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Grande vallée façonnée par l’Oued portant le même nom, la Saoura est l’une des régions les plus attrayantes du sud algérien. Elle est limitée au Nord par les Monts des Ksour et le Haut Atlas marocain, à l’ouest par la Hamada du Draa, à l’est par les oasis du Tidikelt et au sud par le plateau du Tanezrouft. Un décor fait de paysages lunaires de la Hamada du Guir contrastés à l’autre rive par les splendides dunes dorées du grand Erg Occidental. Entre ces deux ensembles féeriques s’incrustent, tels les joyaux d’un collier, palmeraies et ksour le long du lit des Oueds.

 

  

 

Archives

13 janvier 2014 1 13 /01 /janvier /2014 13:21

L’électrification des périmètres agricoles de la wilaya a bénéficié de 42 milliards de centimes au cours des deux dernières années, a-t-on appris hier au cours d’une session ordinaire de l’APW consacrée au secteur agricole.

En 2012, une enveloppe budgétaire de 12 milliards de cts a été allouée à ce secteur, suivie en 2013 par une autre allocation de 30 milliards de cts destinée également à l’électrification des périmètres agricoles mais sans retombées significatives sur la production agricole aux marchés locaux ni en termes de quantité ni en termes de qualité, note-t-on. 13 000 agriculteurs sont inscrits à la chambre agricole et près de 6 000 ont bénéficié, depuis plus d’une décennie, du soutien de l’Etat dans le cadre du PNDA.

Malgré ce soutien financier important de l’Etat au secteur agricole, la spirale infernale des prix des fruits et légumes, devenus inaccessibles à la majorité des ménagères, continue à augmenter sur les marchés locaux, mettant à rude épreuve les bourses moyennes et même supérieures. Autre sujet de préoccupation de certains agriculteurs mais non abordé par les élus APW : les chambres froides agricoles, au nombre d’une dizaine, acquises par la wilaya il y a quelques années mais carrément détournées de leur vocation. Elles ont été, affirme une source de la DSA, réparties entre plusieurs exploitations agricoles mais jamais mises au service de l’utilité publique pour soutenir la consommation, le stockage des denrées alimentaires.

Une chambre froide agricole est en moyenne d’une capacité de 100 m3. Les agriculteurs qui dénoncent le détournement de ces moyens de stockage évoquent l’absence totale de contrôle, de suivi et aucune enquête, disent-ils, n’a été jusqu’ici diligentée par les élus de l’APW pour connaître la destination prise par ces chambres froides agricoles.                                       

Source: M. Nadjah, El Watan.
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11 janvier 2014 6 11 /01 /janvier /2014 13:22

Les revendications des habitants portent essentiellement sur les aménagements urbains, le bitumage des rues, la pose de conduites d’assainissement et d’eau et l’éclairage public.

Les habitants du vieux ksar, situé en plein centre-ville de Béchar, et qui sont réputés pour leur calme et patience sont sortis hier pour exprimer pacifiquement leur ras-le-bol en bloquant la circulation dans les deux sens de la principale artère «El Qods» où sont concentrées les principales activités commerciales. Ceux que nous avons pu approcher vers midi pour connaître les motifs de cette protestation ont confié qu’il s’agit d’un «oubli de la part des pouvoirs publics pour satisfaire nos multiples réclamations en matière d’aménagements et équipements publics qui font défaut dans notre quartier qui n’a subi aucune transformation depuis des décennies», ont affirmé certains, en présence des agents des services de sécurité dépêchés qui parlementaient avec eux.

Les revendications des habitants du plus ancien quartier de Béchar portent essentiellement sur les aménagements urbains, le bitumage de la rue de la mosquée et ses ruelles poussiéreuses attenantes, le réseau d’assainissement défectueux, les fuites d’eau potable et l’absence de l’éclairage public, etc. Pendant plus de quatre heures, tous les commerces de cette artère longeant le vieux ksar ont fermé boutiques craignant des dérapages car les protestataires ont obstrué la chaussée et mis, pour empêcher la circulation automobile, des troncs d’arbres et autres objets hétéroclites le long de la route traversant le pont de l’oued et débouchant sur le quartier Débdaba.

