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Grande vallée façonnée par l’Oued portant le même nom, la Saoura est l’une des régions les plus attrayantes du sud algérien. Elle est limitée au Nord par les Monts des Ksour et le Haut Atlas marocain, à l’ouest par la Hamada du Draa, à l’est par les oasis du Tidikelt et au sud par le plateau du Tanezrouft. Un décor fait de paysages lunaires de la Hamada du Guir contrastés à l’autre rive par les splendides dunes dorées du grand Erg Occidental. Entre ces deux ensembles féeriques s’incrustent, tels les joyaux d’un collier, palmeraies et ksour le long du lit des Oueds.

 

  

 

Archives

21 juin 2008 6 21 /06 /juin /2008 10:43
Durant ces trois dernières années, le secteur de la jeunesse et des sports a bénéficié de plusieurs opérations structurantes inscrites au titre des différents programmes de développement. Ainsi, il a été réalisé 3 piscines dont une piscine olympique à Gouraï, 2 stades en gazons, 1 stade à Kenadsa, 2 pistes d’athlétisme, des auberges de jeunes, des maisons de jeunes, des camps de jeunes, des stades combinés ou Matico dans tous les quartiers, communes et établissements, des salles omnisports tout comme il a été procédé à des travaux de réfection et de réhabilitation des anciennes infrastructures.

Beaucoup de moyens financiers ont été injectés dans ce secteur pour d’importantes réalisations à l’image des six salles polyvalentes, la salle omnisports de 500 places à Beni Abbés, l’auberge de jeunes de 50 lits également à Béni Abbés, 2 autres maisons de jeunes à Tabelbala et Erg Farradj, 3 maisons de jeunes à Kenadsa, Boukaïs et Béni Okhlef ou encore la réalisation d’un bloc d’accueil au stade.
 
Source: B. Soufi, La Voix de l'Oranie.
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21 juin 2008 6 21 /06 /juin /2008 10:42

Inaugurée en septembre 1990, l’université de Bechar, qui n’était à ses débuts qu’un centre universitaire, est en passe de devenir un véritable pôle universitaire régional au vu de son développement, de l’extension de ses structures et au nombre important des disciplines enseignées.


En effet, on recense 27 filières réparties entre 8.500 étudiants inscrits alors qu’en 2004 ils n’étaient que 4.032 étudiants. Tout comme l’éducation, l’université de Bechar accuse un surplus de places pédagogiques soit 10.500 places. Elle ne connaît pas de déficit en places pédagogiques ni en lits universitaires puisque 4 cités universitaires, d’une capacité globale de 4.800 lits, ont été réalisées dont 2 cité de 1.800 lits pour les filles, en plus de 5 restaurants universitaires. L’université de Bechar, qui couvre les régions de Naâma, Tindouf, El-Bayadh et d’Adrar, est encadrée par 330 enseignants, tous corps confondus, et dispose de 3 bibliothèques centrales d’une capacité totale de 2.000 places et d’un bloc de recherches, de 5 laboratoires en plus de la nouvelle bibliothèque ultramoderne qui vient d’être réceptionnée. Une bibliothèque qui est considérée comme un joyau architectural et dotée d’équipements de dernière génération. Cette bibliothèque est dotée de 75.000 titres pluridisciplinaires. Un auditorium de 450 places vient d’être, également, réceptionné. Il est doté, lui aussi, d’équipements high-tech permettant la vidéo–conférence et la connexion avec d’autres universités au niveau national et international. Pour faire face aux besoins croissants en places pédagogiques et en lit, un nouveau pôle universitaire est en cours de réalisation. Ce vaste projet, d’une capacité de 23.000 places pédagogiques et 8.000 lits en plus des infrastructures annexes et d’un restaurant central, une fois achevé, fera de la wilaya de Bechar un pôle régional universitaire indiscutable. Notons que toutes les cités universitaires sont équipées d’infrastructures sportives et de salles omnisports. L’université de Bechar assure, par ailleurs, la post-graduation dans 23 filières.
 
