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Grande vallée façonnée par l’Oued portant le même nom, la Saoura est l’une des régions les plus attrayantes du sud algérien. Elle est limitée au Nord par les Monts des Ksour et le Haut Atlas marocain, à l’ouest par la Hamada du Draa, à l’est par les oasis du Tidikelt et au sud par le plateau du Tanezrouft. Un décor fait de paysages lunaires de la Hamada du Guir contrastés à l’autre rive par les splendides dunes dorées du grand Erg Occidental. Entre ces deux ensembles féeriques s’incrustent, tels les joyaux d’un collier, palmeraies et ksour le long du lit des Oueds.

 

  

 

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24 avril 2014 4 24 /04 /avril /2014 18:21

actualite2[58415]Le korandjé est, certes, une langue qui est parlée comme nulle part ailleurs, mais sa fonction essentielle demeure celle de lien social de la communauté Belbalie. Tabelbala : petite oasis du Sahara, située à 1.400 au sud-ouest d’Alger, à 400 km au sud du chef-lieu de la wilaya de Béchar et à 150 km de la vallée de la Saoura, dont elle en est séparée par l’erg Errawi, cette ville s’étend sur une palmeraie de 12 km de long et 500 m de large. Tabelbala est en vérité constituée de plusieurs petits villages et de deux ksar (Sidi Zekri, d’où le nom de famille Zekraoui et Cheraia).
Les habitants de Tabelbala que l’on appelle plus couramment les Belbalis sont d’origine très diverses et parlent le korandjé : un parler comme nulle part ailleurs, proche du songhaï. Mais, en fait, d’où leur vient cette langue ? Il serait indispensable de rappeler que Tabelbala a été, depuis une époque très lointaine, le carrefour de pistes chamelières, qui permettaient de rejoindre le Drâ et Tafilalet d’une part et le Soudan et Tombouctou, d’autre part. Les Belbalis seraient donc, aussi loin que l’on puisse remonter dans le temps (selon des études ethnographiques de Champault, 1969), d’origines très diverses : arabes, berbères et d’Afrique noire. Ils sont tous cependant musulmans et un grand nombre de mots de leur parler a une consonance religieuse. Agriculteurs sédentaires qui cultivent surtout le palmier-dattier, chasseurs d’autruches (disparues de nos jours), ces habitants des oasis parlent une langue héritée des populations noires qui auraient précédé les Berbères, puis les Arabes.
Le korandjé (ou korandjié), chez les Belbalis, signifie en réalité le « parler du bled » : Kora-n-, lieu où s’installe une société (ville, village… par opposition au nomadisme) et Djié, qui signifie « le parler » (langage).
Le korandjé est la plus isolée et la plus septentrionale des langues songhaï qu’utilisent les habitants de Tabelbala. Tout en gardant une structure fondamentalement songhaï, cette langue est fortement influencée par le berbère et l’arabe, même si aujourd’hui, on y voit une barrière à l’enseignement, puisque inintelligible... sortie de cette oasis. Avec un vocabulaire fortement emprunt du songhaï, le korandjé que l’on pense préislamique et même protohistorique, aurait été imposé par les esclaves noirs de langue sonrai, qui transitaient par Tabelbala, avant de rejoindre le Maroc et qui est, depuis, resté solidement maintenu par sa morphosyntaxe originelle. Selon plusieurs études linguistiques, une analyse descriptive de cette langue (cf. A. Basset et Tilimatine M.)  permet de déduire que le korandjé n’est pas une langue liée à une ethnie bien définie, d’où l’influence des langues sémitiques, berbère et arabe, mais c’est l’isolement géographique qui lui a toutefois permis de se maintenir jusqu’à aujourd’hui.
A Tabelbala, ville de pierres tombales vieilles de plus de 7 siècles et d’anciens tombeaux géants, le Korandjé est, certes, une langue qui est parlée comme nulle part ailleurs, mais sa fonction essentielle demeure celle de lien social de la communauté belbalie. Le korandjé n’est parlé qu’à Tabelbala et c’est ce qui pousse les habitants des oasis voisines à penser que c’est une langue de djinn (démons) pour montrer à quel point elle leur est inintelligible.
    

