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Grande vallée façonnée par l’Oued portant le même nom, la Saoura est l’une des régions les plus attrayantes du sud algérien. Elle est limitée au Nord par les Monts des Ksour et le Haut Atlas marocain, à l’ouest par la Hamada du Draa, à l’est par les oasis du Tidikelt et au sud par le plateau du Tanezrouft. Un décor fait de paysages lunaires de la Hamada du Guir contrastés à l’autre rive par les splendides dunes dorées du grand Erg Occidental. Entre ces deux ensembles féeriques s’incrustent, tels les joyaux d’un collier, palmeraies et ksour le long du lit des Oueds.

 

  

 

Archives

8 mai 2009 5 08 /05 /mai /2009 21:10
Le tomber de rideau sur la 3e édition du Festival national de la musique Diwane a eu lieu jeudi dernier, au stade En Nasr de Béchar face à un public nombreux et conquis.

La cérémonie de clôture qui a vu la présence du wali de Béchar, Azzedine Mechri, et un représentant du représentant du ministère de la Culture, a été animée par le groupe Ouled Hadja Meghnia, et El Hadj Brahim, un artiste très connu dans la région. Depuis que Lotfi (Double Kanon) s’est produit à Béchar dans le cadre de ce festival, la foule a été au rendez-vous : ils étaient des milliers à affluer pour se défouler et danser sur les rythmes gnawa, mais également rap, et quelque peu mystiques sur les airs du mandole blanc de Mohamed Rouane.
Par ailleurs, notons qu’une vingtaine de troupes qui activent dans le genre gnaoui et/ou Diwane, ont pris part à cette 3e édition.
À la fin de la compétition, neuf lauréats des trois éditions ont été sélectionnés pour participer au Festival culturel panafricain, prévu du 5 au 20 juillet prochain, à Alger. De plus, des chercheurs du Crasc d’Oran et des universitaires ont animé un certain nombre de conférences-débats autour de la musique Diwane.
Le Festival clos ses portes mais on retiendra la bonne organisation et la forte présence du public qui s’est déchaîné sur les rythmes entraînants de cette musique ancestrale.

Source: R. Roukbi, Liberté.
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4 mai 2009 1 04 /05 /mai /2009 19:39
La cérémonie d’ouverture de cette manifestation a eu lieu le 1er mai à 22 h, au stade Ennasr (ex-stade des Pères) en présence de M. Azzedine Mechri, wali de Béchar, ainsi que et des autorités de la wilaya. Le style gnaoui, cette année, a changé de nom, on l'intitule le diwane pour cette troisième édition. Les Bécharis n’ont pas raté ce  rendez-vous de la première soirée qui s’est déroulée sous un bon climat printanier et une bonne sécurité bien garantie. Le coup d'envoi de l'ouverture a été donné par le directeur de la culture de la wilaya de Béchar.Les festivités, vont durer du 1er au 6 mai courant. Ce diwane mettra en ordre sur la grande estrade touts les troupes sur un programme des concerts à partir de 21 h , regroupant les différentes troupes des wilayas du pays : Naâma  (Gnawa Mecheria)a le levé de rideau de diwane, Ghardaïa (Dendoune), Aïn-Témouchent (Bilalia),Béchar (Noujoum Saoura), Béchar (Béchar-2), Annaba (Foursène el Djanoub), Annaba (Lotfi double Canon), Skikda (Club-21), Tizi-Ouzou (Gnawi berbère), Oran (Tourat Gnawa), Alger (Diwane Dzaïr), Sétif (Mirage), Biskra (Merzoug), Médéa (Chihab), Alger (Mohamed Rouane), (Gnawa Rihet Lebled), Adrar (Ahalil) Tlemcen (Ouled Lala Maghnia), Sidi-Bel-Abbès (Maalem Maazouzi), France (Djamel Laroussi). Il est à noter que quelques troupes se déplaceront pour des soirées dans les communes de Kenadsa, Taghit, Béni-Abbès et celle de Mogheul.
Par ailleurs, la maison de la culture abritera des conférences qui seront programmées durant les matinées par des thèmes de cette musique portant sur les musiques pour démontrer que le diwane constitue une source toujours renouvelée d'inspiration spirituelle. Le diwane est un rite confrérique, qui est un patrimoine immatériel en Algérie. Cette musique retrace la tradition et la modernité. Une expresion manifeste dans le diwane existe dans le langage du corps (qui est le mouvement avec des couleurs de possession ou de libération. Cela exprime la profondeur de la transe. Le diwane, ou gnaoui algérien, est une partie intégrale de l’africanité  et de sa musicalité qui est le patrimoine de toute l’Afrique historique et ethnologique ainsi que sa civilisation et ses arts populaires qui révèlent un esprit culturel qui lance des messages à travers ses sonorités vocales et aussi les retentissements musicaux aux rythmes qui expriment certaines douleurs exaltés des heritages. Certaines traditions se canalisent uniquement par le langage de cette musique qui exprime certaines douleurs qui est celle du gnaoui (cela vient du guinéen qui est la source de cette musique selon les maîtres  de cette vocation culturelle qui sublime le temps passé et son histoire africaine).
Aujourd’hui, le diwane a trouvé sa musique jumelle qui est la musique universelle qui se marie avec toutes les musiques qui se jouent avec des karkabous (grandes castagnettes en métal en forme d’un grand huit) et un instrument de musique à cordes, le goumbri, qui est une caisse parallélépipède en bois couverte, avec des cordes en boyaux de taureau et un manche qui est bariolé avec des objets symbolisant plusieurs choses, pour mettre ses dimensions et ses horizons en valeur culturelle dans sa qualité absolue?
Le commissaire du festival, Zaïdi Houcine, a précisé que la musique diwane a connu un grand développement musical de mixité et de  métissage avec toutes les musiques contemporaines pour mettre en relief cette ancienne musique qui est identitaire à l’Afrique. Aujourd’hui, elle est universalisée et modernisée par des instruments musicaux qui transforment le son musical diwane en une musique psychédélique qui sera synthétisée et solfiée en partition musicale dans les grands orchestres les plus connus dans le monde entier. La musique diwane marque la période culturelle en musicologie de toute l’africanité dans l’universalité musicale.

