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Grande vallée façonnée par l’Oued portant le même nom, la Saoura est l’une des régions les plus attrayantes du sud algérien. Elle est limitée au Nord par les Monts des Ksour et le Haut Atlas marocain, à l’ouest par la Hamada du Draa, à l’est par les oasis du Tidikelt et au sud par le plateau du Tanezrouft. Un décor fait de paysages lunaires de la Hamada du Guir contrastés à l’autre rive par les splendides dunes dorées du grand Erg Occidental. Entre ces deux ensembles féeriques s’incrustent, tels les joyaux d’un collier, palmeraies et ksour le long du lit des Oueds.

 

  

 

Archives

18 mars 2007 7 18 /03 /mars /2007 13:04

Photos aériennes de l'aéroport de Béchar. J'ai pris ces photos lors du décollage. Il pleuvait beaucoup donc elles ne sont pas très nettes ; mais je trouve quand même ces photos intéressantes car il est rare de pouvoir photographier un aéroport de cet angle.

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17 mars 2007 6 17 /03 /mars /2007 12:54
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13 mars 2007 2 13 /03 /mars /2007 20:54
Désormais, les malades de la wilaya de Bechar ne seront plus évacués vers les centres hospitaliers du Nord du pays. Pour répondre aux besoins, le secteur sanitaire de la capitale de la Saoura vient d’être renforcé par l’arrivée de 31 praticiens spécialistes.

C’est, du moins, ce que vient de promettre à la presse M. Benali, le directeur du nouvel hôpital de 240 lits, qui se dit fort réconforté par l’arrivée de 31 médecins spécialistes, venus renforcer l’équipe des 25 autres déjà en place, pour répondre aux besoins exprimés dans la majorité des spécialités. Il faut dire qu’auparavant, les évacuations d’urgence vers les villes du Nord étaient devenues monnaie courante et réduisaient ainsi l’hôpital de Bechar à un rôle de centre de transit.


Source : La Voix de l'Oranie.

 

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11 mars 2007 7 11 /03 /mars /2007 13:12
A l’instar de toutes les wilayas du pays, les Béchariates ainsi que les femmes des 21 communes de la wilaya de Bechar ont célébré le 8mars journée mondiale de la femme comme ailleurs dans le monde entier. Au fait, la femme a lutté parallèlement à l’homme dans tous les domaines pour avoir une égalité et surtout une liberté, pour le développement et le progrès de la société. La maison de la culture a abrité la cérémonie en présence des autorités locales de la wilaya. Il est à noter que l’association du « cri de la fille » a organisé cette festivité avec une animation bien caractérisée pour honorer toutes les associations féminines à cette occasion pour qu’elles sensibilisent également les rurales qui oeuvrent pour la production d’habillage traditionnel et autre et surtout la production artisanale. Des moudjahidate étaient présentes parmi les femmes ,ainsi que les femmes qui des élèves de la lutte contre l’analphabétisme qui remarquable à Bechar. Par ailleurs de nombreuses femmes au foyer mariées nous ont signalé que pourquoi 5 dinars leur sont attribués avant de devenir mère. Néanmoins, les festivités se sont déroulées dans les meilleures conditions sécuritaires. Il est à signaler que deux cubaines une gynécologue et une pédiatre ont été honorés.

Source : M.Smaïl, La Nouvelle République.
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11 mars 2007 7 11 /03 /mars /2007 12:37

La Conservation des forêts de la wilaya de Béchar a réalisé, ces derniers mois, des opérations de plantation d’oliviers et de brise-vents. Ce programme a touché 430 hectares appartenant à 350 fellahs. Ces opérations, qui ont été réalisées dans 14 communes de la wilaya de Béchar, ont généré 1 500 emplois temporaires. Aussi, cette direction a distribué plus de 20 000 plants produits au sein même de la pépinière appartenant à cette Conservation. Cette action entre dans le cadre de la sensibilisation de la population afin qu’elle participe à l’embellissement de la ville et des institutions publiques. Ces opérations de plantation, qui ne demandent qu’à être généralisées, ont reçu un écho favorable auprès de la société civile et des habitants de la capitale de la Saoura. Par ailleurs, les autorités locales de cette wilaya ont entamé dernièrement des opérations d’embellissement des placettes et des ronds-points de la commune de Béchar.

