Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

PrÉSentation

  • : Béchar et la région de la Saoura
  • : Tout sur Béchar et la région de la Saoura
  • Contact

Pratique


Pour pouvoir lire tous les articles, il existe trois moyens :

1- En cliquant sur les dates du calendrier (en haut à droite).
2- En consultant les archives (en bas à gauche).
3- En cliquant sur les catégories (à doite).

N'hésitez pas à me contacter si vous avez des soucis de navigation ou pour toute autre question.



Top classements des meilleurs blogs weblogs
 
 

Livre d'or Saoura

Envoyer une carte postale

Recherche

Grande vallée façonnée par l’Oued portant le même nom, la Saoura est l’une des régions les plus attrayantes du sud algérien. Elle est limitée au Nord par les Monts des Ksour et le Haut Atlas marocain, à l’ouest par la Hamada du Draa, à l’est par les oasis du Tidikelt et au sud par le plateau du Tanezrouft. Un décor fait de paysages lunaires de la Hamada du Guir contrastés à l’autre rive par les splendides dunes dorées du grand Erg Occidental. Entre ces deux ensembles féeriques s’incrustent, tels les joyaux d’un collier, palmeraies et ksour le long du lit des Oueds.

 

  

 

Archives

11 avril 2007 3 11 /04 /avril /2007 13:44

 

Les premières journées culturelles des ksour de Béchar ont été inaugurées, hier, par le wali à la maison de la culture de cette ville. Organisées sous le haut patronage de Mme la ministre de la Culture en collaboration avec la direction de wilaya, ces journées dureront jusqu’au 12 avril prochain. Le programme de cette rencontre culturelle comprend plusieurs activités, conférences, excursions et des soirées artistiques. Au cours de la première journée plusieurs thèmes ont été débattus tels que “Les efforts des ministère de la culture dans la préservation du patrimoine culturel”, “La réhabilitation des ksour”, “L’utilisation de moyens de construction classiques dans la réhabilitation des ksour” et “Le patrimoine préservé”. Les objectifs de ce regroupement sont la préservation du patrimoine culturel, matériel et moral, la mise en valeur du patrimoine culturel de la région de la Saoura. Pour les participants, ces journées culturelles et touristiques constituent un excellent cadre de concertation et de savoir à même de leur permettre de connaître le patrimoine culturel national et de proposer des solutions pour préserver cette richesse.

Source : R. Roukbi, Liberté.

Partager cet article
Repost0
10 avril 2007 2 10 /04 /avril /2007 08:33

 

Plusieurs activités ont été organisées avant-hier à Béchar à l’occasion de la célébration de la Journée mondiale de la santé. Cette manifestation a donné lieu à de multiples rencontres scientifiques et sportives, et le programme d’animation élaboré dans ce contexte comporte notamment des visites aux différents centres et salles de soins. Le même programme comprend aussi une rencontre de football entre une sélection du secteur sanitaire de Béchar et une équipe d’anciens joueurs de la ville touristique de Taghit. Au cours de cette rencontre, des tenues et des médailles ont été distribuées aux joueurs et aux arbitres par l’agence de voyages Bahdja Tours. Cette rencontre de football qui vient juste après la clôture du 3e Festival du tourisme saharien a sensibilisé les responsables locaux sur la nécessité de relancer l’équipe locale. Aussi, les autorités locales ont récompensé les retraités du secteur de la santé au cours d’une sympathique réception organisée le même jour à l’école paramédicale du chef-lieu de wilaya.
 

Source : R.Roukbi, Liberté.

