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Grande vallée façonnée par l’Oued portant le même nom, la Saoura est l’une des régions les plus attrayantes du sud algérien. Elle est limitée au Nord par les Monts des Ksour et le Haut Atlas marocain, à l’ouest par la Hamada du Draa, à l’est par les oasis du Tidikelt et au sud par le plateau du Tanezrouft. Un décor fait de paysages lunaires de la Hamada du Guir contrastés à l’autre rive par les splendides dunes dorées du grand Erg Occidental. Entre ces deux ensembles féeriques s’incrustent, tels les joyaux d’un collier, palmeraies et ksour le long du lit des Oueds.

 

  

 

Archives

11 mai 2014 7 11 /05 /mai /2014 15:01
A Béchar, jamais la nature n’a été au service de la santé que ces derniers temps dans cette ville. Des plantes et des organes d’animaux exposés à la vente, sont en effet utilisés à des fins médicales, pour soigner, diagnostiquer, prévenir ou préserver certaines maladies. C’est du moins ce qui ressort des propos tenus par les marchands de ce genre de produits. Le recours à la médecine traditionnelle pour répondre à certains besoins en matière de soins est, selon beaucoup de gens que nous avons interrogés, justifié par l’efficacité et le résultat positif qu’elle (la médecine traditionnelle) donne.

L’utilisation de différentes plantes médicales pour des soins de fortes fièvres, fatigue, maux de tête ou d’estomac, est soulignent-ils, monnaie courante. D’où la prolifération des herboristes et autres guérisseurs improvisés pour la circonstance. « C’est grâce à la tisane de gingembre que mon fils, qui était presque mourant, s’est rétabli et se porte bien maintenant. Cette tisane semble avoir diminué la fatigue constante dont il se plaignait, et l’a aidé à surmonter le stress qu’il avait après son échec au bac », nous a révélé un père de famille. Et de poursuivre : « les herboristes sont pris d’assaut par des gens à la recherche de remède efficace, barrant la route à toute sorte de virus, notamment en cette période de début de chaleur caniculaire ». Ainsi, depuis des années, la phytothérapie est passée de la phase empirique à la phase scientifique. « Des études cliniques ont identifié les composants et les extraits actifs de plusieurs plantes dont les vertus sont chaque jour confirmées », a souligné le Dr Boussad du secteur sanitaire. Il est à noter, que diverses types de tisanes, de crèmes à base de plantes et autres poudres soigneusement mise dans des sachets avec étiquette indiquant à quelle pathologie elles conviennent regorgent les étals des herboristes et même des épiciers. D’autres genres de produits servent, dit-on, à traiter des problèmes digestifs, de tension artérielle et même neurologiques.  Ces médicaments traditionnels peuvent aussi avoir des effet nuisibles, voire dangereux ; L’inquiétude devient grande du fait que le marché des plantes médicinales se développe et a d’énormes retombées sur le plan commercial, d’une part, et d’autre part, il risque de menacer la biodiversité en raison du pillage des matières premières nécessaires à la fabrication des médicaments conventionnels ou d’autres produits de santé naturelle. Selon un membre d’une association écologiste, « ces pratiques, si elles ne sont pas encadrées, pourraient entrainer l’extinction d’espèces en danger ainsi que de la destruction  de ressources ». Pour sa part un pharmacien établi sur la place publique dira à ce sujet : « Il ne faut pas oublier que plus de 25% des produits pharmaceutiques sont préparés à base de plantes qui, au départ, étaient utilisées de manière traditionnelle. L’acupuncture a fait la preuve de son efficacité pour soulager les douleurs postopératoires, les nausées pendant la grossesse ainsi que les douleurs dentaires ». « La médecine traditionnelle peut, d’autres part, agir sur les maladies infectieuses », a relevé notre interlocuteur et de poursuivre : «  c’est en 2002 que l’organisation mondiale de la santé a mis en place sa première stratégie globale en matière de médecine traditionnelle. Cette stratégie consiste à aider les pays à élaborer des politiques nationales d’évaluation et de règlementation des pratiques de la médecine traditionnelle et de la médecine complémentaire ou parallèle, développer la qualité des produits et promouvoir l’usage thérapeutique  judicieux de cette médecine traditionnelle ». Cependant, l’intervention des pouvoirs publics pour contrôler tout excès dans ce domaine afin de préserver des vies humaines contre l’abus, est plus que nécessaire. Il s’agit, en effet, de la santé des gens qui semble être en jeu et entre les mains de revendeurs de plantes médicinales généralement peu connaisseurs en la matière. 