Source : R. Roukbi, Liberté.
 
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10 mars 2007 6 10 /03 /mars /2007 12:55
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10 mars 2007 6 10 /03 /mars /2007 12:54
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10 mars 2007 6 10 /03 /mars /2007 11:50

Malheureusement cette carte n'est pas trés claire, si quelqu'un veut la recevoir par mail, il suffit juste de me le dire !
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9 mars 2007 5 09 /03 /mars /2007 15:17

Un précurseur du roman algérien 
Il y a 67 ans disparaissait l’un des précurseurs du roman algérien d’expression française.

Mohamed Ould Cheikh, décédé le 21 janvier 1938 à l’âge de 32 ans, à Oran, est l’auteur du roman Myriam dans les Palmes, publié en 1936. Il est né le 23 février 1906 à Béchar, où il accomplit son cycle d’études primaires à l’actuelle école Taleb-Abdellah. Il entame ensuite des études secondaires dans un lycée d’Oran. Supportant mal le climat humide de cette ville côtière, il regagne Béchar où l’air sec lui convient.
A cause de ses problèmes de santé, Mohamed Ould Cheikh interrompt ses études dès la fin de la première année secondaire. A Béchar, il continue sa formation intellectuelle en autodidacte, en lisant un nombre très important d’ouvrages, de romans et autres manuscrits, et en côtoyant de nombreuses personnalités du cru au fait des sciences et de la littérature ainsi que des étrangers de passage dans la région. Admirateur de la modernité, il reste cependant fermement attaché à ses origines culturelles et religieuses, aux coutumes et traditions du peuple algérien ; la plupart de ses écrits sont révélateurs de son époque et de sa société, auxquelles il est profondément attaché.

Mohamed Ould Cheikh se fait connaître en tant qu’auteur talentueux dès 1924, année ou il publie sa première nouvelle, Razzia au désert, suivie de Crépuscule de l’Islam. Entre 1925 et 1928, il écrit deux autres nouvelles, Mektoub et El-Metnan. Toutes ces nouvelles et l'ensemble des écrits de l’auteur sont édités à Oran.
En poésie, Mohamed Ould Cheikh écrit huit recueils dont Le Bal masqué (publié en 1924), Joies funèbres, La Délaissée, en plus du roman La Souffrance secrète. Ces poèmes seront publiés, de 1924 à 1930, dans la revue Oran dirigée par Alfred Gazes et par les éditions Plazza à Oran.

En 1937, une année avant sa mort, l’auteur s’intéressera au théâtre. Il écrira deux pièces, à savoir Le Khalifa et Khaled, le Samson algérien, faisant allusion à l’Emir Khaled. Cette pièce, qui fut jouée en arabe dialectal, a été mise en scène par Mahieddine Bachtarzi, rapporte l’universitaire et chercheur Ahmed Lanasri dans son ouvrage consacré à Mohamed Ould Cheikh et publié par l’Office des publications universitaires (OPU) à la fin des années 1980. Parlant de la rencontre entre Mahieddine Bachtarzi et l’auteur, Ahmed Lanasri se réfère aux mémoires du défunt Bachtarzi, qui écrit, entre autres : «Mais si je soulevais des réactions pénibles, j’en récoltais aussi de bien réconfortantes, une surtout inespérée qui m’a comblé de joie.» En effet, Mohamed Ould Cheikh venait de remettre à Bachtarzi le manuscrit de la pièce Khaled, le Samson algérien qui est en réalité un hommage au petit-fils de l’Emir Abdelkader.
     

De son roman Myriam dans les Palmes, Ahmed Lanasri écrit dans son ouvrage : «En qualité de miroir de la situation sociopolitique de l’époque, ce roman offre à nos regards deux plans distincts qu’il convient de bien séparer ; nous avons d’une part le plan historique qui traite du phénomène colonial à travers la conquête du sud marocain, et d’autre part le plan idéologique qui renvoie à la politique d’assimilation à travers l’histoire de Myriam.».