Pour se déplacer au centre-ville à partir du quartier Débdaba, les automobilistes n’avaient d’autre choix que de contourner le quartier du vieux ksar par d’autres voies de communication où la circulation des voitures est déjà très dense et congestionnée. Les pouvoirs publics, selon notre source, ont promis de prendre en considération les revendications en matière d’aménagements urbains de ces habitants, à l’instar des autres cités de la commune.       
 

Source: M. Nadjah, El Watan.
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8 janvier 2014 3 08 /01 /janvier /2014 13:25

Dans la perspective de venir définitivement à bout de la situation d’insalubrité et du manque d’hygiène dans les cités de la commune et surtout de l’incapacité des services communaux à procéder sans défaillance au ramassage des déchets ménagers et assimilés en raison de ses moyens d’intervention limités, un projet de création d’une entreprise publique de collecte des ordures ménagères et assimilés verra le jour.

Le projet en question vient d’être discuté au cours d’une session APW cette semaine par les élus de cette instance en présence des membres de l’exécutif de wilaya et du wali qui l’a annoncé en développant un plaidoyer en faveur de la future entreprise. Si les élus ont majoritairement adhéré au projet car conscients de l’impérieuse nécessité d’en finir avec les déchets ménagers qui envahissent les cités de la commune, il n’en demeure pas moins que certains ont émis des réserves quant aux conditions de création de l’entreprise de façon, disent-ils, précipitée. Ils ont demandé de différer le projet pour quelques mois et préconisé la constitution d’une commission composée d’élus pour étudier les aspects de fonctionnement liés à la future entreprise publique, pour éviter, ont-ils argumenté, «les erreurs qui peuvent naître par la suite».

D’autres élus ont recommandé sa création immédiate, arguant l’urgence, l’état critique et la détérioration continue de la situation d’insalubrité de la commune. Ces derniers ont réclamé une session spéciale de l’APW pour approfondir et discuter du projet. Mais les spécialistes de la question de la collecte des déchets demandent purement et simplement l’application de la loi 01-19 du 12 décembre 2001 relative à la gestion et à l’élimination des déchets, loi qui a institué et défini les conditions d’élaboration au préalable du  schéma  communal de gestion des déchets ménagers et assimilés. Les communes en sont responsables de la collecte et doivent disposer d’un Plan de gestion aux termes de la dite loi.        
 

Source: M. Nadjah, El Watan.
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7 janvier 2014 2 07 /01 /janvier /2014 13:27

Ils étaient nombreux hier dans les rues de Béchar Djédid à renouveler leur mouvement de protestation enclenché au mois de novembre dernier contre la pollution et qui continue à envahir l’agglomération qui compte 60 000 habitants.

Les protestataires au nombre indéterminé portaient toujours des masques en signe d’indignation et se sont rassemblés sur les rues du faubourg en exigeant la présence du wali de Béchar en déplacement à Alger. Les manifestants demandaient le transfert de la décharge publique qui empoisonne l’environnement et qui dégage des odeurs insupportables ainsi que les carrières  de concassage qui engendrent de la poussière enveloppant le ciel et couvrant toute une grande partie du faubourg. Ils exigent le transfert de la décharge publique sauvage à une vingtaine de kilomètres du lieu où elle est actuellement implantée, non loin de la stèle érigée à la mémoire du colonel Lotfi. Certains contactés s’indignent même de leur proximité à côté de la stèle commémorative qui représente à leurs yeux un symbole de la Révolution algérienne.                                

Source: M. Nadjah, El Watan
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22 décembre 2013 7 22 /12 /décembre /2013 13:34

Ils sont près de soixante-dix personnes appartenant au cercle des arts et de la culture de la wilaya de Béchar à prendre part à la caravane d’échanges culturels qui séjourne depuis lundi à Adrar pour une semaine.

En effet, invités par la maison de la culture d’Adrar, cette importante délégation conduite par M. Boumédiène Mokhtari, cadre à la direction de la Culture, a ramené dans ses valises une panoplie de produits, de matériels, de photos, d’images, de maquettes, d’objets retraçant la culture ancestrale et les us des habitants de la Saoura et de sa vallée riche en ksours, oasis et palmeraies. Ceux exprimant les arts ainsi que le patrimoine matériel et immatériel culturel de cette région et la diversité  culturelle de ses populations et ses principales tribus… Une Khéïma symbolisant la résidence du nomade a été érigée, en cette occasion, devant la maison de la Culture où l’on peut s’imprégner de la transhumance des éleveurs de cheptels.