Partager cet article
Repost0
7 avril 2007 6 07 /04 /avril /2007 11:19
La ville de Béchar continuera à vivre au rythme des manifestations culturelles et artistiques avec l'organisation, du 9 au 12 avril, des journées culturelles des Ksour au niveau des localités de Mougheul, Lahmar, Boukaïs et Taghit, à l'initiative de la direction de la culture et de l'association locale "Tamassrit". Ces journées culturelles, préparées depuis des années, ont pour objectif de prendre en charge et de valoriser le patrimoine matériel et immatériel des espaces ksouriens, et de doter la région d'une manifestation spécifique consacrée à la mise en valeur de son patrimoine poétique et lyrique, indiquent les organisateurs. Dans ce cadre, cette manifestation itinérante se déroulera dès cette année aux chefs-lieux de plusieurs daïras des Ksour du Nord et de ceux de la vallée de la Saoura dans le but de la promotion des activités culturelles et artistiques des localités concernées ainsi que la promotion de leurs ressources touristiques et naturelles. Pour la première édition de ces journées qui ont bénéficié d'une enveloppe financière de six millions de dinars, un programme riche et varié d'activités artistiques et folkloriques a été élaboré, ainsi qu'une rencontre sur le patrimoine matériel et immatériel qui sera animée par d'éminents spécialistes et chercheurs. Cette rencontre mettra l'accent sur trois principaux thèmes à savoir les technologies de restauration des Ksour, les arts populaires et traditionnels et enfin les expositions qui seront consacrées aux manuscrits et bibliothèques familiales et de celle de l'annexe de l'Institut national des manuscrits inauguré il y a trois mois à Kenadza. A travers cette rencontre, la wilaya de Béchar compte opérer une nouvelle orientation en matière de prise en charge de son patrimoine matériel et immatériel. Le volet animation de ces journées culturelles sera assuré par une pléiade de troupes et ensembles chorégraphiques du cru pour faire connaître aux visiteurs les différentes expressions artistiques et fokloriques de la wilaya, estimées à plus de 50 genres notamment "El Maya" de Béni Abbès, "Haiddouss" des Ksour du Nord, "le carnaval Berkayachou" de Kenadza, "Diwane" de Béchar et bien d'autres.

Source : Le Courrier d'Algérie.
Partager cet article
Repost0
4 avril 2007 3 04 /04 /avril /2007 12:24
 
Créée en 1996, l’association "Mawsim" de la ville de Béni Abbès oeuvre pour le développement du folklore local. Elle regroupe plusieurs troupes folkloriques à savoir les groupes "El Maya", spécialisé dans le chant traditionnel, "El Hadhra" qui est impliqué dans le chant religieux, "El Chellal" dont le répertoire musical s'inspire du classic et dont l'instrument de prédilection demeure le Oud, et enfin le groupe "El Baroud". A Béni Abbès, chaque occasion est prétexte à la fête. Les soirées religieuses somme le Mawlid Ennabaoui Echarif, les mariages, les circoncisions, le départ des pèlerins et autres fêtes nationales, l’association "Mawsim" assure l'animation artistique grâce à des spectacles puisés dans la tradition ancestrale de la région: chants religieux, danses, tirs de baroud… " La détonation du baroud et son odeur aident à se débarrasser de la peur ", soutient un responsable de l’association "Mawsim". La tradition veut que " les petits garçons nés après le Mouloud de l’an dernier sont placés au milieu du grand cercle des tireurs de baroud lors des festivités de la veillée du Mouloud afin de chasser la peur de leur coeur", explique notre interlocuteur. A souligner que l’association "Mawsim" qui a plus de 10 ans de parcours a participé à de nombreuses festivités locales, nationales et même internationales. Elle a pris part à la célébration de l’année de l’Algérie en France, au festival du tourisme à Alger en 1999, au festival de la jeunesse en 2001 à Alger, à la fête de musique à Barbès (France) en 2003 ainsi qu’aux échanges culturels entre Béchar et Tizi Ouzou en 2004/2005. La culture locale rayonne bien au delà des dunes de sables et des palmeraies.
 
Source : R. Nasri, Le courrier d'Algérie.
Partager cet article
Repost0
4 avril 2007 3 04 /04 /avril /2007 12:20

 