Source: Ramdane Bezza, www.elmoudjahid.com/ 

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23 avril 2014 3 23 /04 /avril /2014 13:28
La région de la wilaya de Bechar qui possède des potentialités extraordinaires, en matière touristique, compte les saisir et les développer pour se donner une vocation dans ce créneau inépuisable et créateur d’emploi et de richesse. Un seul problème demeure, et qui va ensemble avec l’avancée du tourisme et reste jusqu'à maintenant insoluble, compte tenu du poids des traditions et mœurs, c’est la vente des boissons alcoolisées.

En effet, cette source intarissable qu’est le tourisme permettra à cette wilaya de s’ouvrir sur le monde extérieur et de diversifier son économie locale dépendante actuellement des wilayas limitrophes. Il est à noter que depuis quelque temps le développement du tourisme saharien est devenu une réalité palpable dans le sud du pays, que les pouvoirs publics comptent lui donner une importance particulière pour le rendre attractif, et susceptible de jouer  une véritable alternative des hydrocarbures dont dépend entièrement notre économie, tant le touriste étranger ou national cherche l’aventure, la découverte et le ressourcement. Cette wilaya parmi tant d’autres du sud  recèle des possibilités énormes et semble aussi avoir tout pour satisfaire ce genre de demande, dont les visiteurs qui viennent sont avertis et soucieux de la découverte de la beauté épatante de la nature encore vierge et les paysages paradisiaques qui n’existent que dans les oasis sahariennes. Le développement de cette vocation touristique ne peut que la propulser au rang des wilayas avancées dans ce domaine, qui enregistrent ces derniers temps  plusieurs réalisations d’infrastructures touristiques de haut standing grâce aux investissements privés et publics, ainsi qu’aux mesures incitatives, initiées par l’Etat, pour encourager l’avancée et la création d’une dynamique dans ce secteur sur  lequel l’avenir du pays peut reposer. Ainsi, la visite officielle du ministre du tourisme à Bechar qui était programmée à partir de la soirée d’avant-hier  finalement n’a pas eu lieu, parce que l’avion devant le transporter n’a pas pu atterrir à cause des tempêtes du vent de sable, qui sévissait dans cette région, apprend-on auprès de la cellule de communication de la wilaya. Notre source ajoute également que le wali de Bechar, n’a pas annulé la tournée que devait faire le ministre du tourisme à travers certaines  daïras et communes de la wilaya. Mr Slamani wali de Bechar s’est substitué au ministre du tourisme, et s’est rendu dans l’oasis de Beni Abbès,  qui fait la fierté de cette région du sud ouest du pays en matière de tourisme où il a visité l’hôtel Rym, une structure hôtelière dépendant de l’EGTO, ainsi que l’hôtel « le grand erg ». Le chef de l’exécutif de la wilaya s’est enquit sur place sur un projet d’un espace touristique à l’intérieur de la palmeraie de cette localité féerique. Dans l’oasis paradisiaque de Taghit où il s’est rendu ensuite, il a visité un chantier de réalisation des tentes traditionnelles, avant d’aller assister à une  exhibition de course de chameaux et de chevaucher sur les dunes de sable. Le même responsable avait visité les travaux de rénovation que connaît l’hôtel de Taghit depuis l’année passée et qui sont arrivés à la finition.  Au chef lieu de wilaya, le wali a visité le projet de réalisation du nouveau siège de la direction du tourisme et de l’artisanat de la wilaya, de visiter un projet de réalisation d’un hôtel, lancé dans le cadre de l’investissement privé. En effet, de cette visite, il ressort que des efforts doivent être déployés de nouveau pour venir à bout de toutes les insuffisances, afin de permettre à la demande sans cesse croissante des visiteurs et touristes nationaux et étrangers, qui ne demandent qu’une prise en charge respectable en fonction de leurs moyens pour pouvoir venir nombreux vers cette nouvelle destination qui est le sud du pays. Nous a fait savoir un groupe de promoteurs privés.