Source: B. Soufi, La Voix de l'Oranie.
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21 juin 2008 6 21 /06 /juin /2008 10:38

Afin d’atteindre l’objectif d’une couverture scolaire à 100% et de rattraper les retards cumulés en matière d’infrastructures scolaires, les autorités locales de la wilaya de Bechar ont mobilisé une enveloppe financière conséquente sur une période de 5 ans (2005-2009) et évaluée à 5.693.934.000 DA.


Cela a permis de combler le déficit en salles de classe, de dégager un surplus confortable pour faire face à la demande croissante, mais surtout de réaliser des écoles dans les localités enclavées afin d’éradiquer le phénomène de la déperdition scolaire dû principalement à l’éloignement de certaines localité et à la rareté du transport scolaire et ce même si ce problème a connu un début de solution puisque plusieurs communes et localités ont bénéficié de bus scolaires. Ce qui a réduit le taux de la déperdition scolaire liée généralement aux conditions sociales et l’éloignement. Aujourd’hui, le taux d’occupation par salle est de 30 élèves soit l’un des plus faibles d’Algérie pour un nombre d’élèves global de 66.125 élèves dont près de la moitié sont des filles, un vrai succès quand on connaît le caractère conservateur de la région. La répartition des élèves entre les 3 paliers se présente ainsi: 34.898 élèves dans le primaire, 22.607 élèves dans le moyen et enfin le cycle secondaire renferme en son sein quelque 8.710 élèves. Ce taux là s’explique par l’effort considérable consenti en matière de réalisation d’infrastructures scolaires. La wilaya de Bechar compte actuellement 146 écoles primaires réparties sur 21 communes, 44 CEM, 14 lycées et 2 lycées techniques. Le semi–internat est assuré dans 8 établissements et l’internat dans 18 établissements entre CEM et lycées en plus de 125 cantines scolaires. Le programme prévisionnel pour l’année en cours a permis aux responsables d’inscrire 7 écoles primaires, 6 lycées et 10 CEM. En outre, sont, également, inscrits 56 classes en extension, 22 cantines scolaires pour le primaire ; 41 salles en extension pour le moyen, et, enfin, 3 internats primaires et 5 demi-pensions. A noter que tout ce programme est en voie d’achèvement. Les projets inscrits durant cette année portent sur la réalisation de 3 écoles primaires, 2 lycées et 3 CEM. Les infrastructures sportives dans les écoles, CEM et lycées ne sont pas en reste puisque toutes les écoles sont équipées de stade Matico, soit 70 terrains réalisés et 60 autres en cours de réalisation ou en voie d’achèvement en plus des terrains de jeu dans tous les CEM. Cela démontre l’intérêt particulier accordé à l’éducation et au développement du sport. Par ailleurs, il existe une bonne couverture sanitaire dans les établissements scolaire. On dénombre 10 unités de soins opérationnelles. En matière de solidarité scolaire, elle a touché 31.000 élèves sur les 66.250 scolarisés. Ils ont tous bénéficié de l’aide des 2.000 DA, de livres scolaires, d’effets vestimentaires, de trousseaux scolaires et 800 d’entre eux ont bénéficié de paires de lunettes. D’autre part, les conditions climatiques particulières de la wilaya ont poussé les responsables à équiper tous les établissements scolaires du système de climatisation. Cette opération a déjà touché tous les lycées et CEM alors que concernant les écoles, elle est en voie d’achèvement. Ceci met au grand jour les efforts déployés par l’Etat en matière d’éducation en général et l’intérêt particulier des autorités locales pour ce secteur vital. Une autre opération de grande importance est en cours de réalisation et qui consiste en la réhabilitation et le renouvellement des équipements dans certains établissements scolaires. Cette opération a nécessité une enveloppe financière de 26 milliards.

Source: B. Soufi, La Voix de l'Oranie.

