Source: M. Nadjah, El Watan.
BÉCHAR ET LA RÉGION DE LA SAOURA
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Béchar, ville du sud-ouest algérien, capitale de la région de la Saoura, une région féerique du grand
sud algérien à découvrir absolument !
Un panorama du nouveau cinéma al-gérien se tient à Béchar depuis le 12 mai dernier et prendra fin demain, 21 mai. Dans le cadre de ce rendez-vous culturel important sur le cinéma algérien et avec la participation du Centre national du cinéma et de l’audio-visuel (CNCAV) en coordination avec l’association culturelle de l’audio-visuel, «Ciné-Grouz», des projections de films, de courts métrages, de téléfilms et de documentaires sont programmés à travers les placettes des communes et daïras de Béchar.
Des conférences suivies de débats sur des journées culturelles des ksour se sont déroulées pendant quatre jours. Elles ont été animées par des spécialistes à la maison de la culture de Bechar sous le slogan « Outils d’assurance et conservation du patrimoine culturel ».
Professeurs et chercheurs universitaires en sciences humaines, venus de Biskra, d’Oran, de Saïda, de Mascara, de Tlemcen, d’Alger et d’Adrar, ont participé à ce séminaire, assistés par des associations culturelles locales et P/APC concernés. Le Dr. Batroni Mourad, représentant le ministère de la Culture, a prononcé une allocution à l’ouverture des travaux et mis en relief la nouvelle stratégie globale arrêtée par son département tendant à préserver, à l’échelle nationale, le patrimoine matériel et immatériel de la dégradation. Pour donner un contenu concret à cette stratégie, un atelier de travail a été parallèlement créé au cours de ces assises impliquant des associations culturelles et architectes concernés par la réhabilitation des six ksour de la wilaya dont trois sont classés patrimoine national (Taghit, Béni Abbès et Kénadsa).
Selon le directeur de la culture, il s’agit d’abord de procéder à un recensement des lieux et faire une évaluation correcte des dommages subis lors des intempéries du mois d’octobre 2008, notamment dans les ksour de Béni 0unif, Mougheul et Taghit. Des travaux d’urgence doivent être entamés et soutenus par une campagne de sensibilisation en direction des associations et du mouvement associatif pour préserver à l’avenir ces endroits de multiples atteintes.
Restauration
A cet effet, une enveloppe financière de 55 000 000 de DA a été dégagée pour la restauration de ce patrimoine longtemps délaissé, souligne le responsable de la culture. Des bureaux d’étude qualifiés sont appelés à prendre en charge le projet avec la collaboration, les conseils et recommandations des personnes disposant d’une expérience pratique dans le domaine. Mais les études de réhabilitation, avertit la direction de la Culture, seront préalablement soumises au ministère pour examen et approbation, une nouvelle approche rompant avec l’ancienne ayant consisté à confier ce type de travaux spécifiques de restauration des ksour à des entrepreneurs et artisans qui se distinguaient plutôt par l’improvisation et l’inexpérience que par l’efficience technique et architecturale.
Les réhabilitations et embellissements des lieux de mémoire collective viseraient, à l’avenir, principalement les placettes, endroits et mosquées ayant une fonction sociale, culturelle et touristique.
Source: M. Nadjah, El Watan.
La 3e édition du Festival Diwane de Béchar, et c’est désormais la nouvelle appellation choisie pour remplacer celle de Gnaoui programmée du 1er au 6 mai, a été inaugurée vendredi dans la soirée par les autorités locales qui ont donné le coup d’envoi à cette manifestation culturelle au grand stade Nasr en présence d’un cadre représentant le ministère de la Culture.
Quatre troupes musicales de Mécheria, Dendoune de Ghardaïa, Bilalia de Témouchent et Noujoum Saoura se sont produites sur scène au cours de cette première soirée. La faible affluence du public, le premier jour, a laissé penser un moment à une indifférence, voire une désaffection des gens pour ce genre de musique. Mais non ! Samedi, la foule habituelle que l’on attendait était au rendez-vous pour assister au magnifique spectacle de Lotfi Double Kanon. Combien étaient-ils ? Mille, deux mille ? Difficile d’évaluer leur nombre car les spectateurs se confondaient entre ceux qui assistaient assis par terre et les autres qui dansaient sur les gradins. Le chanteur attendu, adulé par les jeunes venus de plusieurs quartiers et qui se sont défoulés dès sa première sortie, a failli provoquer une hystérie collective, tellement la complicité était de mise entre lui et ses fans galvanisés qui se balançaient au rythme de la musique de leur idole. « Ici, vous n’avez pas la mer et je dédie mon spectacle aux harraga du nord qui meurent en plein océan », a-t-il martelé, accentuant encore la galvanisation des jeunes par des cris tonitruants. Un véritable régal pour ses spectateurs composés de jeunes déchaînés et frustrés de défoulement tout le long de l’année. Les fans du chanteur ont, un moment, empêché l’artiste de se frayer un chemin pour quitter l’ancien stade de football à la fin de son concert. Il faut avouer que les échos du son des instruments de musique des troupes résonnent à travers la ville endormie dans la fraîcheur des soirées de ce début de mai jusqu’aux banlieues. Les spectacles commencent à partir de 22 h et se terminent à 1 h du matin. Pour rappel, une vingtaine de troupes musicales, venues des régions de l’Est, du Centre et de l’Ouest, sont invitées au Festival Diwane. Dix-sept d’entres elles sont programmées pour une compétition, à l’issue de laquelle neuf lauréats des trois éditions devront être sélectionnés et retenus pour participer au Festival panafricain qui se tiendra à Alger au mois de juillet prochain. A noter aussi qu’en marge de la manifestation artistique, la Maison de la culture de Béchar organise, parallèlement dans les matinées, des conférences animées par des professeurs universitaires en rapport avec la musique Diwane. A noter enfin que 160 invités sont présents à ce rendez-vous artistique, dont l’audience s’élargit d’année en année, et rehaussé cette fois-ci par la présence de l’humoriste Bétissam, l’artiste et comédien Abdenour Chelouch, le réalisateur Larbi Lakhal et le chanteur Djamel Laroussi.
Source: M. Nadjah, El Watan.