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Grande vallée façonnée par l’Oued portant le même nom, la Saoura est l’une des régions les plus attrayantes du sud algérien. Elle est limitée au Nord par les Monts des Ksour et le Haut Atlas marocain, à l’ouest par la Hamada du Draa, à l’est par les oasis du Tidikelt et au sud par le plateau du Tanezrouft. Un décor fait de paysages lunaires de la Hamada du Guir contrastés à l’autre rive par les splendides dunes dorées du grand Erg Occidental. Entre ces deux ensembles féeriques s’incrustent, tels les joyaux d’un collier, palmeraies et ksour le long du lit des Oueds.

 

  

 

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15 juin 2015 1 15 /06 /juin /2015 14:35

La jeune génération de la musique diwan, qui devra assurer la relève des anciens, a été récompensée samedi soir à Béchar, en clôture du 9e Festival national de musique diwan qui a vu le premier prix attribué à la jeune troupe Diwan gnawa El-kandoussia, de la localité de Kenadsa.
Participant à la compétition de ce festival inauguré le 8 juin, cette troupe, menée par un maâllem, âgé de 21 ans, avait présenté, lors de son passage sur scène, un son irréprochable et puissant au tbel comme au goumbri, en plus d’une grande maîtrise au chant des Bradjs et de la danse koyo traditionnelle pratiquée dans le diwan.
Le jury, présidé par le chercheur Camélia Berkani, a attribué le deuxième prix à la troupe Ouled Sidi Blel de Tindouf, menée par le maâllem Smaïl, un musicien autodidacte issu d’une région où la tradition du diwan n’existe pas et qui avait brillé sur scène par la justesse de son jeu. La troisième place est revenue, quant à elle, ex aequo aux troupes Diwan El-Bahia, pour leur proposition «scénique intéressante» ainsi qu’à El-Mechâal d’Adrar, qui ont foulé la scène pour la première fois à l’occasion du Festival. La soirée de clôture a convié sur scène la troupe locale Nassim El-Chaouq qui a revivifié sur scène le patrimoine poétique de la Saoura, avec une orchestration riche en percussion.
Cette dernière soirée du Festival a aussi vu la présentation d’une expérience musicale menée par le jeune mâallem Hakem Abdellaoui, avec des musiciens de la région, et le chanteur Nacer Aattaoui, un master class organisé avec des étudiants de Béchar, en formation à l’Institut national supérieur de musique. Lors de cette soirée de clôture, les organisateurs du Festival ont également rendu hommage au chanteur et musicien Ali Yamani, membre fondateur du groupe Essed de Kenadsa, qui lutte actuellement contre la maladie.
Le dernier groupe à monter sur la scène du stade Ennasr, et qui a marqué la fin de cette 9e édition, a présenté un programme de fusion musicale, entre reggae et musique africaine, avec le diwan comme fil conducteur, Ifrikya Spirit a joué des morceaux de son dernier album, sorti récemment.
Inauguré le 8 juin à Béchar, le 9e Festival national de musique diwan a pris fin samedi soir avec l’attribution des trois prix qualificatifs au Festival international de musique diwan, prévu à Alger du 25 juin au 3 juillet.

 

Source: El Moujahid

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15 juin 2015 1 15 /06 /juin /2015 14:33

Des spectacles musicaux à fort potentiel artistique avec une touche d’authenticité prononcée ont été présentés, une semaine durant, sur la scène du 9e Festival national de musique diwan qui continue à pâtir des mêmes problèmes d'organisation et de préservation de ce patrimoine, relèvent les observateurs.

Devant le public fidèle et très nombreux de ce festival qui a pris fin samedi, de jeunes troupes de diwan ont fait leurs premiers tours de scène, parfois devant quelques milliers de personnes, et ont impressionné leur auditoire par leur maîtrise et surtout par leur jeunesse.

La relève est déjà assurée par le premier prix de cette édition, la formation "Diwan gnawa el kandoussia" de la localité de Kenadsa, menée par un maâllem âgé de 21 ans, et qui avait produit sur scène un son irréprochable et puissant au "tbel" comme au "goumbri", en plus d’une grande maîtrise du chant et de la danse koyo.