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21 juin 2008 6 21 /06 /juin /2008 10:29

La problématique de l’investissement privé dans la région de la Saoura se pose avec acuité malgré les énormes potentialités que enferme cette wilaya, tant minières, agricoles, que dans la PME/PMI. Les opportunités et les volontés existent, mais les textes régissant le code de l’investissement dans toutes ses formules (ANDI, APSI et CALPI) ne différencient pas les modalités d’investissement dans le Nord et le Sud du pays lequel, par sa complexité, sa particularité et son éloignement des centres d’échanges et de commercialité, mérite une attention particulière de la part des pouvoirs publics.

Un régime spécifique s’impose pour favoriser, accompagner et aider les éventuels investisseurs dans ces régions du sud. L’état doit s’investir davantage pour lever ces inégalités et mettre à pied d’œuvre un nouveau dispositif, introduire de nouveau mécanismes et mettre en place des mesures incitatives pour créer une nouvelle dynamique et lever toutes les entraves qui paralysent le décollage de l’investissement dans tous les secteurs. Afin de mettre toute la lumière sur les difficultés rencontrées par les opérateurs privés dans la wilaya de Bechar, le président de la chambre du commerce et de l’industrie, la Saoura, Hammadi Othmane, a bien voulu répondre à nos interrogations.


La voix de l’Oranie: A quoi est due, à votre avis, la faiblesse de l’investissement dans la wilaya?
Hammadi Othmane: L’absence ou la faiblesse de l’investissement, dans notre région en particulier et dans le Sud en général, s’explique par plusieurs facteurs.
D’abord, la politique appliquée actuellement en matière d’investissement n’est guère encourageante, ne tenant pas compte de la spécificité et la particularité des régions du Sud. Nous nous trouvons ainsi alignés sur les régions du nord, ce qui est illogique vu le coût élevé des charges de réalisation, de transport et les difficultés liées à l’écoulement des marchandises à cause de l’éloignement des centres d’échanges, localisés au Nord. C’est pour cela que nous demandons un régime spécifique pour le Sud, basé sur les facilités d’accès au foncier et l’allégement des charges fiscales et parafiscales, en plus des aides destinées à tous les investisseurs dans le Sud du pays. L’état a créé, soutenu et aidé l’entreprise publique, elle doit aujourd’hui favoriser, aider et accompagner l’entreprise privée qui crée la richesse et des postes d’emploi dans le sud, ce qui va permettre le développement économique du pays dans tous les secteurs et préserver notre souveraineté économique qui ne peut être sauvegardée que par les investisseurs nationaux.

- Quelles sont les contraintes rencontrées actuellement sur le terrain?
- Les textes actuels, qui alignant les régions du Nord avec les régions du Sud, n’encouragent guère l’investissement, ceci d’une manière générale. Nous demandons ainsi la promulgation de nouveaux textes spécifiques pour le Sud, basés sur des mesures incitatives et encourageantes et aussi sur des avantages qui tiennent compte de la particularité et des difficultés des régions du Sud. Il faut donc un régime dérogatoire constant et durable dans le temps pour le Sud. Ces mesures permettront même à l’avenir de désengorger le Nord.
L’autre contrainte a trait à la saturation de l’actuelle zone industrielle de Bechar, même si des efforts ont été consentis par monsieur le wali pour son assainissement et sa structuration. Bechar a besoin aujourd’hui d’une nouvelle zone industrielle viabilisée et les espaces ne manquent pas. Par ailleurs, des zones d’activité doivent être créées dans toutes les communes ou, au moins, dans chaque daïra. Il faut créer un environnement favorable à l’investissement et une nouvelle culture d’investissement où tout le monde doit s’impliquer. Il faut créer et former le créateur de richesses, l’investisseur, et pour ce faire, il faut révolutionner les mentalités et bannir à jamais les anciens réflexes qui entravent l’investissement tels les lenteurs administratives, la bureaucratie et les lenteurs dans le traitement des dossiers d’investissements.
- A ce sujet, certains ne manquent pas de remettre en cause l’actuel système bancaire…

