères de familles car dans l’état actuel, ces cours se donnent dans les écoles après les heures de classe ce qui n’arrange point les mères de famille qui reçoivent à ce moment là leurs enfants et n’ont guère le loisir de quitter la maison. La maison de la Culture, par contre, pourrait leur offrir un emploi du temps souple. Autrement dit, elles pourraient venir dans l’après midi pendant que leurs enfants sont en classe.

-Question classique: quels sont les problèmes que vous rencontrez ?
-Dieu merci, les équipements nous en avons suffisamment et nous travaillons en parfaite symbiose avec le directeur de la Culture. Le seul problème qui se pose est celui de la rémunération du personnel vacataire. Comme vous le savez, nous faisons appel aux professeurs pour assurer des heures de soutien notamment pour les élèves des classes d’examen mais malheureusement ce que nous leur offrons en échange n’est guère attrayant.

Entretien réalisé par M. Ahmed, La Voix de L'Oranie.

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14 février 2008 4 14 /02 /février /2008 16:29

Après avoir fait timidement son apparition à 2.000 Da le kilo, sur les étalages du marché de Béchar, le «terfès», autrement dit la truffe des sables, a pris des hauteurs vertigineuses, pour s’afficher à 2.500 Da à Abadla et parfois plus.

 

La cause reviendrait aux négociants étrangers, parmi eux des ressortissants du Moyen-Orient, qui raflent la mise locale pour l’expédier dans les pays du Golfe, dont les consommateurs sont friands, semble-t-il, de ce produit. C’est ainsi que l’un de nos concitoyens de Béchar soutient qu’il aurait fait l’objet d’un harcèlement, digne d’un marchand de tapis, exercé sur lui par un Koweïtien et à qui il aurait fini par céder 04 truffes, dont le poids total n’excédait pas la livre, pour la somme de... 1.500 Da, ce qui fait revenir le kilo de ces truffes à pas moins de 3.000 dinars.

«Du coup, ajoutera-t-il, tout le monde s’est mis à la chasse aux truffes des sables. C’est ainsi que jeunes, vieillards, femmes et enfants courent après cette source de gain facile, quand on sait que la plaine d’Abadla passe pour un véritable gisement de truffes des sables, surtout après une saison d’automne bien arrosée. Le bémol, regrettera-t-il, c’est qu’on les ramasse souvent prématurément et que les spécimens proposés à la vente soient trop petits.» Mais business oblige, les autochtones apprécieront le goût du «terfès» une autre fois, pour peu que l’appât du gain ne se mette pas de la partie.

Source : M. Ahmed, La Voix de l'Oranie.

 

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12 février 2008 2 12 /02 /février /2008 17:44

Selon le chef de Daïra de Kénadsa, l'exercice 2007 aura vu la réalisation de plusieurs projets qui sont engagés tant au plan communal de développement (PCD) qu'au plan sectoriel (PSD).

82 millions de dinars ont été consacrés pour l'exécution de travaux de VRD, la réfection du réseau AEP, la construction de salles de soins et le renforcement du parc communal en matériel roulant pour la ville de Kénadsa, tandis que la localité de Méridja, a bénéficié de travaux d'assainissement, d'AEP et de l'aménagement d'une piscine. D'autres projets sont en cours de réalisation. Il s'agit de l'aménagement du vieux ksar, un patrimoine séculaire qui nécessite une sauvegarde d?autant plus urgente, ainsi que la réalisation de 194 logements ruraux. Les opérations inscrites au titre de 2008, seront bientôt mises en chantier. C'est ainsi qu'une enveloppe de 70 millions de dinars sera affectée pour la réalisation d'un centre de formation professionnelle (CFPA), deux salles polyvalentes, une piscine semi olympique et une maison de jeunes. En outre, le chantier des 360 habitations rurales, du quinquennat 2005-2009, sera lancé au cours de cette année.

Source : L. Larbi, El Watan.



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10 février 2008 7 10 /02 /février /2008 16:41

Après la chaîne III et la radio locale de Tiaret, c'est au tour de la radio Saoura de Béchar d'arracher la distinction du Microphone d'or.