Source: F. HADJ, Reflexion.
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10 mai 2014 6 10 /05 /mai /2014 15:05
A Bechar, ces derniers temps, le laxisme et le peu d'intérêt pour le secteur de l’hydraulique, au niveau de certaines APC est sans précèdent. En effet, les fuites d'eau potable des tuyauteries du réseau principal et domestique inondent les rues et ruelles, l'absence d'éclairage public dans plusieurs artères et passages, empoisonnent le quotidien des citoyens, ajouté à cela la détérioration de la chaussée par endroit, après le passage d'un câble téléphonique ou d’un tuyau d'égout, reste sans la remise en l’état initial, donne du vertige aux piétons et autres automobilistes.

Une telle situation pénalise les passants et demeure le lot quotidien dont souffrent les citoyens, qui réalisent que leur vie est devenue pénible  et difficile, et ne manquent  pas  de montrer  vite du doigt les responsables par qui ces malheurs leurs arrivent. Ce véritable  coup désastreux porté au cadre de vie en ce début de saison estivale, des suites de ces négligences caractérisées, est une preuve tangible aussi de l’absence totale sur le terrain des élus de certaines APC qui s’apparente à une démission qui ne dit pas son nom. Ces premiers concernés de tous les problèmes ayant trait au développement de leurs cités, semblent passer sous silence le problème du gaspillage de l’eau, source de vie, qui provient des fuites des canalisations et se déverse depuis des jours et des semaines par terre.  En effet, les cas les plus illustratifs se trouvent respectivement dans les communes de Bechar, Kenadsa, et Abadla où visiblement le gaspillage de l’eau potable, en provenance des réseaux défectueux bat son plein depuis des mois,  et ce malgré l’alerte donnée au élus par de simples citoyens et des présidents d’associations, mais en vain.  Pourtant tout le monde sait que l’économie de l’eau est une nécessité,  et son gaspillage a des effets dévastateurs. Selon des témoignages, les élus s'intéressent peu ou pas du tout à leurs cités, compte tenu de l’état de dégradation qu’elles connaissent.  Ces derniers  semblent être occupés à régler leurs affaires beaucoup plus que ceux de leurs concitoyens qui les ont investis de leur confiance, nous ont fait savoir, des citoyens du quartier Bechar-Djedid. Pourtant avant qu’ils ne soient élus, ils nous ont promis le paradis sur terre. Une fois  qu’ils sont devenus membres à l’assemblée communale, ils ont complètement oublié leurs électeurs et les problèmes dont souffrent leurs cités,  ont souligné nos mêmes interlocuteurs. Et de poursuivre, il y’a plus de cinq mois des centaines de mètres cubes d’eau se perdent quotidiennement dans  la nature, sans que les élus locaux ne daignent lever le petit doigt pour essayer de trouver une solution à ces immenses quantités d’eau qui se répandent par terre. Ce gaspillage d’eau, au moment où des milliers de personnes ont soif et se trouvent dans un besoin pressant pour faire face à une saison estivale qui s’annonce d’ores et déjà, très brûlante, eu égard à la température élevée qui sévit ces derniers jours dans cette région du sud-ouest. En effet, les responsables des services des eaux semblent observer un silence radio, face à la défectuosité  par endroit de certains tronçons du réseau principal de distribution des eaux potables à partir du barrage Djorf-torba, principale source d’alimentation de la ville de Bechar et ses communes et daïras environnantes. Visiblement des lacs d’eaux traitées sont formés à perte de vue dans la nature. Un manque à gagner pour la population de cette région, qui commence à faire face à une véritable pénurie d’eau, en début de cette période des grandes chaleurs caniculaires, étant donné que la distribution du précieux liquide  semble connaître ces derniers temps une réduction sensible. Cette faillite des responsables concernés dans leur mission, et c’est le moins que l’on puisse dire, renseigne sur l’immobilisme et la mauvaise gestion qui caractérisent ce secteur, conjuguer au laisser  aller et à l’absence de contrôle en dépit des sommes colossales que les pouvoirs publics ont injecté dans les différents projets de rénovation de ce réseau de distribution de l’eau ces cinq dernières années. Ce constat que font aussi plusieurs observateurs de la scène locale, qui vivent ces moments pénibles de rationnement de l’eau, est très inquiétant.  Les usagers de cette entreprise de gestion des eaux reprochent aussi à ses responsables leur passivité et leur inaction, en matière d’amélioration des conditions de distribution du précieux liquide qui se fait généralement à une heure tardive du soir, obligeant les consommateurs à veiller toute la nuit à remplir leur réservoir et citerne.