Les stands, eux, ont abrité une multitude d’œuvres artisanales  traditionnelles locales de la région comme le tissage de la laine, de zarabis (tapis local), Bourabhates (couvertures), la confection de tentes nomades et celle des habits traditionnels tels que le Izar, le burnous et la djellaba… La poterie, la vannerie, le cuir, les tableaux de sable… Le stand qui a attiré l’attention c’est bien celui répliquant l’humble foyer et ses maigres ustensiles ainsi que les outils de travail (pioche, corde et lanterne) d’un ancien mineur de la houillère de Kenadza des années 50, une maquette parlante retraçant la misère et les peines qu’ont endurées ces malheureux ouvriers dans les galeries souterraines de charbon à l’époque coloniale.               

Source: A. A., El Watan.
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21 décembre 2013 6 21 /12 /décembre /2013 13:51

Comme à l’accoutumée, l’oasis de Taghit (80 km au sud de Béchar) s’apprête à accueillir ses nombreux visiteurs pour fêter le début du nouvel an 2014.

Toutefois, la grande déception pour les visiteurs est malheureusement déjà annoncée : l’hôtel de Taghit de 60 chambres n’ouvrira pas ses portes avant juin 2014 à cause des travaux de sa réhabilitation en cours et qui accusent un retard d’au moins une année. Avec la fermeture de l’hôtel, le déficit en matière de structures hôtelières dans l’oasis s’accentue naturellement malgré l’existence d’une auberge de jeunes d’une capacité d’accueil de 200 places à Zaouïa Fougania (3 km de Taghit) et d’une nouvelle pension d’une dizaine de chambres gérée par un privé.

Sur place, nous avons appris que la location de chambres (nouvelle formule) chez les familles résidant à Taghit, au prix fort d’ailleurs, est déjà saturée. Néanmoins, la solution qui se dessine pour ceux ou celles qui débarquent dans la région réside dans la réservation de chambres dans les hôtels à Béchar durant une semaine et, de ce fait, les visiteurs pourront, par navette quotidienne, rejoindre Taghit.

Au chef-lieu de wilaya, la situation en matière d’accueil et d’hébergement n’est guère reluisante puisque les structures hôtelières sont aussi insuffisantes et le déficit devient nettement évident en particulier au moment de l’arrivée massive de touristes qui débarquent en fin d’année.
Dans la wilaya de Béchar, le parc hôtelier est constitué de 16 hôtels dont 3 appartenant au secteur public et répartis entre Béchar, Taghit et Béni Abbès et sont, au total, d’une capacité d’accueil de 545 chambres, un nombre jugé nettement en deçà des besoins réels exprimés, des besoins qui tiennent compte de l’expansion urbaine de la wilaya.

Dans une situation de pénurie, on l’imagine, les clients sont peu exigeants sur les conditions d’hébergement et de l’hygiène. En outre, durant toute une semaine, où l’oasis de Taghit sera l’agglomération phare, les activités touristiques et annexes sont peu développées et vont, comme chaque année, se limiter aux déplacements vers les gravures rupestres dont certaines sont abîmées ou mal entretenues, à la grande palmeraie  et au plaisir de grimper au sommet des dunes de sable et s’exposer au soleil si toutefois il sera au rendez-vous cette année. Seuls quelques propriétaires de gargote en tireront profit et imposeront des prix exorbitants des repas aux clients qui vont se mettre, comme l’an dernier, à la recherche d’une baguette de pain car la boulangerie communale de la localité était fermée et le sera aussi cette année, a-t-on appris sur place.                                

Source: M. Nadjah, El Watan.
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21 décembre 2013 6 21 /12 /décembre /2013 13:39

Le barrage de Djorf Torba atteint sa cote d’alerte à cause de la sécheresse.

La sécheresse qui perdure dans la région du sud-ouest depuis plusieurs mois va entraîner comme première conséquence inéluctable des restrictions en matière d’alimentation des villes en eau potable. C’est ce que vient d’indiquer une source des services concernés.
Le barrage de Djorf Torba, à 55 km à l’extrême sud-ouest de Béchar, qui alimente Béchar, Kénadsa et Abadla, d’une capacité totale d’emmagasinage de 360 000 000 de m3 est au plus bas de sa cote d’alerte avec 60 000 000 de m3, un volume de remplissage actuel jugé insuffisant et probablement jamais atteint depuis sa mise en exploitation en 1969. Et son grand envasement n’est pas fait pour arranger les choses.