Dans la région de Bechar, la relève formée par le doyen des praticiens du diwan de la région, Ammi Brahim, a également été présentée au public qui se disait "fière et rassuré de voir autant d’énergie et de talent" chez une jeunesse ayant un rapport "décomplexé" avec cet art découlant d’un rituel mystique, et qui a réussi à en faire un "spectacle à part entière".

Cette édition a aussi connu des spectacles empreints d’authenticité le passage de la troupe "Banga Nass El Wahat" qui a interprété un bordj en Tamazight, celui de "Dar Bahri Ouesfane", héritier d’une tradition ancestrale, ou encore celui des "Sidi Blal" qui ont perpétué la tradition de la Mhella la plus connue de Bechar, celle d’El Hadj Damou.

Ce seul événement musical d’envergure dans la région aura également été une occasion pour le public d’assister aux spectacles de groupes algériens qui se produisent très rarement à Bechar comme les Djmawi Africa, Ifrikya Spirit, ou encore les très appréciés Ouled El Hadja Maghnia et Essed de Kenadsa.

Des obstacles récurrents à la veille de la 10e édition

Un volet académique a permis d’aborder dans une série de conférences animées par des universitaires algériens la problématique des défis de la musique diwan face à la mondialisation culturelle.

Ces universitaires ont encore une fois relevé l’urgence d’une prise en charge scientifique sérieuse de ce legs patrimonial, une nécessité soulignée depuis trois ans, sans résultats.

Cependant le festival ne peut, de par son statut, faire appel à des chercheurs étrangers, dont les travaux sur le diwan sont beaucoup plus avancés, alors que l’édition internationale du festival ne propose plus de conférences.

Malgré un très grand impact sur le public que très peu de festivals en Algérie réussissent à atteindre, le festival national de musique diwan est toujours en quête de stabilité en termes de dates, de programmation et de financement.

De l’avis de plusieurs observateurs de la scène culturelle, cet événement "reste de loin l’un des plus réussis en Algérie" malgré des moyens financiers limités et des infrastructures réduites.

Ces mêmes observateurs ont par ailleurs réitéré leur proposition de programmer le festival à des dates coïncidant avec l’afflux touristique dans la région.

Comme en 2013 et 2014, les participants, universitaires et observateurs recommandent de revoir la conception de ce festival dont le potentiel reste "clairement supérieur à celui de l’édition internationale pour laquelle il ne sert que de présélection" et d’encourager davantage "la promotion des troupes au moins par la production d’albums".

 

Source: APS

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13 juin 2015 6 13 /06 /juin /2015 14:31

