BÉCHAR ET LA RÉGION DE LA SAOURA
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Béchar, ville du sud-ouest algérien, capitale de la région de la Saoura, une région féerique du grand
sud algérien à découvrir absolument !
Inaugurée en septembre 1990, l’université de Bechar, qui n’était à ses débuts qu’un centre universitaire, est en passe de devenir un véritable pôle universitaire régional au vu de son développement, de l’extension de ses structures et au nombre important des disciplines enseignées.
Afin d’atteindre l’objectif d’une couverture scolaire à 100% et de rattraper les retards cumulés en matière d’infrastructures scolaires, les autorités locales de la wilaya de Bechar ont mobilisé une enveloppe financière conséquente sur une période de 5 ans (2005-2009) et évaluée à 5.693.934.000 DA.
Cela a permis de combler le déficit en salles de classe, de dégager un surplus confortable pour faire face à la demande croissante, mais surtout de réaliser des écoles dans les localités enclavées afin d’éradiquer le phénomène de la déperdition scolaire dû principalement à l’éloignement de certaines localité et à la rareté du transport scolaire et ce même si ce problème a connu un début de solution puisque plusieurs communes et localités ont bénéficié de bus scolaires. Ce qui a réduit le taux de la déperdition scolaire liée généralement aux conditions sociales et l’éloignement. Aujourd’hui, le taux d’occupation par salle est de 30 élèves soit l’un des plus faibles d’Algérie pour un nombre d’élèves global de 66.125 élèves dont près de la moitié sont des filles, un vrai succès quand on connaît le caractère conservateur de la région. La répartition des élèves entre les 3 paliers se présente ainsi: 34.898 élèves dans le primaire, 22.607 élèves dans le moyen et enfin le cycle secondaire renferme en son sein quelque 8.710 élèves. Ce taux là s’explique par l’effort considérable consenti en matière de réalisation d’infrastructures scolaires. La wilaya de Bechar compte actuellement 146 écoles primaires réparties sur 21 communes, 44 CEM, 14 lycées et 2 lycées techniques. Le semi–internat est assuré dans 8 établissements et l’internat dans 18 établissements entre CEM et lycées en plus de 125 cantines scolaires. Le programme prévisionnel pour l’année en cours a permis aux responsables d’inscrire 7 écoles primaires, 6 lycées et 10 CEM. En outre, sont, également, inscrits 56 classes en extension, 22 cantines scolaires pour le primaire ; 41 salles en extension pour le moyen, et, enfin, 3 internats primaires et 5 demi-pensions. A noter que tout ce programme est en voie d’achèvement. Les projets inscrits durant cette année portent sur la réalisation de 3 écoles primaires, 2 lycées et 3 CEM. Les infrastructures sportives dans les écoles, CEM et lycées ne sont pas en reste puisque toutes les écoles sont équipées de stade Matico, soit 70 terrains réalisés et 60 autres en cours de réalisation ou en voie d’achèvement en plus des terrains de jeu dans tous les CEM. Cela démontre l’intérêt particulier accordé à l’éducation et au développement du sport. Par ailleurs, il existe une bonne couverture sanitaire dans les établissements scolaire. On dénombre 10 unités de soins opérationnelles. En matière de solidarité scolaire, elle a touché 31.000 élèves sur les 66.250 scolarisés. Ils ont tous bénéficié de l’aide des 2.000 DA, de livres scolaires, d’effets vestimentaires, de trousseaux scolaires et 800 d’entre eux ont bénéficié de paires de lunettes. D’autre part, les conditions climatiques particulières de la wilaya ont poussé les responsables à équiper tous les établissements scolaires du système de climatisation. Cette opération a déjà touché tous les lycées et CEM alors que concernant les écoles, elle est en voie d’achèvement. Ceci met au grand jour les efforts déployés par l’Etat en matière d’éducation en général et l’intérêt particulier des autorités locales pour ce secteur vital. Une autre opération de grande importance est en cours de réalisation et qui consiste en la réhabilitation et le renouvellement des équipements dans certains établissements scolaires. Cette opération a nécessité une enveloppe financière de 26 milliards.
Source: B. Soufi, La Voix de l'Oranie.