Source: F. HADJ, Reflexion 
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6 mai 2014 2 06 /05 /mai /2014 15:04
L’institut national de formation paramédicale de Bechar a abrité une réunion régionale durant trois jours, ayant trait aux difficultés et problèmes que connaissent les secteurs de la santé, des wilayas de Bechar, Adrar, Tindouf et Naama.  Dans un rapport présenté devant les participants, il ressort que beaucoup d’insuffisances caractérisent ces secteurs de la santé, notamment en matière d’absence d’encadrement médical, paramédical et administratif, apte à gérer ces importants espaces sanitaires au niveau des différentes wilayas, d’où les problèmes de grève à répétition et de sit-in par les travailleurs ces derniers temps, devant les sièges de wilayas et les directions de la santé.   Il a été signalé aussi que certaines daïras et communes déshéritées, souffrent énormément d’encadrement médical, et de médicament,  particulièrement  dans les communes de la vallée d’oued-Saoura, où  le problème d’indisponibilité d’agence pharmaceutique se pose avec acuité. Les malades et leurs familles vivent un véritable calvaire, ils font souvent des dizaines de kilomètres séparant leurs communes du chef lieu de daïra pour se procurer les médicaments dont ils ont besoin.  Dans d’autres municipalités, il existe une polyclinique et une salle de soins, constamment avec un seul médecin généraliste, ou deux ou trois infirmiers. Les dentistes, et autres médecins spécialistes font cruellement défaut  souligne-t-on dans cet exposé. Le peu de médecins spécialistes qui existent, sont généralement des jeunes, appelés  à  effectuer leur service militaire, exerçant dans les deux hôpitaux que compte cette wilaya de Bechar par exemple. Une infime équipe pour  une population de plus de 300 000 habitants. A savoir que ces praticiens travaillent dans des conditions matérielles difficiles : un manque flagrant de matériel médical, médicaments, fil chirurgical, sachant notamment que même les gants adaptés sont manquants. Ainsi au niveau des deux hôpitaux de Bechar, faute de médecins spécialistes, des services entiers sont fermés. Le service chirurgie est l’exemple le plus frappant. Tous les malades nécessitant une intervention chirurgicale assez sérieuse, sont transférés au CHU d’Oran ou de Tlemcen. Relève-t- on dans ce rapport. S’agissant du laboratoire central du secteur sanitaire de la wilaya, de Bechar, cette structure dispose d’un matériel archaïque et dépassé, ne permettant pas d’avoir de bons résultats pour des analyses de sang et autres affections.  Pour ce qui est du service de radiologie, celui-ci dispose d’appareil d’échographie, d’un scanner, d’appareil de radio, mais il n’a pas de manipulateurs spécialisés d’appareillage. Il reste à s’interroger sur l’absence de spécialistes, de techniciens en tous genres. Cette situation suscite aussi de sérieuses inquiétudes quant à la rentabilisation du peu de moyens mis en place, voire quant à leur efficacité dans une réelle prise en charge des besoins de la population.  Il a été signalé en outre, que les médecins et infirmiers achètent eux-mêmes de leurs deniers propres leurs tabliers et blouses. Selon le même intervenant, des assistantes sociales et infirmiers refusent catégoriquement d’accompagner les malades qui sont transférés vers les hôpitaux des villes du nord du pays. La raison étant qu’ils paient de leurs poches leurs frais de déplacement, et parfois même ceux du malade transporté, à savoir qu’ils ne sont jamais remboursés au retour par les services gestionnaires de l’hôpital. Ces non-remboursements des frais de déplacement des infirmiers et autres agents paramédicaux, sont dus aux insuffisances de crédits affectés par l’administration centrale de la santé au chapitre de remboursement de frais, apprend-on.                             


