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Grande vallée façonnée par l’Oued portant le même nom, la Saoura est l’une des régions les plus attrayantes du sud algérien. Elle est limitée au Nord par les Monts des Ksour et le Haut Atlas marocain, à l’ouest par la Hamada du Draa, à l’est par les oasis du Tidikelt et au sud par le plateau du Tanezrouft. Un décor fait de paysages lunaires de la Hamada du Guir contrastés à l’autre rive par les splendides dunes dorées du grand Erg Occidental. Entre ces deux ensembles féeriques s’incrustent, tels les joyaux d’un collier, palmeraies et ksour le long du lit des Oueds.

 

  

 

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29 juillet 2010 4 29 /07 /juillet /2010 17:57

Le système traditionnel d’irrigation de ksar Boukais,  un patrimoine séculaire, a su être préservé par les habitants de cette localité  (50 km au nord-ouest de Béchar) et est toujours en exploitation. Constitué d’un réseau de seguias (canaux), ce système collecte les eaux  en provenance de plusieurs sources avant de les stocker dans un grand  bassin connu sous l’appellation de "Madjen". Le Madjen de Boukais, ayant une surface de 450 m2 et une hauteur de  1,60 mètre, permet, une fois plein, un partage équitable du précieux liquide  entre agriculteurs et ce, par un simple compromis entre les concernés se basant  sur le principe de la priorité et la nouba (tour). Cette technique de partage de l’eau a permis la conservation de ce système  depuis des siècles.          
D'après les explications fournies par M. Redwane Bekhada, chercheur en patrimoine hydraulique à l’université de Bechar, ce système d'irrigation  comprend la Kharrouba, à savoir une unité de mesure utilisée pour évaluer  les parts d’eau. Elle autorise la plus simple part d’eau et sa période de  débit est de 35 minutes, par oui-dire des bénéficiaires.         
La Kharrouba, une horloge solaire qui sert à mesurer le temps d’écoulement  de l’eau pour la gestion des parts, fonctionne depuis des siècles et se présente  sous forme d’une arcade de 2,20 mètres de hauteur sur un mur érigé sur sept  mètres de hauteur. Elle est localisée dans un espace commun du ksar de  Boukais dénommé "Nouaday", a-t-il ajouté.  La hauteur du mur où est installée la Kharrouba reçoit l’ombre et la  projette sur des ponctuations repères par des portions de pierres creusées  dans le sol. Le début ou la fin d’une part s’exécute par le déplacement de l’ombre  d’un repère à un autre et une personne désignée par les habitants procède  à l’exécution de l’opération de distribution des parts de chacun.         
La situation, l’orientation et même les dimensions de ce mur avec son  arcade sont restés préservés, du fait que sa position est très bien calculée  par rapport aux trajectoires du soleil, selon les différentes saisons, a précisé  M. Redwane Bekhada.   La préservation de ce système par les habitants, devenue avec e temps  une curiosité touristique du ksar de Boukais dont la fondation remonte  à plus de 15 siècles, facilite la connaissance d’un pan de l’histoire des systèmes  traditionnels d’irrigation et de distribution de l’eau dans le Sud-Ouest du  pays.

 

Source: El Moujahid.

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