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Grande vallée façonnée par l’Oued portant le même nom, la Saoura est l’une des régions les plus attrayantes du sud algérien. Elle est limitée au Nord par les Monts des Ksour et le Haut Atlas marocain, à l’ouest par la Hamada du Draa, à l’est par les oasis du Tidikelt et au sud par le plateau du Tanezrouft. Un décor fait de paysages lunaires de la Hamada du Guir contrastés à l’autre rive par les splendides dunes dorées du grand Erg Occidental. Entre ces deux ensembles féeriques s’incrustent, tels les joyaux d’un collier, palmeraies et ksour le long du lit des Oueds.

 

  

 

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12 juillet 2009 7 12 /07 /juillet /2009 11:34

«Foum Lekhneg» marque la limite des frontières des deux wilayas que traverse un oued appelé oued Messaoud et qui pouvait couler jusqu’à Reggane, mais pour le projet français de tenir là sa première bombe atomique en 1960, le lit de l’oued fut carrément stoppé. Des blocs de plusieurs tonnes ont été utilisés pour le dévier par la France.
Aujourd’hui, lorsque la  crue se déchaîne, la route reliant ces deux villes (Adrar et Béchar) se retrouve coupée à la circulation.
Ce qui frappe les passager, c’est la masse d’élèves qui se regroupent des deux côtés de la chaussée et sans hésitation, ils la traversent régulièrement avec les risques encourus. Rien ne les protège du danger qui les guette à chaque instant, car au  moindre faux pas, c’est le drame garanti. On laisse faire ! Une fois, au coeur du centre ville, les séquences des dernières pluies sont encore visibles. En effet, l’oued est sorti de son lit et une partie de la ville s’est retrouvée paralysée, coupée au sud par Foum Lekhneg et au nord par l’oued de Abadla.

Contrôle de sécurité
De part et d’autre de l’artère principale qui scinde l’agglomération de Kerzog en deux, des magasins vous offrent la possibilité de faire couplete et une station d’essence, heureusement!
Avant de la quitter, vous êtes obligés de passer par un contrôle de sécurité, un contrôle permanent.
D’ailleurs, beaucoup de maisons bien qu’elles soient vétustes à cause du matériau de construction «toub» ou pisé, utilisé conservent encore le cachet architectural typique à cette vaste région qui n’a pas fini de nous étonner.
A 301 km d’ici la daïra de Béni Abbès est surtout connue pour la célébration du Mouloud Ennabaoui. Un évènement religieux qui attira de nombreux visiteurs et touristes venus assister à cette parades où les fusils font parler la poudre. Un spectacle envoûtant !

L’eau miraculeuse de Béni Abbès
Béni Abbès est connue pour la qualité de son eau, une eau vieille de 5 000 ans et qui révèle de nombreuses particularités qui apportent du bienfait à l’organisme.
A l’entrée, la route a subi des dommages des eaux très importants et vous êtes obligés de prendre la déviation. Igli est surtout connu pour son usine de lait mis en sachets, ses légumes et surtout pour le savoir. Fierté de ses habitants qui demeurent maîtres incontestables dans la construction. Le chapiteau, une immense tente «kehïma», est dressée et sert de lieu de projection. Beaucoup de touristes et de nationaux. Sa  palmeraie offre une vue imprenable et panoramique qui vous coupe le souffle et vous laisse pantois.
Cette vue, cette beauté est tellement fascinante qu’elle vous fait douter de la réalité.

Voir Taghit et revenir
On retient souvent le slogan «voir Venise» mais ici nous dirions voir «Taghit et revenir».
Enfin, on parvient à Béchar, ville hétérocalite aux nombreuses facettes où sévit un brassage de population.
A l’entrée, vous avez droit à un spectacle désolant, et nous retrouvons l’indétournable poste de contrôle de sécurité qui opère non pas à des contrôles systématiques mais à «l’a peu près», selon la  tête peut-être du conducteur. Comme quoi garder son calme n’est pas toujours facile. Dans le même contexte, interrogé à propos de ces personnes qui cherchent à quitter  le pays par n’importe quel moyen -parfois au péril de leur vie- un jeune s’exprime et explique que «chez nous il y a beaucoup de harragas parce qu’il y a des «hagaras»». Enfin, à l’intérieur de la ville de Béchar, des dos-d’âne sont installés n’importe où et la circulation, telle l’épée de Damoclès, représente un vrai casse-tête pour se rendre au centre-ville. C’est, là, le récit d’un voyage duquel il faudrait retenir cet adage «les voyages forment la jeunesse». Alors, à vos agendas !


Source: M.E, La Nouvelle  République.

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