Source: Fendaoui Hadj, Reflexion.
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22 avril 2014 2 22 /04 /avril /2014 13:37
La wilaya de Bechar aura son tramway à l’instar de certaines wilayas et grandes villes du nord du pays. En effet, l'étude de faisabilité de ce projet de tram de Bechar, d’une ligne de 17km linéaires a été confiée à un bureau d’étude français "Systra", apprend-on auprès de la direction des transports de la wilaya.


Notre source ajoute également que cette étude engagée il y a quelques temps avait duré six mois, et semble avoir été achevée. Cette opération est centralisée, dirigée par l’entreprise du métro d’Alger. Quelques neuf autres wilayas sont concernées par l'étude de faisabilité en l'occurrence Blida-Tébessa-Djelfa-Biskra-Bejaia-Skikda-Tlemcen et Alger-ouest, qui a été confiée à d'autres entreprises étrangères, et qui devrait être délivrée dans cinq à neuf mois. Ces projets s'ajoutent à ceux déjà en cours de réalisation dans les wilayas suivantes : Sidi Bel Abbes-Sétif-Annaba-Batna-Ouargla et Mostaganem. Selon la même source la réalisation des rames du tramway se fera dans la ville d’Annaba par l'entreprise publique Ferrovial en partenariat avec un groupe français. Quant à la construction du réseau, l'entreprise française Alstrom, semble être la mieux placée pour ce genre de réalisation, a-t-elle souligné la même source. Pour le grand bonheur de la majorité des habitants de cette ville, qui jusque-là se déplacent à pied, ce nouveau mode de transport va leur faciliter le déplacement à travers toute la ville et banlieue, notamment les dessertes de campus situés en grande partie en dehors de l'agglomération, tel le nouveau pôle universitaire. L'immensité de la ville de Bechar, construite le long de l'oued sur près de 17 km et la densité de la population ainsi que l'absence de moyens de transport urbain adéquat, ajouté à cela la saturation de la voirie, semblent plaider dans la nécessité de choisir et de créer ce nouveau système de transport en commun lourd, ayant un coût et une capacité intermédiaire entre le bus et le métro. Ce projet grandiose de transport urbain dont l'impact économique n'est pas à démontrer, notamment en matière de création d'emploi et de richesse directe et indirecte reste le mieux indiqué pour une ville comme Bechar. De ce fait, la pénétration des véhicules et les embouteillages à l'intérieur de la ville vont sensiblement diminuer au profit des piétons et des cyclistes, permettant à la ville de mieux respirer. Ce mode de transport à forte capacité qui n'offre pas la même souplesse d'exploitation que le bus, obéit à certaines règles qui peuvent donner un essor  économique à la ville en matière  touristique. Pour cela, d'ores et déjà les autorités locales doivent réfléchir à l'embellissement de la ville et la restauration des places et monuments historiques. Comme l'ensemble des habitants doivent aussi penser à mettre la main à la poche pour aménager et repeindre les façades de leurs habitations et locaux à usage commercial, pour que la ville retrouve son lustre d'antan. Par ailleurs, il est à noter qu’un nouveau plan de  circulation s’impose, à cause de l’anarchie dans le déplacement des automobilistes. Se déplacer actuellement au centre ville de Bechar est devenu quasiment difficile pour ne pas dire impossible en raison, notamment, du flux important de véhicules et la déficience de parkings et d'arrêts de bus et de taxis réservés. Ajouté à cela, l’absence de feu tricolore à travers plusieurs artères de la ville. Le peu qui existe actuellement, sont défectueux et ne fonctionnent pas. Selon certains élus que nous avons interrogés, une étude technique fouillée doit être engagée et sera confiée à un organisme spécialisé, le seul qui pourra déterminer les voies et moyens à mettre en œuvre pour désengorger de la circulation et alléger quelque peu cette ville de cet étranglement. La masse des véhicules est  consistante, et que pas moins de 10 000 autos sillonnent quotidiennement le centre ville. De nombreux usagers de la route  fréquentent le chef-lieu de wilaya pour différentes raisons. Pratiquement,  la quasi-totalité des habitants des communes et  régions limitrophes y débarquent journellement, qui pour régler des problèmes administratifs ou effectuer des achats, qui pour des consultations médicales.  Il est à signaler aussi l’incivisme des conducteurs, qui souvent ne respectent ni les agents de l’ordre, ni le code de la route, encore moins le citoyen.