Source : R. L., APS

 
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9 mars 2007 5 09 /03 /mars /2007 11:10
 
Mohamed Ould Cheikh (Mohamed AGHA fils de Cheikh AGHA) est né à Bechar le 27 février 1905, soit 2 ans après l'occupation de cette ville par les forces coloniales. Il poursuit ses études de première scolarité dans sa ville natale. Elève studieux et intelligent, il arrive à rejoindre le lycée d'Oran pour continuer des études secondaires qu'il ne pourra cependant pas mener à leur terme, pour on ne sait quelle raison. Il retourna à Bechar et s'attacha à poursuivre des études en autodidacte.

Il se gave de lectures et entretient des relations épistolaires suivies avec certains milieux intellectuels d'Oran. Et dans ce Colomb-Béchar «avec sa foule mélangée, ses costumes parfois du bon faiseur, son agitation, ses boutiques affichant la prétention d'être achalandés à la moderne », dans cette ville , née du néant et qui se voulait déjà bourgeoise, Mohamed Ould Cheikh multiplie les causeries avec les lettrés autochtones européens. Il paraît d'ailleurs bien intégré dans la bonne société européenne locale, comme en témoigne son poème, «le bal masqué » :

« Entrons dans la salle Mestre
Aux premiers sons de l'orchestre
C'est le bal masqué cette nuit »

La salle Mestre est une brasserie du centre ville de Bechar, jadis lieu de rencontre de l'élite européenne locale. Et à l'aboutissement de ses lectures diverses, de ses échanges épistoliers, de ses discussions littéraires, de ce «service inutile », comme Montherlant de passage dans la région se plaît à qualifier les occupations quotidiennes des habitants de la ville de Bechar, Mohamed Ould Chekh écrit. De la poésie mais aussi des nouvelles.

D'abord de la poésie :

En 1924, à 18 ans, il fait apparaître un premier recueil de poèmes en prose à Bechar. La même année, il édite une série de poèmes et quelques nouvelles dans la revue « Oran », dirigée alors par Alfred Cazes : « Razzia au désert », «crépuscule de l'Islam ». D'autres écrits sont publiés en 1925 comme : « Mektoub d'Oran » "joies funèbres". Le jeune poète paraît décidé à faire parler de lui et à s'imposer parmi l'élite littéraire de l'époque.

Et toutes les opportunités semblent bonnes à saisir : En 1930, il saisit l'occasion les fêtes du centenaire et participe à une anthologie poétique, « Poètes d'Oranie ». Il est nécessaire de comprendre l'attitude de ces jeunes créateurs indigènes de l'époque qui pour être édités et s'exprimer devaient payer tribut de soumission au pouvoir colonial, toujours méfiant à leur égard.

Son recueil de poèmes «chants pour Yasmina » est édité. Les fêtes du centenaire sont célébrées avec un faste provocateur et de façon générale les populations algériennes vécurent ces fêtes avec une profonde humiliation. Même les notables les plus acquis à l'administration ou à la culture française, comme peut le paraître Mohamed Ould Cheikh ne purent cacher leur gène et leur embarras.

L'effet gênant de ces fêtes, mais aussi la maladie : une affection pulmonaire qui mine sa santé déjà frêle semblent avoir marqué un tournant décisif et déterminant dans la vie du jeune écrivain becharien Pour se soigner, il parcourt les villes et les stations thermales dans l'espoir d'une guérison. Ses pérégrinations l'amèneront à Tlemcen, Oran, Bou-Hanifia, Vichy Traitements médicaux et cures thermales se conjuguent avec les lectures, les discussions et les rencontres d'intellectuels de tous bords. Et aussi et toujours cette hargne d'écrire.

Puis un roman marquant l'identité :

En 1936, il publie à Oran son premier roman « Myriem dans les palmes » . Un roman remarqué par la critique locale. La trame du roman est construite autour d'une intrigue dont le dénouement symbolise le triomphe de l'identité algérienne et l'impossibilité de l'assimilation : Myriem, l'héroïne du roman et son frère Jean-Hafid, issus d'un couple mixte, finissent après moult aventures par épouser l'identité arabo-musulmane vers laquelle les attirent leur mère Khadidja.

