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Grande vallée façonnée par l’Oued portant le même nom, la Saoura est l’une des régions les plus attrayantes du sud algérien. Elle est limitée au Nord par les Monts des Ksour et le Haut Atlas marocain, à l’ouest par la Hamada du Draa, à l’est par les oasis du Tidikelt et au sud par le plateau du Tanezrouft. Un décor fait de paysages lunaires de la Hamada du Guir contrastés à l’autre rive par les splendides dunes dorées du grand Erg Occidental. Entre ces deux ensembles féeriques s’incrustent, tels les joyaux d’un collier, palmeraies et ksour le long du lit des Oueds.

 

  

 

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18 mai 2014 7 18 /05 /mai /2014 08:31
L’unique espace vert de détente, qui était jadis un véritable havre de paix et de loisirs, et faisait la fierté des Bécharis, aujourd’hui se trouve dans un état d’abandon total, et ce, depuis la dernière crue décennale de l’oued de cette ville au mois d’octobre 2008, qui a vu ce jardin public avec son zoo emporté par la furie des eaux.



Rien ou presque n’a été fait, et cet espace est maintenant livré aux déprédations et autres faits malsains en dépit des cris d’alarmes lancés par de nombreux citoyens et associations actives sur la scène locale et insensibles aux malheurs dans lequel se trouve plongé ce jardin public. La problématique de cet espace de loisir n’a toujours pas trouvé d’oreilles attentives qui peut prendre la décision qui convient pour sauver ce qui reste à sauver et limiter les dégâts, qui malheureusement perdurent encore, et les services concernés paraissent fermer les yeux sur ces mascarades. Selon certains membres d’associations, plus d’un hectare de palmeraie et d’autres variétés de plantes ont été complètement décimés, sous le regard bienveillant des agents de la municipalité exerçant dans ce jardin public. Ni les élus de l’APC, ni ceux de l’APW, encore moins les services concernés n’ont essayé de bouger le petit doigt pour mettre fin à cette dégradation orchestrée de cet espace vert. Pourtant ces élus locaux, avant leurs élections avaient promis à leurs électeurs mont et merveille, mais une fois qu’ils sont investis de leur confiance, ils les ont complètement oubliées, nous a signalé un responsable à l’APC. De son côté, l’association des écologistes a tout fait pour préserver ces lieux, mais en vain. Selon certains de ses membres, un désastre écologique semble frapper les plantes des suites des travaux du réseau d’assainissement qui se trouve à l’intérieur, et personne n’a réagi. Pendant plusieurs jours, voire plusieurs mois des eaux usées se déversaient dans cet espace vert sans qu’aucune mesure de protection des arbres fruitiers et les autres plantations ne soit prise, ont relevé nos interlocuteurs. Et de poursuivre,  les services concernés étaient contactés,  ils avaient affirmé qu’ils avaient d’autres préoccupations  plus importantes pour le moment, ont-ils conclu. Pour sa part Mr Bouki, gérant  du café, situé dans ce jardin public dira : Les familles et les gens éduqués ne fréquentent plus cet endroit comme auparavant, et c’est malheureux. Parce que tout a été  détruit et dégradé au point où cet espace de loisir est devenu un point de rencontre des voyous de tout bord et des marginaux, et où la drogue et la prostitution battent leur plein, a relevé notre interlocuteur. Il est à noter aussi que le peu d’animaux qui avaient survécu aux inondations qu’a connu cette ville sont décédés des suites de négligences et d’absence de nourriture et de soins. Les quelques singes, chèvres, et gazelles enfermés dans des cages exigües paraissent complètement amaigries signe de famine. Tandis que les autruches, canards, dindons fatigués,  trainaient dans un basin desséché, signe d’une négligence sans égale. Le nouveau visiteur à Bechar aura du mal à retrouver cette image de ce jardin flattée  et vantée par les dépliants touristiques et les cartes postales. Ces paysages n’existent presque plus dans cet espace vert. Il ne reste que leurs souvenirs roucoulés dans le conscient et le subconscient des Bécharis qui étaient profondément attachés à ce lieu sans plus. Une réalité déchirante qui interpelle les responsables concernés et élus locaux à réfléchir sans tarder aux rétablissements de ce patrimoine.


Source: Fendaoui Hadj, www.reflexiondz.net/
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