Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

PrÉSentation

  • : Béchar et la région de la Saoura
  • : Tout sur Béchar et la région de la Saoura
  • Contact

Pratique


Pour pouvoir lire tous les articles, il existe trois moyens :

1- En cliquant sur les dates du calendrier (en haut à droite).
2- En consultant les archives (en bas à gauche).
3- En cliquant sur les catégories (à doite).

N'hésitez pas à me contacter si vous avez des soucis de navigation ou pour toute autre question.



Top classements des meilleurs blogs weblogs
 
 

Livre d'or Saoura

Envoyer une carte postale

Recherche

Grande vallée façonnée par l’Oued portant le même nom, la Saoura est l’une des régions les plus attrayantes du sud algérien. Elle est limitée au Nord par les Monts des Ksour et le Haut Atlas marocain, à l’ouest par la Hamada du Draa, à l’est par les oasis du Tidikelt et au sud par le plateau du Tanezrouft. Un décor fait de paysages lunaires de la Hamada du Guir contrastés à l’autre rive par les splendides dunes dorées du grand Erg Occidental. Entre ces deux ensembles féeriques s’incrustent, tels les joyaux d’un collier, palmeraies et ksour le long du lit des Oueds.

 

  

 

Archives

4 avril 2007 3 04 /04 /avril /2007 12:20

 

Située à 247 km au sud de Béchar, la ville de Béni Abbès domine une belle oasis de palmiers et d’arbres fruitiers. Elle comprend sept ksour dont certains sont toujours habités. Adossée au versant d’un petit plateau, la ville laisse voir à l’arrière la grande dune, qui s'étend sur 140 km. Contrairement aux autres cités du sud, la ville de Béni Abbès est reconnaissable de très loin en raison de la blancheur des façades de ses maisons. L'histoire de la ville évoque le passage d’une vingtaine d’Awlia Essalihine dont les plus célèbres sont Sidi Athmane El Ghrib Moul Essakia, Sidi M’hamed Ben Ahmed, Sidi Radhouane, Sidi Ali Ben Bou et Sidi Abdesselam. Leurs tombeaux constituent aujourd'hui de véritables lieux de recueillement. Les fêtes religieuses sont autant de prétexte aux habitants de Béni Abbès pour visiter les m'qams des Saints. Sur une colline qui surplombe la localité, une petite chapelle à l’architecture typiquement locale. Un ermitage fondé au début du siècle par Charles Faucaud qui a vécu dans la région de 1901 à 1905. Dans l'immensité du désert, une belle rencontre de deux religions de tolérance. La ville de Béni Abbès, réputée pour la célébration de la fête du Mawlid Ennabaoui Echarif, attire chaque année des milliers de personnes venues aussi bien de la Saoura que des autres villes du sud et du nord. Ici, la commémoration de la naissance du Prophète dure douze jours, à partir du 1er Rabii El Awel. Dans les mosquées, les chants religieux évoquant essira ennabawia sont récités en choeur par les fidèles entre les prières du Maghreb et de Icha. Dehors, après les prières, place aux danses populaires. A la veillée du Mouloud, plusieurs groupes folkloriques locaux se succèdent sur la place du village pour montrer l’étendue de leur art ancestral. Occasion d'admirer les prestations de El Hadhra-spécialisée dans le chant religieux-, El Baroud et d'une troupe de jeunes en gandoura blanche spécialisée dans la danse et les tirs de baroud. Une longue tradition héritée des ancêtres que les habitants de la région veillent à transmettre aux générations à venir. Ainsi, cette ville captivante laisse son visiteur émerveillé par sa richesse artistique et l’hospitalité légendaire de sa population. À chaque retrouvaille avec Béni Abbès, cette rencontre entre le passé et le présent évoque la même sensation de découverte.

 

Source : R.Nasri, Le courrier d'Algérie.

 

Partager cet article
Repost0

commentaires