Source: Fendaoui Hadj, Reflexion.

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21 avril 2014 1 21 /04 /avril /2014 13:40
Depuis plus de cinquante ans, le problème de l’environnement fait toujours parler de lui dans la ville de Bechar et ses environs immédiats particulièrement dans la commune de Kenadsa, où des collines de déchets des mines de charbon polluent cette cité.


Moins commodes à transporter  ailleurs,  loin des zones résidentielles et beaucoup plus polluants, ces terrils de charbon ne cessent de rendre la vie difficile à des milliers d’habitants. Au moment même où les alarmes concernant le réchauffement climatique se faisaient plus audibles, ces déchets de charbon gros émetteurs de gaz à effet de serre enveniment le cadre de vie des citoyens qui ne savent plus à quel saint se vouer. Compte-tenu des multiples nuisances de ce combustible fossile : Outre les émissions de gaz à effet de serre, ce charbon dévaste les plantations, menace la biodiversité, silicose les poumons, pollue l'atmosphère des villes, et défigure les paysages d’extraction. De ce fait, la direction de wilaya de l’environnement semble accorder peu d’intérêt à ces déchets de charbon, c’est du moins ce que pensent beaucoup de gens. Alors que ces terrils de charbon  constituent un vrai danger de la santé publique, indiqueront plusieurs personnes.  Malgré, les correspondances des associations et autres citoyens qui ont été adressées à cette structure précitée, concernée au premier chef, celle-ci jusqu'à présent ne semble avoir entrepris aucune action susceptible de donner espoir aux habitants de cette commune. En effet, l’épineux problème qui se pose avec acuité, notamment en période d’été, c’est que ces collines de terrils de charbon entourant des zones résidentielles dégagent des odeurs irrespirables, notamment pendant le cycle des tempêtes du vent de sable, des tourbillons se mélangent aux grains de charbon et frappent sur le visage des passants,  portant directement atteintes aux yeux. Il est à rappeler que ces millions de tonnes de déchets de charbon exploités jadis par les colons français, témoin d’un passé marqué  de pillage et d’exploitation  des richesses du pays,  demeurent toujours exposés à même le sol empoisonnant le quotidien pur et dur des habitants de cette cité. Visiblement, certains remblais de charbon se rallument, quand le soleil atteint son zénith et ses rayons dégagent une chaleur infernale, la fumée se répand partout, et pénètrent jusqu’à l’intérieur des maisons, où les odeurs sont subis par les habitants, causant de grands malaises respiratoires, notamment aux enfants et personnes âgées. Interrogé, un groupe d’habitants du quartier haï El Manajim à Kenadsa, indiqueront : « Ces déchets de charbon constituent pour nous une véritable bombe à retardement qui nous tue à petit feu, que les colons nous ont léguée. Chaque  semaine qui passe en cette période estivale porte son lot d’asthmatique. » Et de poursuivre, « ni nos élus de l’APC, ni ceux de l’APW, encore moins ceux de l’APN n’ont pu faire quelque chose pour trouver une solution à ce problème qui n’a que trop duré. Pourtant, ils nous ont promis le paradis avant qu’ils ne soient élus ; mais une fois qu’ils étaient investis de notre confiance, ils nous ont carrément oubliés », ont relevé ces habitants. Il est à noter, qu’à Kenadsa actuellement, la quasi-totalité des nouveaux programmes de logements, tous types confondus sont réalisés, et en cours de réalisation sur des terrains et espaces abritant ces terrils de charbon, et tout le monde se pose la question si le choix de terrain a été fait délibérément, ou par pur hasard. C’est dire que ces nouveaux habitants qui ont espéré se loger dans des conditions décentes, loin de toutes nuisances, après des années d’attentes, ont été surpris de se trouver en face d’un site macabre. Selon des sources de la direction de wilaya de la santé, les maladies respiratoires sont en hausse  dans cette région, notamment l’asthme. L’absorption et l’odeur continuelle  du charbon dans ces  zones habitables et quartiers  où sont entassés ces terrils de charbon semblent être l’une des causes qui favorisent la propagation de ce genre de pathologie, si non c’est la cause principale, dira-t-on.  Pourtant, notre pays est à cheval et se conforme aux textes et lois sortants des résolutions des derniers congrès internationaux sur l’environnement.  Il s’est fixé des objectifs clairs quant à sa détermination de lutter contre les gaz à effet de serre, la réduction du CO2, le développement du secteur de l’énergie renouvelable (solaire, éolienne). Mais la réalité du terrain est tout autre ; l’écart entre ce qui se fait au niveau ministériel et ce qui se pratique au niveau local par les collectivités dans le domaine des questions environnementales les plus urgentes qui touchent directement la santé publique, peu de choses sont faites et continuent à se faire, eu égard à ce grand problème écologique auquel sont exposés, et font face des milliers de citoyens, et qui continue à faire des dégâts humains dans un silence radio.