Un prix qui se veut avant tout un encouragement vers le professionnalisme et la reconnaissance des mérites. Trois journalistes de cette station radiophonique ont reçu, à cette occasion, des prix et une sympathique réception a été organisée jeudi en leur honneur par les pouvoirs publics. C'est l'émission en direct « Jeunes à vous l'antenne », à caractère social et consacrée aux problèmes des jeunes, notamment aux fléaux sociaux sous toutes leurs formes, qui est à l'origine de l'attribution de cette distinction lors de la 2ème édition Microphone d'or, retransmise en direct par la télévision nationale. Les trois lauréats primés, émus, ont exprimé leur joie en promettant d'être constamment à l'écoute des soucis et préoccupations des auditeurs et de suivre « la vocation originelle de la radio qui est celle d'accompagner le développement national ».


Source : M. Nadjah, El Watan.

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10 février 2008 7 10 /02 /février /2008 10:12

«Metzeouedj fi Otla» est programmé pour février 2009 au festival culturel du Monde Arabe qui se tiendra au Centre Kennedy de Washington. La Voix de l’Oranie vient de recevoir la nouvelle de la bouche même de Mourad Senouci à la fin de la deuxième présentation de ce spectacle à la Maison de la culture de Béchar, jeudi dernier.


M.Mourad Senouci, auteur du texte -interprété par Samir Bouanani- et actuel directeur de la station régionale de la télévision à Béchar, précise que «le spectacle qui est à sa cinquantième représentation à travers le territoire national a tenu sa deuxième année», c’est-à-dire la deuxième saison qui se bouclera d’ici juin et déjà pour sa troisième année qui débutera en septembre, il a été retenu par une fondation égyptienne appelée «El Mawrid Ettakaki»pour faire partie du festival culturel du Monde Arabe qui se tiendra au Centre Kennedy à Washington en février 2009 où il est question de donner la meilleure image possible de la création artistique dans le Monde Arabe. L’an passé, une représentante du Centre est venue prospecter et depuis une semaine, il a été confirmé que c’est «Metzeouedj fi Otla» qui aura cet honneur. Pour les gens qui suivent le théâtre, ce sera une première pour le théâtre algérien. La pièce sera jouée dans notre langue maternelle et on leur distribuera des textes en anglais. «Nous sommes à la fois honorés et fiers pour notre pièce et aussi d’avoir eu l’honneur à représenter le théâtre algérien», dira M.Senouci. Et d’ajouter «qu’en même temps, on est réconforté sur notre vision et notre approche à savoir que plus on s’attache à notre culture populaire, à ce qui est local, à notre patrimoine, plus on est respecté à l’étranger. Vous voyez, aujourd’hui, on est à Béchar après avoir été à Lakhroub, Batna, Constantine, les cités universitaires, le Sheraton». La pièce a partout été jouée à guichets fermés. Ce qui veut dire que pour être reconnu à l’étranger, il faudrait d’abord l’être dans son pays et être fidèle à sa société. Cette pièce, si elle marche, c’est parce qu’elle traite de l’actualité. Le monde du spectacle a toujours vécu les clichés de femme méchante et de belle-mère acariâtre. «Metzeouedj fi Otla» a donc inversé les rôles: une femme bonne, instruite et aimée de sa belle-mère.

Certaines filles, sous des contraintes sociales et familiales, sont obligées de se marier et se retrouvent dans certains cas avec un mari de niveau culturel inférieur et là les choses ne peuvent pas bien marcher. M.Senouci précise avoir posé ce problème. «Un jour, nous avons présenté la pièce à Alger devant une salle comble. Le public était scindé en deux et chaque partie applaudissait à un moment donné. A la sortie, tout le monde était content et on nous disait qu’on leur avait offert un moment de bonheur. Si le théâtre arrivait si souvent à procurer des moments de bonheur, je crois qu’il remplit ses fonctions. Pour ce qui est du cachet, nous offrons toujours le dixième spectacle» affirme l’auteur de «Metzeouedj fi Otla». Bien sûr, nous utilisons les moyens de la communication pour y arriver et c’est normal. Le spectacle donné à Béchar a été fait à titre gracieux, c’est une habitude à laquelle nous essayerons d’être fidèles. Au Sheraton, l’entrée était à 500 et 600 Da. Pour le prochain spectacle qui sera donné au mois de mars, c’est déjà complet. Les billets ont été vendus.


Source : M. Ahmed, La Voix de l'Oranie.