La jeune troupe "Diwane Gnawa El Kandoussia" de la localité de Kenadsa a brillé sur la scène de Bechar par une prestation traditionnelle présentant toutes les caractéristiques d’un bon spectacle musical. Se produisant pour la première fois en compétition lors de ce 9e Festival national de musique Diwan qui se tient à Bechar depuis lundi, cette jeune troupe a réussi, en à peine 20 minutes de passage, à émerveiller le public par son assurance, la puissance du son et la justesse de son interprétation.
Agés de 18 à 21 ans, ces jeunes amateurs de diwan se sont constitués en groupe musical en 2009 encouragés par les organisateurs du festival, la maison de la Culture de Bechar et les Mqadmine et Maalmine (maîtres spirituels) de la région qui les ont formés.
Sur scène, ce jeune groupe a produit un son irréprochable et puissant au "Tbel" comme au "Goumbri" en plus d’une grande maîtrise au chant des Bradjs et de la danse Koyo traditionnelle pratiquée dans le diwan.
Cette soirée de compétition a aussi été marquée par le passage d’une troupe nouvellement créée, "El Mechaal", venu présenter l’héritage Diwan de la région du Touat (Adrar) ainsi que la troupe "El Megzawin Gnawa" de Mostaganem qui tenté perpétue à sa manière la pratique du Maallem Mejdoub qui a posé les bases du diwan comme il est pratiqué aujourd’hui dans l’Oranie et à Bechar sans pour autant fournir une prestation correct.
Devant un public très nombreux, pas moins de 5.000 personnes, le groupe "Ouled El Hadja Maghnia" connu pour ses prestations rythmées par une grande orchestration de percussion (derbouka, Tbel et Karkabou) et un jeu de scène très dynamique et très entraînant. Le groupe a réussi à installer une ambiance survolté chez un public qui les a adoptés depuis leur premier passage à Bechar en 2011 grâce à un style se rapprochant du diwan chantant de la poésie avec la voix puissante de Youcef et leurs quatre derboukas attachées à la taille pour pouvoir danser en même temps.
Inauguré lundi, le 9e Festival national de musique Diwan se poursuivra jusqu’au 13 juin au stade Ennasr à Bechar avec encore au programme deux troupes en compétition en plus du groupe Essed de Kenadsa très attendu par le public.
Il y a lieu de rappeler qu’une ambiance des plus surprenantes, dansante et survoltée, a régné mercredi soir sur le stade Ennasr de Bechar lors d’un concert spectaculaire animé par Maallem et son groupe, qui a su faire vibrer un public pourtant réputé difficile avec un style inspiré de la musique de la région.
Le groupe a enchanté son public venu nombreux avec des textes de poètes connus dans la Saoura, des compositions propres de l’artiste et des reprises de succès comme ceux de Gaada Diwan Bechar.
Avec une orchestration riche composée de goumbri, mandole, violon, batteries, percussions et claviers, le Maallem à la voix aiguë et puissante a installé une ambiance festive chez un public "ravi d’avoir une animation musicale de qualité même si celle-ci reste rare dans la région".
La compétition du festival a été marquée lors de cette troisième soirée par le passage, empreint d’émotions et d’authenticité, de la troupe "Dar Bahri Ouesfane" de Constantine détentrice d’un rituel ancestral séculaire longtemps conservé dans un cadre familial restreint tout en étant très connu dans la ville.
Pour ce passage, le patriarche et chef de troupe Mohamed El Hadi Hachani a fait monter sur scène un instrument du diwan aujourd’hui rarement utilisé, le "kerketou", petite percussion jouée avec de longues baguettes.
Chantant en langue Haoussa, parlée en Afrique de l’Ouest, la fluidité de l’interprétation du chant du Koyo Bango (chanteur) et son aisance avec cette langue témoignent l’authenticité de son répertoire et de sa préservation.
Les troupes "Diwan El Bahia" d’Oran et "Ahl Diwan" de Mascara ont reproduit sur la scène du stade Ennasr, chacun à sa manière, la tradition des diwan de l’Oranie dans une prestation oscillant entre la pure tradition des confréries et une vision plus spectaculaire de cette musique.

Obligation de rentabilité et d’autofinancement pour les festivals culturels

L’universitaire Mohamed Tahrichi a appelé jeudi à Bechar, à "sortir les festivals culturels du financement exclusif de l’Etat" et de les orienter vers "un autofinancement productif" pour les faire participer au développement économique local.
Au cours d'une conférence, dans le cadre du 9e Festival national de musique diwan, ce chercheur au Centre national de recherche préhistorique anthropologique et historique (Cnrpah) a plaidé l'"implication du secteur privé" dans le financement des événements culturels qui doivent, dit-il, prouver leur la "rentabilité".
Saluant l’effort des pouvoirs publics pour créer et accompagner les événements culturels, cet enseignant à l’université de Bechar a relevé "la fragilité" des festivals algériens dont la plupart sont à la veille de leur 10e édition et qui peuvent se retrouver "sans ressources" et "menacés de disparaître" dans une situation de crise économique.
Pour lui, cette dépendance financière ne produit qu’une "masse de dépenses supplémentaires réparties entre les participants sans aucune valeur ajoutée au développement locale...", a-t-il dit, regrettant, par ailleurs, l’aspect "purement festif" d'événements "ponctuels", sans impact réelle sur la culture.
Les festivals devraient, aux yeux de Mohamed Tahrichi, "collecter" et "archiver" les musiques traditionnelles, "proposer" des classements au niveau national et international, "assurer" une large diffusion des genres concernés pour créer, à tout le moins, un référentiel complet de la musique algérienne. Selon lui, les évènements culturels et autres festivals existant en Algérie n’assurent pas cette fonction, "complètement" absente, même, de leur conception, laissant la recherche scientifique dans différents styles de musiques traditionnelles du sud algérien, par exemple, aux chercheurs étrangers.
Interrogé sur les risques que fait courir une globalisation culturelle agressive aux cultures locales, Mohamed Tahrichi a estimé qu'"une communauté (quelle qu'elle soit) ne peut diffuser et promouvoir un bien culturel, sans qu'elle soit le producteur ou le propriétaire" de ces biens.