Source: Fendaoui Hadj, Reflexion.
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21 avril 2014 1 21 /04 /avril /2014 10:12

Situé à 45 km au nord-est de la commune de Béni Ounif (110 km au nord de Béchar) et rattaché administrativement à cette dernière, le petit bourg rural de Boussir est complètement isolé.

Sa population nomade, estimée à 500 habitants, dont 200 à 250 éleveurs, n’a pas cessé d’exprimer des préoccupations liées  à son existence et jusqu’ici non réalisées, a-t-on appris sur place au cours d’une visite effectuée à la veille des élections. Le hameau, qui offre un aspect de désolation au visiteur, est d’abord dépourvu d’aménagements extérieurs, notamment des trottoirs et de l’éclairage public, susceptibles d’atténuer un tant soit peu l’aspect désagréable du village. Les moyens de communication, comme le téléphone fixe et mobile, sont inexistants. La petite école primaire est non clôturée.

L’énergie domestique fait défaut et la bouteille de gaz butane n’est pas disponible. Deux fois par semaine, un petit bus relie le bourg à Béni Ounif par une route entièrement bitumée. Mais le problème ardu auquel sont confrontés les éleveurs du village demeure l’indisponibilité des aliments de bétail, souvent objet de spéculation. Ce qui les oblige à se rabattre sur le marché noir, indiquent-ils. L’alimentation en eau potable étant insuffisante, les villageois réclament le creusement d’un deuxième puits. Les réclamations pour améliorer les conditions de vie de cette population seront-elles prises en considération par ceux qui en ont la charge ?                  

Source: M. Nadjah, El Watan
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21 avril 2014 1 21 /04 /avril /2014 08:33