La tendance est en voie de s’aggraver avec la persistance de la sécheresse car la consommation quotidienne des trois agglomérations alimentées par l’ouvrage hydraulique est évaluée à 50 000 m3/jour. Selon la même source, elles vont subir davantage de restriction en matière de distribution dans les foyers sauf si une pluviométrie subite et abondante en décide autrement en cette fin d’année. C’est d’ailleurs le vœu de toute la population. Les trois communes connaissent déjà des mesures de limitation et la distribution se fait un jour sur trois.  

La nouvelle concernant les prochaines mesures envisagées n’a pas été annoncée à la population, sans doute de crainte de voir s’installer la panique générale. Toujours selon la même source, la localité de Kénadsa (16 000 habitants), distante de 35 km du barrage hydraulique, échapperait au régime restrictif imposé car les trois forages de puits d’eau réalisés seront incessamment mis en exploitation, ce qui va sans doute renforcer ses capacités et surtout son autonomie en matière d’eau potable mais cela ne sera effectif, précise-t-on, qu’après la mise en service de l’opération de l’électrification des forages en question par les services Sonelgaz.

Car, contrairement aux villes du Nord où la priorité est donnée à l’agriculture, ici,  le secteur agricole est quasi improductif et l’attention de la population est concentrée autour de la substance vitale que représente l’eau potable. Plusieurs personnes soulignent donc l’impérieuse nécessité pour les députés de la région d’intervenir auprès du ministère des Ressources en eau pour trouver une solution définitive à cette problématique se caractérisant par le spectre incessant de la pénurie qui frappe les ressources en eau dans la région et aux conséquences incalculables sur la relance des activités économiques en perspective.                      

Source: M. Nadjah, El Watan
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19 décembre 2013 4 19 /12 /décembre /2013 14:05

Comme prévu, c’est tard dans la soirée de mardi que le technicien français, Alain Michel, pressenti pour prendre en main la barre technique de la JS Saoura, a rallié la ville de Béchar.

L’ex-coach du MC Alger, du MC Oran et de la JSM Béjaïa a d’ailleurs entamé les négociations hier avec les responsables de la JSS, notamment le président Mohamed Djebbar, en vue de trouver un terrain d’entente pour que le Français puisse succéder à Ali Mechiche, démis de ses fonctions il y a deux semaines suite au revers concédé en Coupe face au CSC, le quatrième de suite toutes compétitions confondues.

 
 

Il est à noter que l’un des points qui sera débattu entre Alain Michel et les responsables de la JS Saoura, lequel constitue le point de discorde, a trait à la composante de la barre technique puisque le technicien français avait émis le vœu d’avoir sous sa coupe Kamel Achouri comme adjoint et Mourad Benameur comme entraîneur des gardiens. Une proposition que les Sudistes avaient, dans un premier temps, rejeté… Attendons l’issue de ce second round des négociations, entamé hier, pour connaître l’issue.
 

Source: Tarek Aït Sellamet, El Watan.
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19 décembre 2013 4 19 /12 /décembre /2013 13:53

Cible de nombreuses critiques quant à leur gestion, les structures sanitaires de la wilaya vont être renforcées par un train de mesures pratiques annoncées, visant à la réhabilitation et à l’amélioration de la qualité de l’hospitalisation.

C’est ce que vient d’indiquer le premier responsable de la direction de la Santé et de la Population de la wilaya, en présence des gestionnaires des sept EPSP,  quatre EPH de la wilaya et des cadres de l’administration. Il a en même temps dévoilé la nature des mesures arrêtées qui seront mises en œuvre incessamment pour une réelle prise en charge des patients dès le franchissement du seuil des hôpitaux, a-t-il fait savoir. Ces mesures consistent d’abord en l’amélioration du bureau  d’accueil qui sera désormais du ressort d’un agent paramédical qui tiendra aussi la tenue des registres de consultations, de soins côtés, paraphés et contrôlés.