 

Source: El Moujahid.

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13 juin 2015 6 13 /06 /juin /2015 09:46

BECHAR - Les musiques Becharies entre diwan et style inspiré du ghiwan ont assuré dans la soirée de vendredi un spectacle survolté et festif grâce à plusieurs praticiens du diwan de tout âges confondus et le groupe "Essed" de Kenadsa qui a attiré un public très nombreux.

Se produisant lors de la dernière soirée de compétition du 9ème Festival national de musique diwan, inauguré lundi à Bechar, la troupe "Sidi Blel" de Bechar détentrice du rituel et de la tradition de Damou El Hadj très connu dans la région a reproduit sur scène une partie des us et coutumes de cette confrérie.

Cette troupe, qui avait présenté sur scène en 2014 la "Mhella" familiale (coffre contenant les instruments du diwan), a reproduit cette année une partie du rituel Migzawa (rites et chants en rapport avec la chasse) dÆune manière très réaliste qui a reçu un accueil mitigé de la part des connaisseurs même si le public de Bechar était "ravi de revoir sur scène un rituel qui lui est familier".

Ne faisant de la scène que depuis deux ans, cette confrérie du diwan active à Bechar depuis 1962 selon son Mqeddem Mhammed Damou qui a expliqué avoir un rapport "décomplexé" avec la scène où il nÆhésite pas à "montrer une partie du rituel à chaque passage".

La scène du stade Ennasr a également vu se produire une jeune troupe de Kenadsa dont la moyenne dÆâge ne dépasse pas les 12 ans et qui a été encadrée durant une année par la maison de la Culture de Bechar et le Mqeddem Ammi Brahim qui a travaillé avec ces adolescents pour leur transmettre les techniques de chant, de danses, de jeu de goumbri et quelques bradjs.

Sur scène le Mqeddem a accompagné au goumbri ses jeunes élèves qui ont interprété "Sidi Lyoum" devant quelques milliers de spectateurs qui ont exprimé leur grande fierté de voir "la relève assurée". Le temps de deux bradjs le vieux, Mqeddem âgé de 82 ans, a remis son goumbri à son jeune musicien et a humblement accompagné la troupe au karkabou, un geste particulièrement apprécié par le public et les connaisseurs.

Invité le plus attendu de chaque édition, le groupe Essed de Kenadsa sÆest produit devant un public déchaîné de plus de 8000 personnes qui a fait le déplacement de plusieurs localités de la région spécialement pour le concert de cette troupe qui connaît un très grand succès dans la Saoura.

SÆinspirant beaucoup du Ghiwan marocain, cette troupe menée par Lahcen Bestam a présenté plusieurs titres de son dernier album sorti récemment "Elli aad sghir yetaallem ou yekra" (celui qui encore jeune doit apprendre et étudier) ainsi que de vieux succès de ses précédents opus.

Avec une orchestration riche en percussions (tumba, batterie, bendir et karkabou) soutenant une mélodie alliant le son de la mandole électrifiée à multi-effet, du clavier à celui du goumbri joué par le prodige de Bechar Maallem Hakem Abdellaoui, "Essed" chante une poésie populaire particulièrement engagée qui sÆinscrit dans la mouvance du groupe marocain "El Mchaheb".