« Le capitaine Debussy meurt, jean et Myriem grandissent. Le fils aîné devient officier aviateur, la jeune fille instruite par un taleb, se laisse, sous l'influence maternelle, glisser peu à peu vers l'Islam. »

Le jeune écrivain du sud a donc nettement évolué. Tout en s'exprimant dans cette langue française dont il aime la poésie, il prend conscience de la différence de l'Algérien, de son identité. De la à lutter pour imposer et émanciper cette identité, il n'y a qu'une oeuvre littéraire et Mohamed Ould Cheikh, puisant dans ses dernières ressources, va l'écrire.

Puis un théâtre beaucoup moins ambigu :

Ce sera une oeuvre de théâtre, car ayant suivi les débuts du théâtre populaire algérien, il a compris sa portée politique : Sa nouvelle oeuvre s'intitule : « Samson l'Algérien » . La pièce était un hommage à l'émir Khaled mort une année auparavant.
Mohamed Ould Cheikh contacte Bachtarzi , le célèbre dramaturge algérien et lui propose de monter la pièce. Bachtarzi est séduit mais effrayé par la virulence du texte, il écrit dans ses mémoires :

« Il y avait la un talent manifeste. Il y avait aussi toute la passion, toute l'indignation d'un jeune musulman qui jaugeait à sa juste valeur le paternalisme qui nous engluait. Mais cette passion s'exprimait d'une manière trop violente pour que nous n'allions pas tout droit nous casser le nez sur une interdiction. Comme il me demandait de me charger de la traduction, je lui ai fait accepter en même temps des adoucissements. Le résultat sauvegardait assez bien la pensée de l'auteur sans donner trop de prise a la censure »

Grâce à quelques «adoucissements », la pièce passa le cap de la censure. Présentée en 1937, elle obtint un formidable succès lors des tournées de la troupe de Bachtarzi dans le pays, à Annaba, à Mostaganem , à Sidi bel Abbés, etc. A Oran, le public fait une chaude ovation au jeune auteur.

Le texte est accueilli avec enthousiasme par la classe politique algérienne indigène : Lamine Lamoudi, militant du mouvement Ouléma, luttant alors pour faire aboutir «la charte revendicative du peuple algérien musulman » adoptée par le Congres musulman de 1936, écrit à propos de cette pièce : « Khaled, le héros de la pièce est un musulman brave et généreux, un homme de coeur qui milite pour le relèvement moral et matériel de ses coreligionnaires. Il les aide, les protège et les défend par son activité, son courage et sa bonté et souvent, tel Samson, il réalise l'impossible pour leur rendre service? il n'hésite pas devant le danger, à sacrifier son amour, son bonheur, pour le salut de son peuple », ( la Défense du 21 mai 1937).

Reprise en 1947, la pièce s'avère toujours « d'une brûlante actualité » note Alger Républicain du 21 août 1947 et elle est alors interdite par les autorités coloniales. Suite à une nouvelle représentation de la pièce à Alger en 1951, Mohamed Dib, alors à Alger-Republicain souligne le caractère révolutionnaire de la pièce et note que le silence sélectif des autres Quotidiens d'Alger qui n'en ont donne aucun compte rendus. (Alger-Republicxain du 12 décembre 1951).
 
Miné par la maladie, Mohamed Ould Cheikh reprend sa plume décidé à utiliser ses dernières forces, tel Samson, Le héros de sa pièce, pour lutter pour son peuple. Il met en chantier deux oeuvres dont il annonce la parution incessante : un nouveau roman « La Vierge du douar » et une nouvelle pièce en quatre actes, dont l'intitulé paraît encore plus engagé : « Vive l'Algérie ». Mais rongée par la maladie, a bout de forces il s'éteint le 29 janvier 1938 à Bechar, sans avoir pu publier ses dernières oeuvres.

La ville de Bechar qui devrait tirer une fierté légitime de cet enfant prodige continue à l'ignorer. Aucun lycée, aucune université, aucun édifice culturel ne porte le nom de ce brillant enfant du pays mort sans avoir pu donner toute la mesure de son génie. Le mot «ignorer » est à prendre dans le sens de « méconnaissance et absence de culture » mais aussi et malheureusement aussi dans le sens de « manque de considération » pour l'un des premiers écrivains en langue française du pays.

Source : A.HANI.
www.dzlit.free.fr/mouldcheikh.html
 


 
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