La problématique de l’investissement privé dans la région de la Saoura se pose avec acuité malgré les énormes potentialités que enferme cette wilaya, tant minières, agricoles, que dans la PME/PMI. Les opportunités et les volontés existent, mais les textes régissant le code de l’investissement dans toutes ses formules (ANDI, APSI et CALPI) ne différencient pas les modalités d’investissement dans le Nord et le Sud du pays lequel, par sa complexité, sa particularité et son éloignement des centres d’échanges et de commercialité, mérite une attention particulière de la part des pouvoirs publics.
Un régime spécifique s’impose pour favoriser, accompagner et aider les éventuels investisseurs dans ces régions du sud. L’état doit s’investir davantage pour lever ces inégalités et mettre à pied d’œuvre un nouveau dispositif, introduire de nouveau mécanismes et mettre en place des mesures incitatives pour créer une nouvelle dynamique et lever toutes les entraves qui paralysent le décollage de l’investissement dans tous les secteurs. Afin de mettre toute la lumière sur les difficultés rencontrées par les opérateurs privés dans la wilaya de Bechar, le président de la chambre du commerce et de l’industrie, la Saoura, Hammadi Othmane, a bien voulu répondre à nos interrogations.
Propos recueillis par B. Soufi, La Voix de l'Oranie
Avec un trafic aérien domestique de 25 114 passagers enregistrés en 2007, un nombre de 1886 pèlerins transportés en vol direct à Djedda (Arabie saoudite), l'atterrissage de 694 aéronefs sur le tarmac de l'aéroport et, enfin, une exploitation de 90 920 kg de fret, l'aérogare Boudghène Ben Ali Lotfi affiche une ambition légitime de se classer parmi les grands aéroports du pays.
Mais l'ambition est toutefois contrariée par plusieurs facteurs. D'abord, il vient de se doter d'un certain nombre d'équipements, parmi lesquels l'on cite volontiers l'acquisition d'un scanner qui a été récemment installé au niveau du tri des bagages. Cela sera suivie dans les prochains jours, selon la direction de l'aérogare, par l'installation d'une « badgeuse » pour la confection de badges distinctifs pour le personnel circulant dans l'enceinte de l'aérodrome, d'un système de télésurveillance, d'un scanner à main et d'un portique détecteur de métaux à l'embarquement. Mais la direction aéroportuaire vient de proposer à sa tutelle l'extension de l'aérogare en perspective d'une relance certaine du trafic aérien dans les prochaines années. La proposition a, semble-t-il, été retenue puisque une enveloppe de 816 000 000 DA vient d'être dégagée pour renforcer une piste secondaire et ses annexes et dont les travaux, confiés à une entreprise italienne, vont être incessamment entamés, déclare le directeur de l'aéroport. Outre la réalisation de la piste secondaire, des travaux d'un chemin de ronde pour inspection de l'enceinte aéroportuaire d'une distance de 9 200 m/linéaire seront effectués avec une double clôture dotée d'un éclairage du périmètre de l'enceinte. Mais, malgré ces réalisations infrastructurelles envisagées, l'aéroport Boudghène Ben Ali Lotfi, opérationnel depuis 1954, à vocation internationale, connaît une régression du trafic aérien. En l'an 2000, il desservait 8 destinations. Actuellement, il ne dessert que deux seulement (Alger et Oran). Ce recul est expliqué par les successives augmentations des tarifs de voyages intervenues au cours des dernières années et jugées inaccessibles à la majorité des voyageurs. Seuls les fonctionnaires de l'Etat en mission ou quelques opérateurs économiques sont en mesure de s'offrir un transport aérien.
En plus, fait-t-on remarquer avec insistance, l'arrivée tardive des appareils d'Air Algérie à Bechar (2 heures du matin, vol d'Alger), posant un problème d'hébergement aux passagers à leur arrivée, dissuade les plus fervents utilisateurs de ce mode de transport. Par contre, on souligne avec force les commodités modernes en matière d'accueil et d'information mises à la disposition des clients de la compagnie. Mais la direction de l'aéroport ne se gêne plus pour affirmer que l'ambition affichée pour faire de cet aéroport rénové un grand pôle, de dimension internationale, est malheureusement contrecarrée par le nombre réduit des aéronefs qui atterrissent sur le tarmac de la piste de l'aérodrome, des deux destinations desservies actuellement (Alger et Oran) et surtout l'adoption d'une programmation inadaptée et décriée des horaires de vols.