Depuis plus de cinquante ans, le problème de l'environnement fait toujours parler de lui dans la ville de Bechar et ses environs immédiats particulièrement dans la commune de Kenadsa, où des collines de déchets des mines de charbon polluent cette cité.Moins commodes à transporter ailleurs, loin des zones résidentielles et beaucoup plus polluants, ces terrils de charbon ne cessent de rendre la vie difficile à des milliers d'habitants. Au moment même où les alarmes concernant le réchauffement climatique se faisaient plus audibles, ces déchets de charbon gros émetteurs de gaz à effet de serre enveniment le cadre de vie des citoyens qui ne savent plus à quel saint se vouer. Compte-tenu des multiples nuisances de ce combustible fossile : Outre les émissions de gaz à effet de serre, ce charbon dévaste les plantations, menace la biodiversité, silicose les poumons, pollue l'atmosphère des villes, et défigure les paysages d'extraction. De ce fait, la direction de wilaya de l'environnement semble accorder peu d'intérêt à ces déchets de charbon, c'est du moins ce que pensent beaucoup de gens. Alors que ces terrils de charbon constituent un vrai danger de la santé publique, indiqueront plusieurs personnes. Malgré, les correspondances des associations et autres citoyens qui ont été adressées à cette structure précitée, concernée au premier chef, celle-ci jusqu'à présent ne semble avoir entrepris aucune action susceptible de donner espoir aux habitants de cette commune. En effet, l'épineux problème qui se pose avec acuité, notamment en période d'été, c'est que ces collines de terrils de charbon entourant des zones résidentielles dégagent des odeurs irrespirables, notamment pendant le cycle des tempêtes du vent de sable, des tourbillons se mélangent aux grains de charbon et frappent sur le visage des passants, portant directement atteintes aux yeux. Il est à rappeler que ces millions de tonnes de déchets de charbon exploités jadis par les colons français, témoin d'un passé marqué de pillage et d'exploitation des richesses du pays, demeurent toujours exposés à même le sol empoisonnant le quotidien pur et dur des habitants de cette cité. Visiblement, certains remblais de charbon se rallument, quand le soleil atteint son zénith et ses rayons dégagent une chaleur infernale, la fumée se répand partout, et pénètrent jusqu'à l'intérieur des maisons, où les odeurs sont subis par les habitants, causant de grands malaises respiratoires, notamment aux enfants et personnes âgées. Interrogé, un groupe d'habitants du quartier haï El Manajim à Kenadsa, indiqueront : « Ces déchets de charbon constituent pour nous une véritable bombe à retardement qui nous tue à petit feu, que les colons nous ont léguée. Chaque semaine qui passe en cette période estivale porte son lot d'asthmatique. » Et de poursuivre, « ni nos élus de l'APC, ni ceux de l'APW, encore moins ceux de l'APN n'ont pu faire quelque chose pour trouver une solution à ce problème qui n'a que trop duré. Pourtant, ils nous ont promis le paradis avant qu'ils ne soient élus ; mais une fois qu'ils étaient investis de notre confiance, ils nous ont carrément oubliés », ont relevé ces habitants. Il est à noter, qu'à Kenadsa actuellement, la quasi-totalité des nouveaux programmes de logements, tous types confondus sont réalisés, et en cours de réalisation sur des terrains et espaces abritant ces terrils de charbon, et tout le monde se pose la question si le choix de terrain a été fait délibérément, ou par pur hasard. C'est dire que ces nouveaux habitants qui ont espéré se loger dans des conditions décentes, loin de toutes nuisances, après des années d'attentes, ont été surpris de se trouver en face d'un site macabre. Selon des sources de la direction de wilaya de la santé, les maladies respiratoires sont en hausse dans cette région, notamment l'asthme. L'absorption et l'odeur continuelle du charbon dans ces zones habitables et quartiers où sont entassés ces terrils de charbon semblent être l'une des causes qui favorisent la propagation de ce genre de pathologie, si non c'est la cause principale, dira-t-on. Pourtant, notre pays est à cheval et se conforme aux textes et lois sortants des résolutions des derniers congrès internationaux sur l'environnement. Il s'est fixé des objectifs clairs quant à sa détermination de lutter contre les gaz à effet de serre, la réduction du CO2, le développement du secteur de l'énergie renouvelable (solaire, éolienne). Mais la réalité du terrain est tout autre ; l'écart entre ce qui se fait au niveau ministériel et ce qui se pratique au niveau local par les collectivités dans le domaine des questions environnementales les plus urgentes qui touchent directement la santé publique, peu de choses sont faites et continuent à se faire, eu égard à ce grand problème écologique auquel sont exposés, et font face des milliers de citoyens, et qui continue à faire des dégâts humains dans un silence radio.

Source: Reflexion.

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20 avril 2014 7 20 /04 /avril /2014 10:13

Les employeurs affiliés à la Caisse nationale des assurances sociales (CNAS) vont désormais bénéficier de nouvelles mesures de facilitation de déclaration de cotisations de sécurité sociale en faveur de leurs salariés, a-t-on appris.

La mesure consiste en la mise en place d’un système dit télé-déclaration via un site internet permettant aux employeurs, sans pouvoir se déplacer, de bénéficier à distance des mêmes services habituellement fournis au niveau des agences ou antennes de la CNAS.

Concrètement, un employeur d’une entreprise publique ou privée n’aura plus à se déplacer à la CNAS pour effectuer une déclaration de cotisation de ses salariés ou pour vérifier la situation vis-à-vis de la caisse mais, par contre, il pourra recourir au nouveau système déclaratif.