Située à 247 km au sud de Béchar, la ville de Béni Abbès domine une belle oasis de palmiers et d’arbres fruitiers. Elle comprend sept ksour dont certains sont toujours habités. Adossée au versant d’un petit plateau, la ville laisse voir à l’arrière la grande dune, qui s'étend sur 140 km. Contrairement aux autres cités du sud, la ville de Béni Abbès est reconnaissable de très loin en raison de la blancheur des façades de ses maisons. L'histoire de la ville évoque le passage d’une vingtaine d’Awlia Essalihine dont les plus célèbres sont Sidi Athmane El Ghrib Moul Essakia, Sidi M’hamed Ben Ahmed, Sidi Radhouane, Sidi Ali Ben Bou et Sidi Abdesselam. Leurs tombeaux constituent aujourd'hui de véritables lieux de recueillement. Les fêtes religieuses sont autant de prétexte aux habitants de Béni Abbès pour visiter les m'qams des Saints. Sur une colline qui surplombe la localité, une petite chapelle à l’architecture typiquement locale. Un ermitage fondé au début du siècle par Charles Faucaud qui a vécu dans la région de 1901 à 1905. Dans l'immensité du désert, une belle rencontre de deux religions de tolérance. La ville de Béni Abbès, réputée pour la célébration de la fête du Mawlid Ennabaoui Echarif, attire chaque année des milliers de personnes venues aussi bien de la Saoura que des autres villes du sud et du nord. Ici, la commémoration de la naissance du Prophète dure douze jours, à partir du 1er Rabii El Awel. Dans les mosquées, les chants religieux évoquant essira ennabawia sont récités en choeur par les fidèles entre les prières du Maghreb et de Icha. Dehors, après les prières, place aux danses populaires. A la veillée du Mouloud, plusieurs groupes folkloriques locaux se succèdent sur la place du village pour montrer l’étendue de leur art ancestral. Occasion d'admirer les prestations de El Hadhra-spécialisée dans le chant religieux-, El Baroud et d'une troupe de jeunes en gandoura blanche spécialisée dans la danse et les tirs de baroud. Une longue tradition héritée des ancêtres que les habitants de la région veillent à transmettre aux générations à venir. Ainsi, cette ville captivante laisse son visiteur émerveillé par sa richesse artistique et l’hospitalité légendaire de sa population. À chaque retrouvaille avec Béni Abbès, cette rencontre entre le passé et le présent évoque la même sensation de découverte.

 

Source : R.Nasri, Le courrier d'Algérie.

 

Partager cet article
Repost0
2 avril 2007 1 02 /04 /avril /2007 19:56

Après une semaine de débats et d’animations multiples, la ville de Taghit, qui a abrité la 3ème édition du Festival du tourisme saharien, retrouve son calme. Les nombreuses délégations nationales et étrangères reparties, les habitants renouent avec un quotidien calme qui dénote avec l’effervescence du festival. Visites guidées, spectacles multiples, exposition d’objets artisanaux et découvertes culinaires ont constitué les principales activités du programme du Festival destiné à promouvoir le tourisme saharien. En une semaine, le visiteur a découvert la richesse culturelle et les potentialités touristiques de cette région de la Saoura, notamment ses nombreux ksours.

Pour les responsables locaux et les organisateurs de voyages, les ksours pourraient représenter un atout touristique non négligeable. Ils n’ont pas manqué de se mobiliser pour faire visiter ce patrimoine local. Certains toujours en ruine comme le ksar de Oued Zousfana (à 6 km de Taghit) érigé sur un mont rocheux, d’autres partiellement restaurés à l’exemple des citadelles au nord de la ville : le ksar de Moughel, le ksar de Boukais et le ksar de Kenadsa. Figurent également les vastes palmeraies et les pratiques culinaires. Des circuits alliant visite de palmeraies et dégustation de mets traditionnels comme le couscous et la M’khalaâ. La Saoura recèle une curiosité culturelle vieille de milliers d’années. A 8 km de Taghit précisément, on trouve des gravures rupestres représentant des animaux et des hommes. Ces dessins sur roches datent entre 10 000 et 40 000 ans avant –J-C. Un véritable témoignage d’une faune néolithique qui un jour a vu l’homme passer par la région. Les festivaliers ont par ailleurs visité les nombreux lieux cultuels dont la zaouia de Kenadsa, relevant de la confrérie de Ziana et fondée il y a 8 siècles et l’hermitage du père Charles Foucauld à Beni-Abbes, une église construite en 1902.

Elément important dans le développement du tourisme saharien, la promotion de l’artisanat local. C’est ainsi qu’un musée éphémère a vu le jour. Des Khaimat (tentes) ont été érigées sur la placette de la ville de Taghit pour abriter une exposition des produits artisanaux. Le public découvre des bijoux en argent, des tenues traditionnelles, de la poterie, et des outils anciens, utilisés jadis dans la vie quotidienne des gens du Sahara. De nombreuses troupes folkloriques ont animé les soirées du festival. Pendant une semaine, chants traditionnels, t’bal et tamtam de tambours rompaient le silence de l’immensité du désert. C’est la marque d’hospitalité des gens du sud. Alors, touristes, à vos valises !


Source : R. Nasri, Le Courier de l'Algérie.