Source: La nouvelle république.
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3 mai 2009 7 03 /05 /mai /2009 11:14
Le coup d'envoi du Festival culturel national de la musique Diwane (ex-Gnaoua) a été donné en présence des autorités locales et des invités, ce vendredi 1er mai au stade Ennasr à Béchar et se poursuivra jusqu'au 6 de ce mois. Selon l'organisateur de cette manifestation, M. Zaïdi Houcine, cette 3e édition se veut comme les précédentes d'ailleurs un lieu de rencontre annuel des artistes et des amoureux de cette musique ancestrale. En plus de la promotion du Diwane qui est visée à travers cette manifestation culturelle et artistique, des conférences et des débats sont organisés, donnés par des chercheurs et des spécialistes de l'art et de la tradition gnaouie sous la houlette de M. Halim Araou. 20 groupes participent aux compétitions, parmi eux Gnaoua Méchéria, Ouled Hadja Maghnia, Thourat Gnaoua (Oran), Noudjoum Saoura, Fousene Janoub (Annaba), Mirage de Sétif, Club 21 de Skikda, Zaouïa Bilalia de Mascara, Ahl Touba de Sidi Bel-Abbès, Nass El-Ouaha de Béchar et celui suscitant la curiosité de la population bécharie, le talentueux groupe Gnaoua Berbère qui chante en genre Diwane les traditions de Draa El-Mizan et de la Kabylie en langue berbère. Par ailleurs, sont invités à cette rencontre le célèbre groupe Ahalil, Lotfi Double Canon et Mohammed Rouane.

Notons enfin que d'après le programme, les premiers de chacune des trois éditions seront retenus pour participer au festival panafricain qui se tiendra au mois de juillet prochain à Alger.

Source: A. Roukbi, Le Quotidien d'Oran.
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1 mai 2009 5 01 /05 /mai /2009 11:05

Quelle thématique avez-vous désigné pour la 3e édition du festival ?
Le thème de cette 3e édition s’articule autour du langage corporel et l’approche de la transe, voire proposer des conférences-débat dirigées par le professeur Araou Abdelhalim et des chercheurs du Crasc ainsi que des professeurs de l’université de Béchar qui vont appuyer avec leurs contributions autour de la thématique du Diwan. En parallèle, les représentations musicales et spectacles de danse gnawis seront programmés au stade Nasr. 19 troupes y sont invitées à travers 13 wilayas.