En plus de l’amélioration et de la qualité du service public, les conséquences de la nouvelle procédure, entrée en vigueur le 15 avril dernier, seront ressenties, indique-t-on, par les salariés et vont  entraîner une célérité dans le traitement des dossiers des déclarations de cotisations et une rapidité dans l’exécution des documents des employeurs.

Source: M. Nadjah, El Watan
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15 avril 2014 2 15 /04 /avril /2014 13:43
Les responsables de la société nationale du transport ferroviaire semblent avoir failli à leur mission vis-à-vis de leurs usagers de la région du sud-ouest, c’est du moins le témoignage de plusieurs voyageurs ayant vécu des moments pénibles durant le trajet Oran-Bechar, qui ne cachent par leur déception à l’égard des gestionnaires de ce mode de transport par rail.
Ces usagers leur reprochent leurs passivités et leurs inactions en matière d’amélioration des conditions du voyage. Selon ces témoins oculaires, certaines voitures du train reliant la capitale de la Saoura à la ville d’Oran, sont très vétustes et disposent d’un système de  chauffage et de climatisation défaillant, et les usagers trouvent beaucoup de difficultés à supporter ce long voyage,  éprouvent des étouffements parfois, dus à l’absence d’aération suffisante en été, ou grelottent de froid en période hivernale. Les personnes âgées et les enfants en bas âge en souffrent plus.  Ils quittent carrément leurs places pour aller se fixer dans le couloir face aux vitres pour prendre un peu d’air et mieux respirer notamment en période estivale, ont souligné nos interlocuteurs. Ainsi, on remarque l’espoir déçu des Bécharois, à l’égard des responsables de ce secteur de transport, qui jusque-là, ne semblent pas avoir tenu leurs promesses, notamment le  Président directeur général, qui a promis monts et merveilles à cette population du sud, lors de la mise en service de cette ligne en juillet 2010 en présence même de M Amar Tou, à l’époque ministre des transports, mais en vain.  Les usagers se sentent humiliés et peu considérés, étant donné qu’ils ne voient venir  aucune amélioration de la qualité de service, et ne disposent d’aucun équipement moderne leur assurant de voyager dans un minimum de dignité et de confort, encore moins, d’une voiture restaurant, pouvant les accueillir convenablement.  Il n’existe pas de climatisation dans le compartiment économique.  Les usagers se trouvent comme dans un bain maure en train de suer en été particulièrement.  « Le train des films des far West, est mieux équipé que celui-là », nous a signalé un père de famille, rencontré à la gare de Bechar, qui était de retour d’Oran. Il est à noter  qu’en dépit des insuffisances enregistrées, l’afflux des vacanciers et autres voyageurs sur le train est sans précèdent, nous a fait savoir un groupe de jeunes vacanciers, mécontents des conditions d’accueil des usagers.  Pourtant, ce mode de transport ferroviaire, faisait cruellement défaut  dans toute la région du sud-ouest, reste le seul en mesure de la faire sortir de son isolement, d’une part, et d’autre part de venir à bout des difficultés des moyens de locomotion, dont ont toujours souffert les voyageurs, notamment en période estivale, qui connaît une très forte demande, face à une offre à la limite du dérisoire. Les Bècharois et autre gens du sud qui préfèrent beaucoup plus le train pour des raisons évidentes, d’espace, et de sécurité, contrairement aux autocars, ne demandent qu’une nette amélioration de la qualité du service. Cet acquis que représente  ce mode de transport par  rail, malgré les insuffisances enregistrées, demeure inégalable, nous a fait savoir un ancien cadre de cette entreprise à la retraite. Et de poursuivre : «  le chemin de fer ne date pas d’aujourd’hui dans le sud, mais bel et bien depuis 1877,  début des travaux  de cette voie ferrée étroite qui ont duré 29 ans, et se sont achevés en 1906. »

Source: Fendaoui Hadj, El Watan.
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13 avril 2014 7 13 /04 /avril /2014 10:15

La population de Béni Abbès, ville située à 240 km au sud de Béchar, était en liesse, hier. Nous avons pu constater sur place la fête organisée et à laquelle ont participé des troupes de baroud et plusieurs citoyens pour fêter l’événement.