- Les dossiers d’investissement du sud sont traités au niveau d’Alger.
Nous demandons donc la création d’une banque du sud spécialisée dans le traitement des dossiers d’investissement dans les régions sud, et ce, pour beaucoup plus de fluidité et de transparence. Nous sommes actuellement lésés du fait que nos dossiers restent longtemps à Alger pour être ensuite rejetés parfois sans motif valable. De même qu’il faut que la chambre du commerce s’implique dans le traitement de ces dossiers et doit jouer pleinement son rôle d’orientation, de proposition, de régulateur, d’accompagnateur et de conseil. L’investisseur étranger est accompagné dans son investissement en Algérie par son état et sa banque parce qu’ils savent que l’Algérie est solvable alors que, nous autres nationaux, sommes asphyxiés par nos propres banques.
C’est une concurrence déloyale. Ils n’investissent que dans les produits manufacturés ou les services, mais jamais dans l’industrie productive, à quelques rares exceptions près. L’état doit donc réagir et mettre en œuvre de nouveaux mécanismes pour relancer l’investissement national, l’encourager et l’aider.
- Vous revendiquez aussi l’allégement des charges fiscales et parafiscales…
- En général, l’Etat doit adopter une nouvelle politique fiscale incitative qui encourage l’investissement et attirer les investisseurs. Pour les régions du Sud, il faut un régime spécifique. On ne peut investir dans le Sud avec les charges fiscales actuelles. D’autres mesures doivent être aussi mises en place pour aider les entreprises qui recrutent ou emploient un effectif important, et ce, afin de préserver l’entreprise et les postes d’emploi et permettre aussi à l’entreprise de se développer. L’exonération ou l’allégement des charges dans les régions permet de créer une nouvelle dynamique. De même qu’il faut créer une nouvelle culture fiscale et parafiscale et d’instaurer de nouveaux points entre l’entreprise et l’administration fiscale basés sur la confiance et la respectabilité mutuelle.

- Quelles sont les perspectives permettant de développer le tourisme dans la région qui recèle d’énormes potentialités dans le domaine?
- Pour développer le tourisme dans la région, il faut instaurer un programme prévisionnel étalé sur 5 ou 10 ans. Il faut aussi encourager les gens à réaliser les structures d’accueil durant cette période et permettre la formation d’un personnel pour gérer ces structures. L’Etat doit faciliter à ces gens l’accès au crédit et aux facilités de caisse avec des aides complémentaires sous forme de bonus pour tous ceux qui auront respecté les cahiers des charges et réalisé des infrastructures répondant aux normes internationales en matière d’accueil, de restauration, d’hébergement et de service. Tisser ensuite des relations avec les tour-opérateurs étrangers et nationaux spécialisés qui auront la charge de proposer notre produit aux éventuels touristes.

- Et l’artisanat?
- L’artisanat est très développé dans la région; c’est une tradition ancestrale. Le problème réside dans l’écoulement du produit artisanal. Il faudrait donc réfléchir à créer de nouveaux mécanismes pour préserver ce trésor culturel, à travers la mise sur pied d’organismes ou agences chargés d’écouler ces marchandises. Il va sans dire que si les artisans parviennent par ces moyens à vivre de leurs produits et améliorer leurs conditions sociales, l’artisanat ne mourra pas et le secteur se développera nécessairement.

- Et quelles sont les contraintes qui entravent le développement de l’agriculture à votre avis?

- L’Etat a alloué des sommes considérables pour le développement de l’agriculture, soit dans le cadre du PNDA ou la mise en valeur des terres. Seulement, plusieurs bénéficiaires de ces aides n’ont rien réalisé. Là, la responsabilité du maire est entièrement engagée. C’est lui qui devait accompagner, vérifier et contrôler tous les bénéficiaires dans sa commune. Il devait donner périodiquement des statistiques sur l’évolution du programme de mise en valeur et son état d’avancement. Malheureusement ce manque ou cette absence de suivi a permis à certains bénéficiaires de détourner les aides de l’Etat. Et dire que le service fait doit être signé par le P/APC. Je suggère en ce sens l’organisation d’un séminaire périodique, regroupant les maires, pour leur inculquer les bases du management et la culture de l’investissement et du développement local. Ils doivent eux aussi prendre des initiatives créatrices de richesse dans leurs communes respectives.