Partager cet article
Repost0
2 avril 2007 1 02 /04 /avril /2007 19:20

Le troisième festival sur le tourisme saharien se poursuit à Taghit, celle qu’on surnomme la perle du Sahara. Taghit sera une ville très prisée durant une semaine de programme culturel. Ce seront  bien entendu des visites de tous les sites touristiques, dunes, gravures rupestres, palmeraie et surtout les labyrinthes du vieux ksar qui est érigé au pied de la grande dune.
L’art culinaire sera au rendez-vous puisqu’il y aura dégustation des plats traditionnels. Une fourmilière de caméras, des chaînes de télévision nationale, étrangères et même des amateurs la presse écrite nationale et étrangère ainsi que des radios étrangères.
Ces caméras sont présentes à chaque angle de la ville, à chaque coin de stands scrutant tous les mouvements des caractéristiques graphiques, socioculturelles et ethnologiques de tous les participants venus des toutes les régions du Sahara de notre pays pour se mettre au même diapason sur l’exploitation de leur savoir-faire dans le domaine du tourisme et ses cultures au profit de son patrimoine naturel que recèle cette oasis comme ailleurs dans le pays.

Il est à noter que les touristes étrangers enregistrent tous les bruits,  les percussions et toutes les sonorités et autres d’instruments de musique traditionnelle. L’association d’El-Bayadh a marqué sa présence par des portraits, de véritables chefs d’œuvres qui donnent vraiment à réfléchir, ces petites merveilles sont dessinés avec des crayons noirs assez spéciaux, ils ne sont pas comme les autres. Sous les tentes géantes,  l’on peut s’imprégner de la culture bédouine, qui dans un autre temps était reine dans ce petit village.
On a l’impression que l’on vit dans une autre époque à la vue des objets traditionnels à l’extérieur et à l’intérieur des tentes, découvrant ainsi ses coutumes, ses rites et ses traditions. De plus, les dromadaires ornés de franfreluches comme ceux d’Ali Baba servent de taxis pour les passionnés des caravanes, pour la modique somme de 50 DA.
Il est à remarquer qu’à chaque pas une tente est dressée avec son identité culturelle, avec son collectif d’hommes et femmes discutant expliquant aux visiteurs et les touristes étrangers uniquement en mode de culture touristique notamment au stand de Tamanrasset de l’association «Tiouilaouiline» ce qui veut dire bouger.

Ce dit stand expose ses produits d’objets artisanaux qui donnent des engouements aux visiteurs, bagues, colliers, bracelets, et beaucoup de choses fabriquées en argent ainsi que des habits traditionnels pour femmes et hommes, des objets en cuir multicolores et même en bois sculpté symbolisant le Tassili et l’on n’oublie surtout pas la couleur violette, cette teinte qui a subjugué toutes les visiteuses par cette aquarelle qui double la beauté chez les Targuiyates. S’agissant de l’organisation, certains visiteurs nous ont signalé que celle-ci n’a pas battu son plein mais c’est acceptable par le manque de notions élémentaires et de culture touristique.

Au fait, les structures à caractère touristique et hôtelière doivent jouer leur rôle essentiel, pédagogique, sociologique et surtout méthodologique, pour privilégier cet univers du tourisme qui doit être intégré et cohérent sur tous les plans souhaitables pour atteindre plus de composantes qui viseront avec rapidité l’évolution et innovation en matière touristique pour des influences durables tout en restant à l’écoute de la clientèle touristique que ce soi pour nous ou pour les étrangers.

En réalité, les structures touristiques privées joueront les rôles d’articulateurs et collaborateurs dans les programmes d’adaptation aux réussites impliquant tous les facteurs communs des entreprises vers le chemin des performances pour permettre aux petites entreprises touristiques d’enclencher une dynamique permanente et de leurs donner une souplesse suffisante et des encouragements pour satisfaire des demandes inattendues du client touriste et de leurs conférer une capacité d’anticipation des évolutions et une durabilité de certitude afin de promouvoir le tourisme dans notre pays avec ses richesses, ses sites et ses musées à ciel ouvert et surtout lutter contre les éventuelles dégradations et les pillages de ce trésor qui est le patrimoine de tous.