 

Une édition qui sera notamment dédiée au doyen de l’algérois, le maître Benaïssa, qui nous quittés en début d’année…
L’organisation a prévu une soirée hommage au maître Benaïssa et, pour ce, nous avons invité le Diwan Dzaïr qui lui rendra hommage lors de la troisième nuit du festival. Le maître Benaïssa était le plus incontestable pour la vulgarisation de la culture gnawie et diwane dans le milieu algérois et a fait qu’elle soit connue des Algérois.

 

Qu’est-ce qui va marquer l’édition de cette année ?
On a voulu une participation plus ou moins diversifiée pour l’animation des soirées. On a donc proposé la découverte d’autres troupes venant de la région de Kabylie, notamment de Draâ El Mizane où le gnawa berbère est très répandu, et aussi des groupes de Annaba et de Skikda qui font dans la fusion gnawie. Concernant la région de Béchar, le jury a retenu pour l’agenda du festival sept troupes réputées incontestables dans la pratique du rituel. La participation sera marquée aussi par la présence de Lotfi Double Kanon comme invité d’honneur du festival. Il y aura aussi sur la liste des invités les chanteurs Djamel Laroussi et Hamid de Timimoun. On remarquera en outre l’absence de la participation étrangère faute de budget, le ministère de la Culture participe à nous subventionner à 90% avec l’appui de la wilaya de Béchar et des sponsors qui commencent à s’y intéresser de plus en plus. Cela dit, cette absence n’empêchera pas la participation qualitative des troupes locales tout en mettant en évidence que le diwan algérien est un patrimoine authentique et peu modifié. Cela sera donc l’occasion de profiter de l’originalité du patrimoine.

Source: F. Baroudi, El Watan.

 

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30 avril 2009 4 30 /04 /avril /2009 19:16
La ville de Béchar abritera du 1er au 6 mai la 3e édition du festival culturel national de la musique diwane. Plus de 20 troupes musicales prendront part à cette manifestation culturelle qui a été instituée en 2006. Selon les organisateurs, l'objectif de ce festival est de montrer que le diwan constitue une source, toujours renouvelée, d'inspiration pour les musiciens, d'origines et d'horizons divers. Cette année, des centaines de musiciens seront les hôtes de la capitale de la Saoura.

D'autres initiatives sont prévues pour faire connaître cette musique ancestrale, notamment des conférences-débats animées par des chercheurs au Crasc d’Oran ainsi que des spécialistes du patrimoine immatériel algérien. Des thèmes qui seront débattus dans ces rencontres, citons entre autres “Le langage du corps dans le rituel gnaoui : possession ou libération ?” D’autre part, des gaâdate traditionnelles ou m’bita seront également organisées au complexe touristique Belagraâ.
De plus, cette édition rendra hommage à Maâlem Benaïssa, du groupe Diwan Dzaïr, disparu l’an dernier des suites d’un cancer.

Source: R. Roukbi, Liberté.
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29 avril 2009 3 29 /04 /avril /2009 12:00

Du 1er au 6 mai prochain, la wilaya de Béchar va abriter le 3ème Fesival du « Diwane », une manifestation culturelle et artistique dont l’appellation officielle est désormais retenue à la place de l’appellation « Gnaoui », pour se distinguer et se démarquer des évènements du genre qui se déroulent dans d’autres pays du Maghreb.



C’est du moins ce qui ressort du point de presse animé par le commissaire du festival, M. Zaïdi Hocine. S’appuyant sur l’expérience acquise au cours des deux derniers festivals, il se dit optimiste quant au succès de cette 3ème édition qui va regrouper, pour la première fois, 17 troupes musicales des différentes régions du pays. Elles vont pouvoir se disputer les meilleures places pour figurer parmi les neufs lauréats des deux dernières éditions qui seront choisies pour participer au Festival Panafricain qui va être organisé au mois de juillet à Alger.

La musique de transe au Maghreb

Parallèlement au déroulement du Festival, des conférences portant sur plusieurs thèmes seront animées par des invités universitaires. Ainsi, selon le programme arrêté, une conférence intitulée « la fonction sociale de la musique » sera donnée par Mlle Sénouci Saliha, une autre « La musique Diwane entre patrimoine et modernité » par Sérir Abdelmadjid. Une conférence intitulée « La fonction sacrificielle dans le Diwane » sera animée par Azzedine Benyacoub, professeur à l’université de Bechar et qui sera suivie par une autre « La transe et la musique » par Mme Mouna Boudjemâa et « La musique de transe au Maghreb chez les confréries Hamdaoua et Aïssaoua et Diwane » par Araou Abdelhalim, journaliste à l’APS. Pas moins de 160 personnes, entre invités et participants, sont attendues pour cette 3ème édition dont la couverture médiatique internationale sera assurée par les médias nationaux avec la présence de France 24, des chaînes arabes El Arabya et MBC et la chaîne américaine d’expression arabe « El Houra », précise le commissaire du Festival.