- Où en est l’opération de réalisation des locaux pour jeunes?
- Sur ce point, je félicite tout particulièrement le wali de Bechar. Je dois signaler ici que la wilaya de Bechar est l’unique wilaya du pays qui a achevé ce programme. Pour les futurs bénéficiaires de ces locaux, la chambre du commerce et de l’industrie reste à la disposition de ces jeunes en matière de conseil, d’aides et d’accompagnement dans tous les secteurs d’activité. Et il faudrait instaurer dès à présent des cahiers des charges pour les futurs postulants pour ne pas voir ces locaux déviés de leurs vocations initiales.

- Un dernier mot?
- Je souhaiterais voir l’université s’adapter à son environnement et créer des filières spécifiques à chaque région. Par ailleurs, l’accord d’association avec l’UE doit prendre en compte la survie de l’entreprise algérienne et la préservation de l’économie nationale, garantes de notre souveraineté nationale. Il faut aussi se préparer à l’adhésion de l’Algérie à l’OMC en mettant tous les atouts entre les mains de l’entreprise algérienne afin qu’elle fasse face à la mondialisation. L’état doit jouer pleinement ici son rôle pour rendre performante l’entreprise algérienne qui va faire face à une concurrence déloyale et féroce.

Propos recueillis par B. Soufi, La Voix de l'Oranie


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17 juin 2008 2 17 /06 /juin /2008 21:28

Avec un trafic aérien domestique de 25 114 passagers enregistrés en 2007, un nombre de 1886 pèlerins transportés en vol direct à Djedda (Arabie saoudite), l'atterrissage de 694 aéronefs sur le tarmac de l'aéroport et, enfin, une exploitation de 90 920 kg de fret, l'aérogare Boudghène Ben Ali Lotfi affiche une ambition légitime de se classer parmi les grands aéroports du pays.

Mais l'ambition est toutefois contrariée par plusieurs facteurs. D'abord, il vient de se doter d'un certain nombre d'équipements, parmi lesquels l'on cite volontiers l'acquisition d'un scanner qui a été récemment installé au niveau du tri des bagages. Cela sera suivie dans les prochains jours, selon la direction de l'aérogare, par l'installation d'une « badgeuse » pour la confection de badges distinctifs pour le personnel circulant dans l'enceinte de l'aérodrome, d'un système de télésurveillance, d'un scanner à main et d'un portique détecteur de métaux à l'embarquement. Mais la direction aéroportuaire vient de proposer à sa tutelle l'extension de l'aérogare en perspective d'une relance certaine du trafic aérien dans les prochaines années. La proposition a, semble-t-il, été retenue puisque une enveloppe de 816 000 000 DA vient d'être dégagée pour renforcer une piste secondaire et ses annexes et dont les travaux, confiés à une entreprise italienne, vont être incessamment entamés, déclare le directeur de l'aéroport. Outre la réalisation de la piste secondaire, des travaux d'un chemin de ronde pour inspection de l'enceinte aéroportuaire d'une distance de 9 200 m/linéaire seront effectués avec une double clôture dotée d'un éclairage du périmètre de l'enceinte. Mais, malgré ces réalisations infrastructurelles envisagées, l'aéroport Boudghène Ben Ali Lotfi, opérationnel depuis 1954, à vocation internationale, connaît une régression du trafic aérien. En l'an 2000, il desservait 8 destinations. Actuellement, il ne dessert que deux seulement (Alger et Oran). Ce recul est expliqué par les successives augmentations des tarifs de voyages intervenues au cours des dernières années et jugées inaccessibles à la majorité des voyageurs. Seuls les fonctionnaires de l'Etat en mission ou quelques opérateurs économiques sont en mesure de s'offrir un transport aérien.