Source :
M. Smaïl, La Nouvelle République.
Partager cet article
Repost0
1 avril 2007 7 01 /04 /avril /2007 08:57
 

Baroud tonnant et son de karkabou pour une célébration spéciale ont caractérisé la clôture du 3e Festival du tourisme saharien dont les festivités se sont étalées du 26 au 31 mars à Béchar, coïncidant avec la fête du Mawlid Ennabaoui Echarif. L'occasion pour révéler us et coutumes des différentes régions de notre pays riche en patrimoine culturel et potentiel touristique pour les nombreux participants entre nationaux et étrangers, qui ont répondu présents à ce rendez-vous touristique. Lacunes et insuffisances n'ont pas manqué d'émailler cette occasion, comme reconnu par le wali lui-même, mais qui a permis toutefois aux populations locales de renouer avec des activités autrefois très développées dans la région. L'escale en ces lieux se révèle être une véritable invitation à la découverte et à la contemplation stimulant la curiosité et suscitant au voyage. C'est surtout une clôture avec un goût d'inachevé qui incite au retour et donne à ce festival toute sa raison d'exister.

 


 

La Saoura charme, ensorcelle entre des splendeurs et des panoramas relatant un vécu social rythmé par le rite et la tradition que la population locale arrive à partager avec tant de générosité. Les représentants des treize wilayas du Sud venus participer au festival à Béchar ont présenté, sous les différentes kheïmate, des objets d'artisanat entre habits traditionnels et bijoux donnant des couleurs chatoyantes à des défilés qui doivent leur âme à l'histoire ancestrale. La célébration du Mawlid à Béni Abbès aura marqué plus d'un. Les festivités durent douze jours. Au premier jour, c'est l'ensemble du village qui se réunit à la placette pour une démonstration impressionnante. Ils étaient pas moins de 500 hommes à exhiber leurs fusils pour détonations de baroud sur fond de youyous des femmes venues assister à ces tout-petits qui sont en cercle au milieu de trois rangées successives de leurs aînés en guise de véritables protecteurs, mais aussi d’initiateurs. Un moment fort de partage et d'unisson précédant une soirée de piété, psalmodiant les versets coraniques jusqu'à une heure tardive.

 

À Béni Abbès, les festivités ne font que commencer, tout comme pour Taghit célèbre par ses ksours, son coucher de soleil et ses dunes où on peut pratiquer le ski. Le festival a été aussi des rencontres et opportunités professionnelles comme en témoigne la présence des tour operators, agences de voyages et médias spécialisés dans le domaine du tourisme ainsi que le représentant de l'ONT. L'Algérie tend absolument à s'ouvrir aux autres et arracher une bonne place au soleil parmi les pays les plus développés dans le tourisme. Le potentiel existe, reste à trouver le moyen de faire de l'Algérie une destination attractive. La réalité du terrain ne suit pas toujours le discours politique développé.

 


 

Source : N. S., Liberté.

Partager cet article
Repost0
26 mars 2007 1 26 /03 /mars /2007 20:21
Des centaines de professionnels du tourisme et de l’artisanat, dont une centaine d’étrangers, sont attendus aujourd’hui à Taghit (wilaya de Béchar) à l’occasion de la tenue du 3ème Festival national du tourisme saharien (FNTS.).

Cette manifestation, qui durera jusqu'au 31 mars, verra la participation des représentants des Directions du tourisme et de l’artisanat, des chambres locales de l’artisanat des wilayas du sud du pays, ainsi que les professionnels du secteur, notamment les responsables des tour-opérators tant nationaux qu’étrangers, et ce dans le cadre de la promotion du produit touristique saharien. Le programme de ce festival, dont le coup d’envoi sera donné par le ministre du Tourisme, prévoit plusieurs activités et manifestations culturelles et d'information, entre autres des expositions consacrées aux agences de voyage et de tourisme, à l’artisanat et aux métiers de différentes régions du sud du pays et de photos et tableaux de peinture sur sable mettant en exergue les paysages sahariens et les activités des offices communaux de tourisme de la wilaya de Béchar. En outre, une journée d’étude sur le thème “le tourisme saharien élément moteur du développement des régions du sud” est prévue à Béchar. A cette rencontre prendront part de nombreux spécialistes des questions liées au tourisme et son apport au développement économique.