Inauguré le 8 juin à Bechar, le 9ème Festival national de musique diwan prendra fin lundi soir avec un concert du groupe "Ifriqya Spirit" et la cérémonie de remise des prix aux trois lauréats sélectionnés pour prendre part au festival international prévu du 25 juin au 3 juillet à Alger.

Source: APS.

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11 juin 2015 4 11 /06 /juin /2015 09:53

Une ambiance des plus surprenantes, dansante et survoltée, a régné sur le stade Ennasr de Bechar lors d’un concert spectaculaire animé mercredi soir par Maallem Medjbar et son groupe, qui a su faire vibrer un public pourtant réputé difficile avec un style inspiré de la musique de la région.

Invité en tête d’affiche par le 9e Festival national de musique diwan qui se tient à Bechar depuis lundi, le groupe a enchanté son public venu nombreux avec des textes de poètes connus dans la Saoura, des compositions propres de l’artiste et des reprises de succès comme ceux de Gaada Diwan Bechar.

Avec une orchestration riche composée de goumbri, mandole, violon, batteries, percussions et claviers, le Maallem à la voix aigue et puissante a install une ambiance festive chez un public "ravi d’avoir une animation musicale de qualité même si celle-ci reste rare dans la région".

La compétition du festival a été marquée lors de cette troisième soirée par le passage, empreint d’émotions et d’authenticité, de la troupe "Dar Bahri Ouesfane" de Constantine détentrice d’un rituel ancestral séculaire longtemps conservé dans un cadre familial restreint tout en étant très connu dans la ville.

Pour ce passage, le patriarche et chef de troupe Mohamed El Hadi Hachani a fait monter sur scène un instrument du diwan aujourd’hui rarement utilisé, le "kerketou", petite percussion jouée avec de longues baguettes.

Chantant en langue Haoussa, parlée en Afrique de l’ouest, la fluidité de l’interprétation du chant du Koyo Bango (chanteur) et son aisance avec cette langue témoignent l’authenticité de son répertoire et de sa préservation. Les troupes "Diwan El Bahia" d’Oran et "Ahl Diwan" de Mascara ont reproduit sur la scène du stade Ennasr, ch cun à sa manière, la tradition des diwan de l’Oranie dans une prestation oscillant entre la pure tradition des confréries et une vision plus spectaculaire de cette musique.

Inauguré lundi à Bechar, le 9ème Festival national de musique Diwan se poursuivra jusqu’au 13 juin avec encore au programme cinq troupes en compétition et des invités très attendus du public comme le groupe Ouled El Hadja Maghnia, Ifriqya Spirit ou Essed de Kenadsa.

 

Source: APS

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10 juin 2015 3 10 /06 /juin /2015 09:57

La première soirée du festival a été marquée par les prestations de la troupe Sahraoui El-Amel et de la superbe formation algérienne Djmawi Africa. La troupe Gnawa El-Asr de Aïn Témouchent a inauguré la compétition, en se produisant devant le jury de cette 9e édition, présidée par la chercheuse Kamilia Berkani.