Source: M. Nadjah, El Watan.
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23 avril 2009 4 23 /04 /avril /2009 19:55

Le Festival national de musique et danse gnaouis a réussi en deux éditions à se positionner de manière appréciable comme un rendez-vous important de ce genre qui englobe une dimension artistique patrimoniale (musique, danse, costumes, instruments…) et une dimension spirituelle rattachée à la pratique du soufisme.



La troisième édition, prévue du 2 au 7 mai 2009 à Béchar, consistera comme les deux premières, en une grande fête de la cité saharienne qui demeure un lieu incontournable du genre. Les spectacles principaux auront lieu au stade En Nasr de Béchar mais il est prévu également des représentations dans les quartiers et les localités avoisinantes. Selon les déclarations du commissaire du festival, Hocine Zaïdi, cette édition sera marquée par une forte participation et un programme encore plus divers que les dernières années. La manifestation, qui a été inscrite par le ministère de la Culture dans la liste des festivals nationaux labellisés, dispose désormais d’un soutien institutionnel et représente une occasion précieuse de valorisation de l’ensemble de la wilaya de Béchar au plan de la notoriété et des possibilités de développement touristique par le levier culturel. L’aide apportée par les autorités locales et les instances territoriales élues montrent qu’un intérêt particulier est accordé maintenant à cette dimension. On s’attend d’ailleurs, cette année, à un renforcement de la participation des citoyens de la ville qui donne son cachet populaire au festival, de même qu’à un accroissement du nombre de citoyens issus d’autres régions d’Algérie qui, lors des premières éditions, avaient séjourné à Béchar pour assister aux spectacles et découvrir ses richesses touristiques méconnues. La rencontre sur le thème de « La transe, désordre extérieur et ordre intérieur » (lire article ci-dessus) promet, avec la participation de chercheurs spécialistes du genre, d’apporter un éclairage inédit sur un pan important et original du patrimoine immatériel de l’Algérie que l’on retrouve également dans les pays voisins et qui a pris une dimension internationale.


Source: El Watan.

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19 avril 2009 7 19 /04 /avril /2009 10:04
La célébration de la journée nationale Youm El-Ilm a été organisée cette année au niveau du lycée Abi Hamed El Ghazali à Bechar par la direction de l'éducation. A cette occasion, six nouveaux jeunes écrivains émergents de la région ont été honorés pour leurs oeuvres éditées l'année écoulée avec le concours de la direction de la culture de Bechar. Djamila Talbaoui, journaliste à la radio de Bechar, pour son oeuvre «Souffrance d'une mémoire», livre édité en Syrie, Mostépha Bendhhina, journaliste à la RTA, pour une pièce théâtrale intitulée «Le Joyau perdu». Djabri Mohammed a été honoré pour un recueil de contes en langue nationale. Quant à Slimani Mohammed, enseignant, il a reçu un prix pour son oeuvre «Récit d'une moudjahida». Pour sa part, Mlle Baloufa pour un recueil de poésie et enfin Amri Bachir honoré pour un recueil de contes.

Le même jour à la zaouïa de Kénadsa, M. Salmi Mohammed, enseignant en retraite, a présenté devant un parterre d'intellectuels son dernier livre intitulé «Les Damnés de la mine». Notons pour finir le programme ambitieux présenté par le directeur de l'éducation à l'intention des autorités de la wilaya et qui concerne les étapes arrêtées par le ministère de l'Education pour l'introduction des technologies de l'informatique dans l'ensemble des paliers.

Source: A. Roukbi, Le Quotidien d'Oran.
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14 avril 2009 2 14 /04 /avril /2009 20:39

La quatrième édition du concours national du meilleur joueur de luth se tiendra du 6 au 8 juin prochain à la maison de la culture de Béchar, selon la direction de cet établissement culturel.