En plus, fait-t-on remarquer avec insistance, l'arrivée tardive des appareils d'Air Algérie à Bechar (2 heures du matin, vol d'Alger), posant un problème d'hébergement aux passagers à leur arrivée, dissuade les plus fervents utilisateurs de ce mode de transport. Par contre, on souligne avec force les commodités modernes en matière d'accueil et d'information mises à la disposition des clients de la compagnie. Mais la direction de l'aéroport ne se gêne plus pour affirmer que l'ambition affichée pour faire de cet aéroport rénové un grand pôle, de dimension internationale, est malheureusement contrecarrée par le nombre réduit des aéronefs qui atterrissent sur le tarmac de la piste de l'aérodrome, des deux destinations desservies actuellement (Alger et Oran) et surtout l'adoption d'une programmation inadaptée et décriée des horaires de vols.

Source: M. Nadjah, El Watan.

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7 juin 2008 6 07 /06 /juin /2008 08:18
Les travaux de réalisation d'un système de lagunage biologique destiné au traitement des eaux usées de la ville de Taghit (Bechar) seront lancés incessamment. Une enveloppe financière de l’ordre de 600 millions de dinars a été dégagée par la wilaya de Béchar pour la concrétisation de ce projet permettant de mettre fin aux problèmes de déversement des eaux usées sur la palmeraie millénaire de Taghit, qui compte plus de 120.000 palmiers-dattiers répartis sur une superficie globale de 960 hectares apprend-on du premier responsable de la wilaya. Cette enveloppe budgétaire, indique le wali, constitue une ressource financière très importante pour les agriculteurs de la région et est une partie intégrante du patrimoine naturel de cette région.
Les travaux de réalisation de ce système de lagunage s’inscrivent dans le cadre des efforts initiés localement pour l’amélioration du cadre de vie des citoyens et la protection de l'environnement dans cette localité à vocation agricole et touristique où vivent plus de 6.000 habitants.
Plusieurs opérations de rénovation du réseau d’assainissement ont été réalisées à Taghit et les localités qui lui sont rattachées administrativement, à savoir Zaouïa Tahtania, Zaouïa El Fougania, Berbi et Bakhti, dans le cadre du plan communal de développement, note-t-on également.

Source: El Moujahid.
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2 juin 2008 1 02 /06 /juin /2008 21:37

 

Le nouveau dispositif d'aide à l'insertion professionnelle est applicable à partir d'aujourd'hui, rompant ainsi avec l'ancien qui, selon une source, n'aurait pas donné les résultats escomptés après plusieurs années d'expérience.

Le nouveau viserait, d'après cette même source, à encourager et à promouvoir l'emploi des jeunes à travers des programmes de formation-emploi et de recrutement. Trois catégories de demandeurs d'emploi sont ciblées. La première visée est constituée de jeunes diplômés de l'enseignement supérieur et de techniciens supérieurs issus des établissements de formation professionnelle. La deuxième concerne les jeunes sortant de l'enseignement secondaire, des centres de formation professionnelle ou ayant suivi un stage l'apprentissage. En fin, la troisième touche les jeunes sans formation ou qualification. Dans les modalités pratiques, l'insertion des trois catégories de jeunes donne lieu à l'établissement de contrats établis entre l'employeur ou l'organisme formateur et le bénéficiaire. Les jeunes, qui doivent être âgés entre 18 et 35 ans et inscrits au préalable comme demandeurs d'emploi auprès de l'agence locale de l'Emploi, sont placés auprès des entreprises (publiques et privées) ou des administrations publiques. Ils perçoivent une indemnité mensuelle dont le montant n'a pas été précisé. Mais, on ajoute cependant que l'indemnité servie aux trois catégories citées serait avantageuse. Le dispositif d'emploi est soutenu par une contribution financière de l'Etat. Par ailleurs, les employeurs qui assurent une formation aux jeunes vont bénéficier de mesures incitatives d'ordre fiscal, fait-on savoir. Il est également prévu un avantage en matière de prestation d'assurance sociale de maladie, de maternité ou d'accident de travail ou maladie professionnelle. On relève aussi des actions de formation, de recyclage et de perfectionnement organisées au sein de l'entreprise dotée de structures à cet effet au profit du jeune inséré. Par ailleurs, on indique que le nouveau dispositif, applicable à partir d'aujourd'hui, se distingue par la spécialisation en rapport avec la formation et la qualification du candidat. Si ce dernier satisfait aux conditions contractuelles édictées, son employeur pourra lui renouveler son contrat pour une durée de trois années consécutives, ce qui induit une expérience professionnelle tant recherchée par le jeune demandeur d'emploi. L'Agence d'emploi de la wilaya, qui dispose actuellement de locaux inadaptés à sa mission et qui connaît une fébrilité inaccoutumée, mène, nous a-t-on affirmé, une campagne d'explication du dispositif à travers la wilaya, car elle centralise, avec ses antennes des communes, les offres d'emploi qui émanent des entreprises publiques ou privées implantées dans la wilaya.