La 9e édition du Festival national de la musique diwane de Béchar s’est ouverte, avant-hier soir, au stade Ennasr. La troupe El-Amel, venue du Sahara occidental, a inauguré la soirée, en présentant des chants en langue hassaniya, portés par un instrumentarium qui mêle modernité et tradition où l’on retrouve notamment la guitare électrique, le tbel, le clavier et le tidinit. En plus de cet instrument rectangulaire à quatre cordes, introduit en 1993, la troupe emprunte ses danses et ses chorégraphies aux Reguibet, une tribu d’origine berbère. Place ensuite à la compétition avec la troupe Gnawa El-Asr de Aïn Témouchent, première à se produire devant le jury présidé, cette année, par la chercheuse, Kamilia Berkani. Lors de sa prestation pas toujours convaincante, l’association témouchentoise a repris différents bradjs (morceaux), à l’exemple de Boulali, Maro, Sayo, Megzou et Baysama. Ce qui a attiré l’attention dans cette proposition artistique est l’utilisation de deux guembris, qui produisent le même son. Le chef de la troupe nous a expliqué que cette pratique est courante dans leur diwan (rituel). La dernière partie de la soirée a été animée par Djmawi Africa, un groupe qui a réussi à asseoir une notoriété en proposant un son qui lui est propre, fruit d’une recherche qui s’inspire des musiques traditionnelles du Maghreb et qui demeure d’une grande ouverture sur les sonorités du monde. La formation a parfaitement su créer un lien avec le public du festival, en reprenant des titres qui figurent sur leurs deux albums Mama et Avancez l’arrière. L’interaction avec les spectateurs, le jeu impeccable et le talent des acolytes de l’instrumentiste et chanteur Djamil Ghouli… sont autant d’éléments qui ont compté lors de cette belle performance. Auparavant, la Place de la république a été le théâtre de prestations de plusieurs troupes pratiquant le diwane, notamment Banga Nass El-Wahat, Sidi Blal de Béchar et Gnawa El-Asr de Aïn Témouchent. Outre la compétition où douze troupes concourent pour les trois premières places leur permettant de se produire au Festival international de la musique diwane d’Alger (prévu à la fin de ce mois), et des concerts d’artistes reconnus comme le groupe Essed de Kenadessa ou la géniale formation Ifrikya Spirit, le Festival, qui se poursuivra jusqu’au 13 juin, propose un cycle de conférences à la Maison de la culture, entamé hier matin. Des universitaires et chercheurs proposeront des communications qui tourneront autour du thème de “la musique diwane et les défis de la mondialisation culturelle”.

 

Source: S. K., Liberte.

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10 juin 2015 3 10 /06 /juin /2015 08:02

Tant attendu à Béchar et même dans la région, pour être la seule grande manifestation culturelle officiellement instituée, le festival culturel national de la musique diwan bat son plein, avec un riche programme concocté pour cette 9e édition et placée, cette année, sous le slogan «Le Diwan et les défis de la mondialisation culturelle», en référence à toutes ces mutations culturelles que notre société subit et à laquelle il est impératif de faire face pour sauvegarder notre patrimoine matériel et immatériel, dont justement la musique diwan. Vingt et une troupes, dont 12 sont en compétition pour décrocher les trois premiers prix du jury, présidé par Kamélia Berkani, docteur en anthropologie de la musique, se succèdent sur la scène depuis le coup d’envoi officiel de cette manifestation, donné le 8 juin (et qui durera jusqu’au 13 juin prochain) et à laquelle le public venu très nombreux, aura déjà vu défiler, la troupe El-Amal, de la wilaya de Laayoun de la RASD et invitée d’honneur du festival, avec sa traditionnelle «Medha» et des chansons modernes inspirées du patrimoine local, ainsi que Gnawa El Asr d’Aïn Témouchent et Banga Nass El Wahat de Ouargla, toutes deux en compétition. Les soirées sont animées par des groupes de musique bien connus, à l’exemple de Djmawi Afrika, de renommée nationale et internationale et qui a su aisément obtenir l’adhésion du public, lors de la soirée d’ouverture du festival, autant que cette formation musicale de la wilaya de Béchar, Saharienne Béchar, connue pour sa diversité rythmique, son répertoire puisé dans le creuset du patrimoine de la région de la Saoura. Bien-entendu, des conférences sont animées par des chercheurs en ce genre musical et dont la thématique pivote autour des défis que cette musique a à relever, face au risque de destruction de ses spécificités et dans le cadre de cette mondialisation culturelle. Des thèmes comme «Festivilisation» des identités culturelles territoriales sous une ère globalisée : le cas de la musique Diwan, l’aspect spirituel dans la musique Diwan ou encore comment des inspirations artistiques libres deviendront des aspirations identitaires modélisées.
Le stade En Nasr vibrera encore au rythme des troupes en compétition, mais aussi à l’occasion des soirées animées, à titre d’exemple, par la troupe Diwan Ammi Brahim, dont le Mâalem a côtoyé plusieurs générations et demeure une véritable encyclopédiede la musique diwan dans la région de Béchar, les Jaristes, groupe oranais connu pour sa diversité musicale qui fusionne entre le rock et le pop, et entre les musiques traditionnelles, le célèbre Mâalem M’Jerber qui se bat popur révolutionner la musique Diwan, tout en gardant son aspect sacré et spirituel, Wlad Bambra ou encore Essed, formation musicale de Kénadsa, connue pour son genre musical «El Ghiwane».
En clôture de cette rencontre culturelle, est attendu, Ifrikia Spirit, ce groupe de musique afro-gnawa. Il ne va pas sans dire que le public des localités de Kénadsa, Igli et Taghit pourra assister à des représentations musicales organisées à son intention, dans le cadre de ce festival de la musique diwan, que certains admirateurs, souhaiteraient qu’il soit représenté dans le cadre de prochaines manifestations culturelles maghrébines.