Une partie de la population en liesse s’était massée autour de la torche inaugurale pour dire définitivement adieu au gaz propane. L’arrivée du gaz de ville a été acheminée par canalisations à partir d’El Biodh Sid Cheikh (wilaya d’El Bayadh) via Béchar sur un tronçon de 640 km. L’inauguration de cette première partie du projet a été effectuée par les autorités locales de la wilaya en présence du maire de la commune et des responsables de la direction de l’énergie. Un essai a été exécuté dans le domicile d’un habitant à titre symbolique par les services de Sonelgaz. La pose des canalisations souterraines, assurent les services de l’entreprise de l’énergie, va se poursuivre pour atteindre les autres localités de Oued Saoura jusqu’à la limite de la frontière avec la wilaya d’Adrar.

Sur une population qui avoisine les 15 000 habitants, 2 030 citoyens de Béni Abbès vont pouvoir bénéficier des commodités de la nouvelle énergie au courant du mois de mai prochain.
Pour l’heure, 450 foyers seront raccordés, soit un taux de couverture de 64%. Lancée en janvier 2013, la réalisation de ce projet a coûté la somme de 188 030 876,00 DA dont le transport par canalisations a coûté la somme de 1 330 milliards de cts.

On ignore encore les répercussions positives de l’arrivée du gaz de ville dans cette région éloignée du chef-lieu de wilaya. Mais le maire de la commune a indiqué, dans la foulée de l’événement, que la localité, qui a entamé 7 opérations dans le cadre du PCD (tous secteurs confondus) vient de bénéficier d’une enveloppe budgétaire de 26 milliards de cts en l’espace de 4 mois, ce qui n’a pas été le cas, avance-t-il, au cours des cinq dernières années.                                  

Source: M. Nadjah, El Watan.
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10 avril 2014 4 10 /04 /avril /2014 10:17

Les dernières séquences de l’œuvre fiction cinématographique du réalisateur algérien Ahmed Rachedi, sur la vie et le parcours de Bénali Dghine alias Colonel Lotfi, ont été lancées hier lundi à Béchar.

Rencontré à l’hôtel «Antar», le cinéaste a indiqué que le film sur le héros national est en voie d’être achevé. Les premières séquences cinématographiques ont été tournées à Tlemcen, lieu de naissance de Benali Dghine, et les dernières qui représentent 20% du long métrage vont retracer la fin de mission inachevée du révolutionnaire et celle de ses compagnons, le commandant Farradj, deux autres militants de la cause nationale qui les accompagnaient et le cinquième blessé et rescapé de la mort.

Ahmed Rachedi a balayé d’un trait toutes les suspicions qui ont entouré jusqu’ici certaines versions liées aux circonstances de leur mort, se basant, dit-il, sur le rapport établi par le commandant de l’unité de l’armée coloniale française qui avait accompli lui-même la sale et horrible besogne en éliminant les quatre nationalistes. En réalité, affirme le réalisateur, ils étaient pistés dès leur départ  par les puissants services de transmissions et renseignement français de l’époque, qui suivirent heure par heure les caravanes de chameaux qui avaient franchi le territoire algérien à partir du Maroc en direction de la capitale du sud-ouest. Le réalisateur du film sur Mustapha Ben Boulaïd et sur Krim Belkacem a débarqué à Béchar avec une équipe cinématographique constituée de 90 techniciens pour l’achèvement de cette œuvre mémorielle.

Youcef Séhaïri campe le principal rôle du Colonel Lotfi. Le cinéaste a aussi bénéficié de l’aide et l’assistance des autorités civiles et militaires qu’il remercie au passage. Néanmoins, un fait inédit jusqu’ici inconnu du grand public : au lendemain de la mort des quatre nationalistes, le 27 mars 1960, leurs dépouilles ont été exposées au public sur la grande place de la République de Béchar. Pendant quatre jours, les riverains se relayaient par groupes et arrosaient les corps inanimés de flacons de parfum pour éviter la putréfaction rapide des dépouilles. Un geste démontrant la grandeur du peuple, souligne Ahmed Rachedi.               
 

Source: M. Nadjah, El Watan
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