Source: M. Nadjah, El Watan.

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31 mai 2008 6 31 /05 /mai /2008 15:49
La direction de l’Hydraulique de la wilaya de Bechar vient de bénéficier d’une enveloppe de 400 milliards de centimes, qui vient à point pour concrétiser les promesses faites par M. Sellal, lors de sa dernière visite à Bechar.

Selon le directeur de l’Hydraulique de la wilaya, le Dr Bendjemaâ Djamel, cette enveloppe consistante permettra de sécuriser les besoins de la population de la région en alimentation en eau potable, à partir de cet été. Il ajoutera, qu’en application des directives du ministre, les villes de Bechar, Kénadsa et Abadla verront enfin une répartition juste et équitable.

De même, la direction de l’Hydraulique (DHW) s’attellera à accélérer les travaux de pose de la conduite d’adduction d’eau à partir du barrage de Djorf Torba. Conduite dont la protection sera confiée à une entreprise de qualification 9. Cette protection censée lui assurer une durée de vie supérieure contre le sol corrosif. Pour ce qui est de la récupération des eaux, un tronçon présentant plusieurs fuites a été rénové sur une longueur de 2 km, près du barrage de Djorf Torba. Cet argent a permis aussi l’achat de 40 pompes au profit de l’ADE et de 4 groupes électrogènes de 1.000 KVA, pour leur assurer l’alimentation en énergie électrique, en cas de coupure de courant au niveau du barrage et de la station de pompage située à proximité de Kénadsa. Concernant le renforcement des ressources hydriques, la DHW a réalisé le forage de 20 puits, totalisant 3.500 mètres linéaires de profondeur et dont 60% sont opérationnels. C’est sur la base de toutes ces mesures entreprises et de ces achats effectués, que la DHW rassure la population sur la sécurisation de ses besoins en eau potable durant l’été prochain. Il est aussi question de la mise en service de la station flottante, qui pompera 38.000 m3/jour, ajoutés aux 20.000 m3/jour, provenant du forage de Mougheul. Ces eaux seront stockées dans des réservoirs récemment récupérés et réhabilités, dans le périmètre relevant de la 3ème RM. Abordant le sujet d’alimentation des quartiers ayant enregistré jusqu’ici des déficits en A.E.P, le Dr Bendjemâa soutient que Hay Zrigate, surnommé à juste titre «Hay El-Âtchane» (l’assoiffé), vient d’être alimenté récemment, au même titre que les quartiers «Bendahane Salem et Essalam». Pour ce qui est de la SELIS, où l’eau n’atteint le 3ème et 4ème étage que pour une durée de 20 minutes tous les 3 jours et parfois plus, le DHW avoir prévu de doter ce quartier d’une nouvelle conduite spécifique, dont l’entreprise déjà engagée sera chargée de sa pose. Quant aux logements LSP et Hay Sebban, ils seront raccordés dans un proche avenir.