 

Source: R. Bezza, El Watan.

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9 juin 2015 2 09 /06 /juin /2015 08:05

La troupe de musique sahraouie "El Amel" (L’espoir), reproduisant sur scène l’héritage culturel sahraoui, et le groupe Djmawi Africa ont ouvert lundi soir à Bechar le 9ème Festival national de musique diwan.

Le public du stade Ennasr a eu l’occasion de découvrir sur scène un pan de la musique traditionnelle de la République arabe sahraouie démocratique (Rasd), invité d’honneur du festival, chanté dans la langue hassania et porté par la mélodie du tidinit (instrument à cordes de conception récente proche du goumbri et du N’goni) et le rythme tbel féminin.

Cette troupe qui défend dans ses textes la cause de la libération de la Rasd a aussi introduit à sa musique des instruments plus modernes comme la guitare ou les claviers en plus de faire monter sur scène les danses, musiques et costumes des "rguibates" (tribus d’origine berbère) dont "El Haoul" présentés par des femmes comme l’explique le musicien Mohamed Mohamed Essalek.

La première soirée du festival a également vu se produire le groupe Djmawi Africa, devant quelques centaines de spectateurs, et qui a réussit à séduire le public bechari avec les succès de ses deux derniers albums "Mama" et "Avancez l'arrière".

Avec leur jeu de scène dynamique et leur grand sens de la communication avec le public les compagnons d’Ahmed Djamil Ghouli ont su interagir avec des spectateurs, pourtant réputés difficiles et exigeants,avec un style qui s'inspire autant de musique maghrébine que du reggae avec des influances de jazz, pop et de rock.

La compétition du festival a aussi été inaugurée par un premier passage de la troupe "Gnawa El Aasr" de Ain Timouchent qui a interprété, devant le jury présidé par la chercheure Camélia Berkani, un enchaînement d’extraits de plusieurs bradjs du diwan sans pour autant susciter l’intérêt du public.

Plus tôt dans la journée, le festival a organisé de petits spectacles de rue animés par des troupes de diwan, prenant part à la compétition, venues de Ouargla, Bechar, Blida et Ain Timouchent pour annoncer l’événement dans les rues de la ville.

Inauguré lundi, le 9ème Festival national de musique diwan se poursuivra jusqu’au 13 juin à Bechar avec encore au programme 11 troupes en compétition et des invités comme les Jaristes, Essed et Ifrikya Spirit ainsi qu’une série de conférences sur le thème "La musique diwan et défis de la mondialisation culturelle".

 

Source: http://www.radioalgerie.dz/

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7 juin 2015 7 07 /06 /juin /2015 07:52

La jeune scène musicale algérienne partira à la rencontre du public de Bechar et des troupes et confréries de musique Diwan à la faveur du 9e Festival national de musique Diwan prévu du 8 au 13 juin dans la capitale de la Saoura.

Connu pour attirer un public très nombreux assoiffé de musique et de découverte, le seul grand événement musical annuel de la région propose cette année encore à des groupes de différentes régions du pays comme les "Djmawi Africa", "Ifriqya Spirit" ou encore "Les Jaristes" d'aller à la rencontre de leurs fans du sud algérien.