Ensuite, l’affichage des listes de gardes des médecins, la régulation des visiteurs pour éviter la perturbation des travailleurs du secteur seront organisées. La problématique de l’hygiène des hôpitaux, souvent décriée, est l’une des préoccupations qui sera confiée à une société spécialisée et les déchets hospitaliers seront incinérés et un incinérateur dit banaliseur homologué va être installé. La prise en charge du malade hospitalisé touchera aussi la couverture en matière de literie et la qualité des repas servis. La disponibilité du médicament livré par la pharmacie de l’hôpital, autre sujet d’inquiétude, fera l’objet d’un contrôle permanent pour éviter les éventuelles ruptures dans les structures médicales publiques.

Dans la foulée, la direction de la Santé annonce la pose, vers le 15 janvier 2014, de la première pierre du chantier du CHU à Béchar tant attendu. Mais en attendant la concrétisation du projet, l’hôpital Tourabi Boujemaa «240 Lits» a été désigné pour servir provisoirement de CHU et va devoir abriter, dans un premier temps, 23 spécialités retenues. On annonce que la formation des spécialistes sera au centre des soucis puisque, fait-on savoir, les pathologies en déficit depuis longtemps dans les structures sanitaires de la wilaya et les plus ciblées sont la cancérologie et la chirurgie infantile.

Dans cette panoplie de mesures visant le redressement des hôpitaux, il est également annoncé le jumelage des hôpitaux du Nord avec celui de Béchar. Aussi, les actions de bénévolat humanitaire engagées jusqu’ici une fois par an, en faveur des populations du Sud démunies, par des équipes médico-chirurgicales, des spécialistes en provenance du Nord, se feront dorénavant dans un cadre organisé et réglementé par le ministère de la Santé.                                        

Source: M. Nadjah, El Watan.
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18 décembre 2013 3 18 /12 /décembre /2013 14:00

L’unique laiterie d’Igli (170 km au sud de Béchar) dans la wilaya, relevant du groupe agroalimentaire public Giplait, est, depuis des années, en quête de renouvellement de ses équipements vétustes en vain.

L’usine, qui a été inaugurée en 1986, fait face aujourd’hui, selon ses travailleurs, à des problèmes internes de production et peine à assurer les besoins sans cesse croissants en matière de lait en sachet de la population de la wilaya, frôlant les 250 000 habitants. Avec une production ne dépassant guère les 55 000 litres/ jour et employant 103 travailleurs dont 28 en contrat de travail aidé (CTA), l’usine continue pourtant et péniblement à couvrir les wilayas d’Adrar, de Tindouf et prioritairement Béchar.

Sa capacité productive limitée est néanmoins complétée par les producteurs des villes du Nord. Les pannes récurrentes de l’unité se répercutent souvent sur le marché local, privant ainsi le salarié à revenu modeste à consommer la denrée alimentaire subventionnée par l’Etat à 25 DA. Mais la crise du lait atteint un point culminant et se manifeste au grand jour en particulier durant le mois sacré de Ramadhan. Malgré l’effort déployé, assure-t-on, par sa direction d’accroître sa capacité de production en période de jeûne se situant entre 70 000 et 80 000 litres/jour, il n’en demeure pas moins que la pénurie persiste et reste centrée autour de la problématique essentielle de cette situation liée à la vieillesse de ses équipements désuets.

Ne pouvant plus supporter cet état de chose anachronique, les travailleurs de cette unité laitière réclament l’acquisition de nouveaux matériels pour pouvoir se lancer, disent-ils, dans la fabrication des dérivés du lait (fromage, yaourt), ce qui permettra à l’usine de renflouer sa caisse déficitaire, de renforcer, rentabiliser et surtout diversifier sa production qualitative qui pourrait être livrée  à la concurrence au lieu de rester autocentrée sur une unique gamme de production : le lait en sachet dont la commercialisation ne peut plus assurer les salaires de 103 travailleurs. La direction refuse cependant de procéder à des licenciements pour cause de déficit, clame-t-on.

Un dossier qui plaide en faveur de l’amélioration des conditions de vie des employés qui ne peut se matérialiser que par l’achat de nouveaux équipements a été remis, nous dit-on, au Premier ministre lors de sa visite officielle dans la wilaya au mois de mars dernier.                                 
 

Source: M. Nadjah, El Watan.
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