Source: M. Nadjah, El Watan.
Le nouveau dispositif d'aide à l'insertion professionnelle est applicable à partir d'aujourd'hui, rompant ainsi avec l'ancien qui, selon une source, n'aurait pas donné les résultats escomptés après plusieurs années d'expérience.
Le nouveau viserait, d'après cette même source, à encourager et à promouvoir l'emploi des jeunes à travers des programmes de formation-emploi et de recrutement. Trois catégories de demandeurs d'emploi sont ciblées. La première visée est constituée de jeunes diplômés de l'enseignement supérieur et de techniciens supérieurs issus des établissements de formation professionnelle. La deuxième concerne les jeunes sortant de l'enseignement secondaire, des centres de formation professionnelle ou ayant suivi un stage l'apprentissage. En fin, la troisième touche les jeunes sans formation ou qualification. Dans les modalités pratiques, l'insertion des trois catégories de jeunes donne lieu à l'établissement de contrats établis entre l'employeur ou l'organisme formateur et le bénéficiaire. Les jeunes, qui doivent être âgés entre 18 et 35 ans et inscrits au préalable comme demandeurs d'emploi auprès de l'agence locale de l'Emploi, sont placés auprès des entreprises (publiques et privées) ou des administrations publiques. Ils perçoivent une indemnité mensuelle dont le montant n'a pas été précisé. Mais, on ajoute cependant que l'indemnité servie aux trois catégories citées serait avantageuse. Le dispositif d'emploi est soutenu par une contribution financière de l'Etat. Par ailleurs, les employeurs qui assurent une formation aux jeunes vont bénéficier de mesures incitatives d'ordre fiscal, fait-on savoir. Il est également prévu un avantage en matière de prestation d'assurance sociale de maladie, de maternité ou d'accident de travail ou maladie professionnelle. On relève aussi des actions de formation, de recyclage et de perfectionnement organisées au sein de l'entreprise dotée de structures à cet effet au profit du jeune inséré. Par ailleurs, on indique que le nouveau dispositif, applicable à partir d'aujourd'hui, se distingue par la spécialisation en rapport avec la formation et la qualification du candidat. Si ce dernier satisfait aux conditions contractuelles édictées, son employeur pourra lui renouveler son contrat pour une durée de trois années consécutives, ce qui induit une expérience professionnelle tant recherchée par le jeune demandeur d'emploi. L'Agence d'emploi de la wilaya, qui dispose actuellement de locaux inadaptés à sa mission et qui connaît une fébrilité inaccoutumée, mène, nous a-t-on affirmé, une campagne d'explication du dispositif à travers la wilaya, car elle centralise, avec ses antennes des communes, les offres d'emploi qui émanent des entreprises publiques ou privées implantées dans la wilaya.
Source: M. Nadjah, El Watan.
En vue de rapprocher l’administration locale des populations, le wali de Bechar vient d’instaurer un numéro vert, par lequel le citoyen pourra contacter le cabinet de la wilaya, pour poser les problèmes qui préoccupent la société ou soulever un fait important touchant ou portant préjudice à son environnement social.
Cette initiative vise à prendre en charge, de manière effective, les préoccupations majeures des citoyens et leurs autres doléances, pour contourner toutes formes de laxisme ou de bureaucratie. Ce numéro vert sera opérationnel, à partir du samedi prochain et le cabinet est chargé par la wilaya de recevoir ces doléances pour les transmettre ensuite au wali. Ce numéro vert qui constitue une première expérience dans les annales de l’administration locale algérienne, ne prend en compte que les problèmes et les doléances ayant trait à l’intérêt général et nullement les revendications personnelles. Ce nouveau pont entre l’administration locale et les citoyens permettra à l’avenir de répondre réellement et objectivement aux attentes et préoccupations immédiates des populations, soumises souvent à de véritables parcours du combattant avant de transmettre leurs messages aux autorités locales. Un exemple à méditer.
Source : B. Soufi, La Voix de l'Oranie.
Les risques de contamination bactériologique, qui représentent 90% des intoxications alimentaires, surtout en période estivale et dans les zones habituées aux grandes chaleurs, ont fait l’objet d’une journée d’études et d’information, hier mercredi, à l’université de Bechar.
Source : B. Soufi, La Voix de l'Oranie.