Source : M. Ahmed, La Voix de l'Oranie.
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28 mai 2008 3 28 /05 /mai /2008 21:57

En vue de rapprocher l’administration locale des populations, le wali de Bechar vient d’instaurer un numéro vert, par lequel le citoyen pourra contacter le cabinet de la wilaya, pour poser les problèmes qui préoccupent la société ou soulever un fait important touchant ou portant préjudice à son environnement social.

Cette initiative vise à prendre en charge, de manière effective, les préoccupations majeures des citoyens et leurs autres doléances, pour contourner toutes formes de laxisme ou de bureaucratie. Ce numéro vert sera opérationnel, à partir du samedi prochain et le cabinet est chargé par la wilaya de recevoir ces doléances pour les transmettre ensuite au wali. Ce numéro vert qui constitue une première expérience dans les annales de l’administration locale algérienne, ne prend en compte que les problèmes et les doléances ayant trait à l’intérêt général et nullement les revendications personnelles. Ce nouveau pont entre l’administration locale et les citoyens permettra à l’avenir de répondre réellement et objectivement aux attentes et préoccupations immédiates des populations, soumises souvent à de véritables parcours du combattant avant de transmettre leurs messages aux autorités locales. Un exemple à méditer.

Source : B. Soufi, La Voix de l'Oranie.

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28 mai 2008 3 28 /05 /mai /2008 21:54

Les risques de contamination bactériologique, qui représentent 90% des intoxications alimentaires, surtout en période estivale et dans les zones habituées aux grandes chaleurs, ont fait l’objet d’une journée d’études et d’information, hier mercredi, à l’université de Bechar.


Organisée par l’association de protection des consommateurs, en collaboration avec la direction du Commerce de la wilaya de Bechar, cette journée a permis aux intervenants spécialistes de débattre des causes des contaminations et autres intoxications alimentaires, pour dire qu’elles proviennent des micro-organismes, contaminant l’aliment à la source voire lors de sa manipulation ou de sa conservation. De ce fait, des règles d’hygiène doivent être strictement observées, pour limiter les risques que représentent certains organismes pathogènes. A titre d’exemple, une population de 100 salmonelles passe à un 01 milliard en 48 heures et les troubles qu’elles provoquent, peuvent être particulièrement graves chez les enfants, les personnes âgées ou les femmes enceintes. Les spécialistes ont énuméré certaines contaminations, comme celles provenant de la viande, des œufs ou des produits laitiers, lesquels peuvent entraîner des troubles digestifs, avec pour symptômes les diarrhées, accompagnées de vomissements voire de douleurs abdominales, causées par les salmonelles. Les contaminations, par les conserves mal stérilisées, peuvent causer des intoxications botuliques, dont les conséquences sont très graves, au point de paralyser les muscles respiratoires et devenir mortelles. Les contaminations par la bactérie Listeria provoquent la listériose. Cette bactérie est présente généralement dans la croûte des fromages à pâte molle, la charcuterie, les légumes ou la viande crue. Elle peut être responsable de fausses couches chez la femme enceinte. Enfin, les contaminations des aliments par le staphylocoque (Staphylococcies Aureus), sont généralement dues à des manipulations par des personnes présentant des plaies infectées, mal protégées et qui peuvent avoir des répercutions très graves sur la santé des consommateurs. D’autres contaminations ont été évoquées, telles les contaminations par les virus de l’hépatite et des mycotoxines.
Sur la base de ces données, des recommandations et des orientations ont été arrêtées pour limiter ces risques, à savoir l’observation d’une hygiène corporelle stricte, lors de la manipulation et la cuisson des aliments, le respect des chaînes de froid et du chaud, la propreté irréprochable du matériel, des locaux de stockage des denrées alimentaires, des lieux de préparation culinaire et de distribution, le nettoyage du matériel (instruments de tranchage, batteries - mélangeurs, objets de préparation de pâtisserie, etc.), la bonne conservation des aliments, la lutte contre les rongeurs et les insectes, l’éloignement des chats et autres chiens des lieux de préparation et enfin la vérification des dates de péremption des produits utilisés ou consommés.

Source : B. Soufi, La Voix de l'Oranie.

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