Invité d'honneur de cette édition, la République arabe sahraouie démocratique (RASD) ouvrira le bal au stade Ennasr avec la troupe "El Amel".

Comme lors des précédentes éditions, le festival organise une compétition entre 12 troupes de Diwan venues de l'Oranie, du nord sahara, de Constantine ou encore de Blida qui se disputeront les trois première places les qualifiant à la participation au Festival international de musique Diwan prévu à Alger à partir du 25 juin.

La scène du festival accueillera, comme à l'accoutumée, les lauréats de son avant dernière édition ainsi que des groupes locaux qui connaissent un franc succès dans la région et au delà, à l'instar de la troupe "Essed".

Des conférences animées par des chercheurs du Centre national de recherche préhistorique, anthropologique et historique (CNRPAH) et des universitaires, et une exposition d'instruments de la musique Diwan, sont également programmées en parallèle aux prestations musicales.

Grand potentiel créatif et manque de moyens et d'infrastructures

A la veille de sa dixième édition, ce festival reconnu pour son grand impact sur le public local et son rôle dans la découverte de talents en quête de promotion, reste de l'avis des observateurs "bridé" et forcément "réduit" à la seule fonction de sélection des candidats au festival international de Diwan d'Alger.

C'est en effet, la scène du stade Ennasr qui avait révélé de jeunes talents musicaux et qui, malgré un grand potentiel, peinent encore à trouver des débouchées en termes de "formation pour la scène" ou d' "édition des albums", ainsi que le souhaitent les artistes primés précédemment par le jury de Bechar.

D'ailleurs, de nombreux observateurs de la scène bécharoise de Diwan préconisent la suppression de la compétition, au profit de l'encadrement des ces jeunes talents, tout en organisant le festival à des dates qui coïncident avec l'afflux des touristes algériens dans la région pour donner plus de visibilité aux artistes qu'il accueille.

Mais pour les organisateurs, les moyens financiers limités et le manque d'infrastructures et d'équipements techniques dans la wilaya reste le principal frein pour développer une version plus élaborée de ce festival, à même d'enclencher une dynamique économique tournée vers le tourisme culturel.

Pourtant ce festival reste le seul événement musical totalement dédié au Diwan, en plus d'être l'unique rendez-vous artistique de la région -à grand potentiel touristique- qui attire souvent un public très nombreux, rappellent-ils avec pertinence.

 

Source: APS.

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7 juin 2015 7 07 /06 /juin /2015 07:46

La capitale de la Saoura s’apprête à accueillir, à partir de lundi 8 au samedi 13 juin, la 9ème édition du festival de la musique traditionnelle «Diwane». La population de Béchar va donc vivre pendant six jours au rythme de cette musique au stade Nasr de Béchar.

Il faut rappeler que cette manifestation culturelle et artistique est l’unique événement attendu par la population locale qui attend avec enthousiasme ce rendez-vous annuel pour se divertir et briser ainsi la disette culturelle qui règne toute l’année durant. 200 personnes entre troupes et personnalités invitées participeront à cet événement. Les troupes musicales viennent de plusieurs régions du pays notamment d’Alger, d’Oran, de Blida, de Témouchent, de Tindouf et, pour la première fois, d’Adrar.

A l’issue de la compétition, présidée par un jury composé de cinq membres, les trois troupes lauréates seront retenues pour participer au Festival international de la musique Diwane qui se tiendra au mois de juillet à Alger. Selon le commissaire du festival, les organisateurs de cette 9ème édition vont pouvoir suggérer des recommandations pour intégrer les prochains festivals de Diwane de Béchar dans le cadre des manifestations culturelles maghrébines dans le but de pouvoir bénéficier des avantages liés aux déplacements inter maghrébins et des visites à Béchar des conférenciers célèbres spécialisés dans ce genre de musique. En marge du festival, des conférences portant sur le même thème seront animées à la Maison de la culture Kadi Mohamed par des professeurs et des chercheurs.

Source: M. Nadjah, El Watan.

 

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