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10 février 2008 7 10 /02 /février /2008 10:04

Le puits d'évaluation sur le périmètre de Hassi Ba Hamou situé à Béchar a donné des tests positifs selon la compagnie Gulf Keystone.

 
Le forage du puits HBH-4 qui a été entamé le 16 décembre 2007 sur une profondeur de plus de 1000 m a été positif. L'essai de production qui a été effectué sur le Devonien a donné un débit de 12 800 mètres cubes par heure. Cette confirmation du potentiel gazier du périmètre vient renforcer la vocation du sud-ouest qui est appelé à devenir une province gazière. La compagnie Gulf Keystone avait remporté au début du mois d'avril 2000 le périmètre de Hassi Ba Hamou lors du 6e appel d'offres. Le périmètre Hassi Ba Hamou est situé dans le bassin de Béchar-Oued Namous et comprend quatre blocs. Le contrat a été signé le 23 avril 2005. Sur la surface que compte le périmètre de Hassi Ba Hamou (18 380 km2), le contrat prévoyait l'acquisition de 600 km en 2 D et 100 km2 en 3 D ainsi que le forage de 3 puits pour un investissement de 19,1 millions de dollars. Par la suite, British Gas a rejoint l'association Sonatrach-Gulf Keystone avec un nouvel apport qui a consisté en la cession de la moitié des intérêts de Gulf Keystone dans le périmètre à British Gas avec la condition que les investissements seraient doublés dans le projet. British Gas a racheté une partie des intérêts (49%) de la compagnie Gulf Keystone dans le bloc de Hassi Ba Hamou. Avec ce rachat, la participation de Gulf Keystone Petroleum est à 38,25% et celle de Sonatrach de 25%, tandis que British Gas est à 36,75%. Avec l'entrée de British Gas dans le périmètre, le programme prévoyait l'acquisition de 2000 km de données sismiques 2-D et de 500 km2 de données 3-D et le forage d'au moins six puits d'exploration et d'appréciation. C'était l'une des conditions de l'accord d'approbation. Après le test réussi sur le premier puits, l'association compte forer un autre puits plus au nord du périmètre. HBH-4 est le premier puits d'une série de six puits dont trois d'évaluation et trois d'exploration.

Source : L. Sahar. El Watan.

 

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9 février 2008 6 09 /02 /février /2008 09:32

La chirurgie vasculaire est désormais introduite à l'hôpital 240 Lits de Béchar et compte dorénavant parmi les autres spécialités pratiquées.

 
Deux spécialistes français de l'hôpital de Grenoble, en l'occurrence les professeurs Magne et Lebeau, ont séjourné à Béchar pour opérer 11 patients et consulter de nombreux malades. La direction de l'hôpital indique que dans cette première étape, ce sont prioritairement les malades dialysés, présentant une urgence en raison de l'étroite dépendance de l'appareil à hémodialyse, qui ont subi des interventions chirurgicales. L'objectif d'organiser ces journées chirurgicales est, selon la direction de l'établissement de santé publique, d'initier l'équipe de praticiens de l'hôpital de Béchar à la nouvelle spécialité, d'établir un bilan chirurgical de suivi du patient dialysé et d'introduire les nouvelles techniques de confection des abords vasculaires. Par ailleurs, on signale que les malades dialysés opérés par les professeurs français ne résident pas spécialement dans la wilaya, mais ont été envoyés par les secteurs sanitaires de Timimoun, de Méchéria, de Naâma, de Aïn Séfra selon un programme arrêté. On cite le cas délicat et précis de l'unique patiente de Sidi Bel Abbès qui a subi une intervention réussie par pontage. Les deux médecins français ont communiqué aux chirurgiens et spécialistes algériens les différentes techniques chirurgicales à effectuer lorsqu'ils rencontrent des complications. Informés sur cette présence à Béchar, dix patients se sont présentés spontanément à l'hôpital pour demander une consultation. Le Pr Magne et le chirurgien Lebeau, spécialiste en chirurgie réparatrice maxillo-faciale et de reconstruction mammaire, ont consulté ces malades et leur ont proposé des solutions satisfaisantes. Par ailleurs, un débat scientifique animé par les deux professeurs a été profitable aux médecins algériens, alors qu'une table ronde a été organisée autour de deux sujets, à savoir les modalités techniques de reconstruction mammaire en particulier pour le cancer du sein et la chirurgie de reconstruction de l'oreille après délabrement important d'origine accidentelle. Notons que les deux professeurs ont offert aux chirurgiens de Béchar l'ensemble de leurs travaux sur flash-disque pour une lecture plus détaillée. Ils ont promis de revenir en Algérie. Alors qu'une équipe du service de chirurgie de l'hôpital devrait rejoindre prochainement Grenoble pour un stage de courte durée afin d'approfondir son expérience dans ce cadre, a-t-on appris.