Des musiciens, joueurs de cet instrument traditionnel à la base de la musique arabe, de différentes régions du pays ont confirmé leur participation à ce concours national, dont celle de Mlle Ounis Amal, une virtuose du luth. En marge du concours musical, il est prévu l’organisation d’expositions et de communications ayant comme thème principal le luth. Cette manifestation, dont la clôture coïncidera avec la célébration de la Journée nationale de l’artiste, sera une occasion pour le public de découvrir de nouveaux talents et renouer avec les sonorités du « oud », très présentes à Béchar, ville d’où est originaire le musicien Alla, père de la musique « foundou ». Le premier prix de la précédente édition a été décerné à l’artiste Chétif Bachir de la ville de Laghouat.

Source: APS.

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2 avril 2009 4 02 /04 /avril /2009 21:08

Ce festival constitue une vraie réponse aux questions relatives à la prise en charge et à la valorisation du patrimoine culturel populaire et traditionnel et de notre identité, a souligné M.Hocine Zaïdi.

Un événement, et non des moindres, s’apprête à accueillir les fans, lesquels vivront des moments inouïs avec la rencontre des descendants des Gnaouas et des musiciens de jazz et de la World music.
La musique gnaouie est revenue depuis quelques années sur le devant de la scène artistique algérienne, donnant un véritable souffle à cet art ancestral. Pendant cinq jours, la ville de Béchar sera prise d’assaut par des habitués qui n’hésitent plus à faire le voyage et à s’acclimater à l’ambiance qui règne dans cette petite ville du sud algérien.
Le secret est à rechercher sur place, où les rencontres spontanées donnent lieu à un échange musical riche et varié, où jeunes et adultes se regroupent pour une passion nommée musique.
Cette année, la 3e édition du Festival national de musique et danse gnaouies est prévue du 2 au 7 mai à Béchar, et «sera marquée par une forte participation», a estimé M.Hocine Zaïdi, commissaire de cette manifestation culturelle et artistique. Au centre, l’incontournable musique des gnaouas fait figure de proue.
Cette année encore, les maâlems seront de nouveau de la fête. Ils feront retentir les sons sublimes de leurs instruments guembris, tambours...Ce carrefour culturel constitue un agréable moyen d’affirmer nos racines faisant de nous des mélomanes pleinement africains.
Les anciens airs gnawis, en parties importées d’Afrique subsaharienne, seront revisités encore une fois avec des sonorités nouvelles, parfois radicales dans la manière de transmettre cet art ancestral qui s’enseigne à l’oreille et au corps, sans distinction.
La contemporanéité dans l’art de transmettre des émotions n’est plus prisonnière des gardiens du temple Gnawi, de tous les gardiens et de tous les temples.
Le divertissement peut aller avec l’imploration du pardon de Dieu.
Les formes populaires, empruntées à la culture populaire, seront exécutées comme à l’accoutumé sous l’autorité des instruments authentiques aux sons du gumbri et du karkabou lesquels tiendront le rythme de cette musique léguée et verront en ce festival, pas seulement un espace de détente mais un héritage.
Initié par le ministère de la Culture depuis trois ans à Béchar, considérée comme capitale de cette expression musicale et chorégraphique séculaire, ce festival verra dans sa prochaine édition, selon le même responsable, l’organisation d’une rencontre sur le thème de «la transe, désordre extérieur et ordre intérieur» pour une meilleure connaissance scientifique des danses et chorégraphies traditionnelles nationales, notamment le Gnaoui. Ce festival, de par son caractère populaire, attire de plus en plus de chercheurs, de musiciens, de médias et de citoyens de diverses régions du pays, ce qui prouve son succès, grâce aux talents artistiques des troupes participantes et de la maîtrise de son organisation, de même qu’il constitue une vraie réponse aux questions relatives à la prise en charge et à la valorisation du patrimoine culturel populaire et traditionnel et surtout de notre identité, a souligné M.Hocine Zaïdi. «Cette manifestation soutenue par les autorités locales et les élus est un levier du développement culturel et artistique de la région, de même qu’elle constitue un rendez-vous incontournable pour la connaissance d’une expression artistique qui a été jalousement préservée des aléas de l’histoire par les populations des différentes régions du nord et du sud du pays dont les troupes y prennent part, à l’instar de celles d’Alger, de Sidi Bel-Abbès, de Saïda, de Mascara», a-t-il noté.
A cet effet, le commissariat du festival s’est engagé à fournir un programme riche et varié en faisant appel à des artistes de renom, promettant une ambiance unique et des spectacles de qualité au stade En-Nasr de Béchar, selon la même source.

Source: I. Ammour, L"Expression.

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