Des excursions, des circuits touristiques, des randonnées à travers les immensités du Erg, les oasis, les palmeraies et les ksour de la vallée de la Saoura figurent également au programme de cette manifestation d'information et de promotion du produit touristique de la région de Béchar. Il est aussi attendu l'organisation d'un Eductour international (voyage de découverte et de familiarisation avec la destination Algérie), ciblant les médias et les organisateurs de voyages, provenant principalement des pays européens, émetteurs de touristes, indique le ministère du Tourisme. Dans les localités à vocation touristique, comme Beni Abbes, les visiteurs auront toute la latitude de découvrir le vieux ksar de cette ville séculaire et le lieu d’ermitage du père de Foucault. Son Musée des sciences du désert, unique au monde, où sont conservées diverses espèces animales et végétales, ne laissera pas indifférents les visiteurs qui seront des milliers, assure-t-on.

Des soirées musicales et des représentations folkloriques des différents styles artistiques traditionnels de la région seront également organisées chaque soir au niveau des sites choisis pour abriter ces manifestations notamment celui de la grande dune de Taghit. Les participants au 3ème Festival national du tourisme saharien prendront part également vendredi prochain aux festivités du Mawlid Ennabaoui, célébré depuis des siècles avec ferveur par les populations de la Saoura et notamment Beni Abbes. “L’organisation de cette édition à Béchar constitue une occasion pour la découverte de la région de la Saoura et ses sites touristiques qui pourront susciter l'engouement et l’intérêt des investisseurs susceptibles de contribuer au développement et à la promotion du secteur du tourisme, un secteur porteur, appelé à connaître une véritable expansion à l’avenir”, a déclaré récemment le wali de Béchar.

Source : APS.
Partager cet article
Repost0
26 mars 2007 1 26 /03 /mars /2007 20:14
 
Taghit abrite à partir d’aujourd’hui les festivités de la 3e édition du tourisme saharien. Quelque 1000 personnes seront au rendez-vous.

C’est aujourd’hui que sera inauguré par le ministre du Tourisme le 3e festival du tourisme saharien de Béchar, qui se tiendra du 26 au 30 mars à Taghit. Cette édition enregistre la participation de 1 000 personnes. Ces participants représenteront différentes structures activant dans le domaine du tourisme et de l’artisanat de 14 wilayas du sud du pays, notamment les offices du tourisme, les chambres de l’artisanat et des métiers ainsi que les opérateurs économiques et professionnels du secteur.

Des ambassadeurs et des responsables d’agences de voyages et de tourisme sont également attendus à ce festival dont les manifestations auront lieu aussi à travers les principales communes de la wilaya, notamment Beni Abbès, Igli et Béchar-ville. Cette manifestation s’inscrit dans le cadre de la politique encourageant les véritables professionnels à même de rehausser le tourisme dans la wilaya, un secteur qui se place au premier rang des préoccupations du pays et qui procure beaucoup de profits en termes d’économie de création d’emplois durables et de lutte contre le chômage. Le programme de cette fête s’étalera sur plusieurs jours durant lesquels des actions promotionnelle au profit des opérateurs et des professionnels du tourisme et du corps diplomatique agréé en Algérie seront organisées. Plusieurs activités sont programmées, notamment des expositions photos ainsi que des soirées artistiques et folkloriques.

Il est à noter que cette ville (Taghit), qui s’étend sur une superficie de 8 040 m2 et qui a connu ces derniers mois une vaste opération d’embellissement et d’entretien, a été classée patrimoine national touristique par décret exécutif n°98/730 du 23.11.1998. Par ailleurs, quand on sait que la majorité des visiteurs sont fidèles à ces lieux depuis des années, il faut reconnaître qu’il y a bien des secrets dans cette histoire d’amour entre Taghit et les touristes. En effet, le sable doré de cette région saharienne possède des propriétés thérapeutiques concernant plusieurs pathologies, telles que le rhumatisme et autres allergies, d’où la nécessité de lancer un appel au concours des investisseurs pour contribuer d’une manière efficace à introduire d’autres commodités susceptibles de permettre aux visiteurs de passer des séjours curatifs bénéfiques. Bien que la palmeraie de cette ville connaît actuellement une dégradation, elle garantit le repos et la sécurité des familles dans un climat de confiance. Aussi, cette région du sud du pays recèle de nombreuses gravures rupestres qui remontent à près de 25 000 ans, ainsi qu’un ksar majestueux élaboré depuis plus de 14 siècles.


Source : R. ROUKBI, Liberté.
Partager cet article
Repost0