Source : M. Nadjah, El Watan.

 

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6 février 2008 3 06 /02 /février /2008 12:06
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5 février 2008 2 05 /02 /février /2008 11:55
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4 février 2008 1 04 /02 /février /2008 19:29
Le volet culturel semble constituer une préoccupation majeure pour la télévision nationale qui a résolument décidé d’accorder, dans sa grille des programmes, une place importante à ce registre en portant une attention particulière aux manifestations culturelles locales par le truchement de ses différentes stations régionales.

La station régionale de Béchar vient de nous donner le ton en inaugurant le cycle, vendredi soir sur la chaîne Canal Algérie, immédiatement après la diffusion de l’émission culte sur le patrimoine «Qaâda», par la présentation de son nouveau magazine culturel «Marhaba min Béchar». Une véritable rétrospective sur la vie culturelle de toute la région sud ouest du pays qui, en l’espace d’une heure, a réussi à faire découvrir au téléspectateur algérien des richesses méconnues de notre patrimoine et donner un aperçu sur une vitalité insoupçonnée d’associations locales qui activent dans une partie du pays qui reste encore à découvrir. Asla dans la wilaya de Naâma, Tamentit près d’Adrar, Kenadsa, Mécheria, Tindouf puis Taghit et Beni-Abbès ont été les principales haltes de ce captivant périple culturel auquel nous a convié l’équipe technique de la station régionale de Béchar. A 60 km de Aïn Sefra, la caméra nous conduira vers une des plus grandes manifestations culturelles du pays, la waâda de Sidi Ahmed El Mejdoub de Asla où, sur les vastes étendues, les halqas des poètes rivaliseront avec celles des danseurs folkloriques et les cavaliers de toutes les régions du pays, avec leur riche accoutrement, se donneront rendez-vous pour embraser la fête et exécuter leurs fantasias endiablées dans ce territoire qui fut durant la guerre de libération nationale, nous apprend-on, un terrible camp de détention. A Tamentit, à 12 km d’Adrar, le téléspectateur découvrira le décor enchanteur de cette oasis, son système d’irrigation par foggaras et les constructions ingénieuses du Ksar Ouled Daoud qui, depuis le 7ème siècle, continue à résister à l’épreuve du temps. A Kenadsa, la riche bibliothèque de la zaouia de Sidi Mohamed Ben Abderrahmane Ben Bouziane nous ouvrira ses salles de lecture où enseignants et étudiants viennent consulter son important gisement d’anciens manuscrits. A Mécheria, l’artiste peintre Rachid Hammad accueillera le téléspectateur dans son atelier pour parler de son parcours artistique et présenter ses œuvres qui reproduisent, pour la plupart, les traditions locales ou des scènes de vie quotidienne. Tindouf sera la cinquième halte. Dans cette ville située au fin fond du pays, on parlera de théâtre en faisant la connaissance de l’association «Nousour», qui a été créée en 1979 par un groupe de lycéens passionnés de théâtre et qui, depuis, se sont aguerris et ont décidé de porter le flambeau du 4ème art en enrichissant constamment leur répertoire, notamment par des œuvres du patrimoine universel.

 

Cette revue culturelle sera clôturée par une visite aux splendides oasis de Beni-Abbès et Taghit qui ont abrité d’importantes rencontres sur le cinéma et prêté leurs remarquables décors pour la réalisation d’œuvres cinématographiques nationales ou étrangères. Durant toute la rétrospective, les enchaînements seront ponctués par des intermèdes musicaux animés par des groupes folkloriques locaux qui feront pour la première fois l’expérience de la caméra. Bravo à l’équipe technique de la station régionale de télévision de Béchar pour nous avoir proposé un produit de qualité dont les autres stations devraient s’en inspirer.

Source : G. Morad, La Voix de l'Oranie.

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