Source: F. HADJ, Reflexion 
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5 mai 2014 1 05 /05 /mai /2014 08:22

Les 03 et 04 mai courant sont organisés à l'institut de formation paramédicale de Bechar les assises régionales de la santé. Participent à cette importante rencontre les représentants de Bechar, Adrar, Tindouf, Naâma et El-Bayadh. Les thèmes traités et enrichis durant 2 jours dans 6 ateliers concernent: 1- La politique nationale (le système national) de santé, étique, déontologie et organisation professionnelles. 2- La gouvernance et le financement du système de santé. 3- La prévention, protection et promotion de santé. 04- Produits pharmaceutiques et politique de santé. 05- Ressources humaines, formation et recherche et, enfin, le système national de l'information. Les travaux des ateliers ont donné lieu à la lecture d'une synthèse des recommandations qui seront présentées aux assises nationales.

Source: Le quotidien d'oran

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3 mai 2014 6 03 /05 /mai /2014 08:25

Des journées d'information sont organisées du 1er au 6 du mois courant à Bechar par l'Ecole des cadets de la nation. Lors du discours d'ouverture de cet événement, le colonel directeur de l'école passa en revue une situation de cette institution réservée spécialement aux recrues de la 2ème et la 3e année moyenne en soulignant l'importance accordée par ses supérieurs au bon fonctionnement de l'école pour passer ensuite la parole au général major, commandant de la 3ème Région militaire. Dans son allocution, le général major Chengriha mettra en relief l'importance de cet établissement pour les populations des régions du sud-ouest du pays en soulignant que des efforts sont investis de tout un chacun pour mener à terme les objectifs assignés par l'institution militaire à la formation de futurs cadres de l'ANP, en affirmant que l'Ecole des cadets de la nation dispose de tous les atouts pour réussir la mission qui lui est dévolue. S'agissant de l'encadrement pédagogique, ce dernier a été spécialement détaché par l'éducation nationale parmi ses meilleurs éléments. A cet effet, dira-t-il, cohérence et efficacité sont de mise. Le commandant de la 3ème Région militaire invita pour conclure les populations des wilayas du Sud à visiter en nombre l'exposition organisée à leur endroit par les responsables de l'école. Notons enfin que parmi les conditions exigées pour le recrutement pour l'année scolaire 2014-2015, en plus du dossier administratif règlementaire, la note obtenue au BEM et qui doit être égale ou supérieure à 12 sur 20.

 

Source: Le Quotidien d'Oran.

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28 avril 2014 1 28 /04 /avril /2014 10:02

Il aura fallu six ans d’attente pour que les décideurs prennent des mesures de rénovation de l’ancien jardin public communal, unique espace de repos dans la commune de Béchar pour les familles.

La rénovation a été confiée à un bureau d’étude de la wilaya. D’une superficie de 5 ha et surplombant une grande partie des berges de l’oued de Béchar au centre-ville, le jardin public communal a été entièrement endommagé lors des fortes intempéries d’octobre 2008 et abandonné en l’état.

On se souvient que ces pluies diluviennes ont aussi emporté sur leur passage les quelques animaux qui faisaient la joie des enfants ainsi que leurs abris. Malgré les sollicitations de la population, sa réhabilitation tardait à voir le jour sous l’ancienne APC qui n’avait pas jugé utile d’entamer des travaux et de répondre aux appels des habitants.

Les conséquences d’une telle négligence par la municipalité ont été fortement soulignées : l’endroit dévasté s’est transformé en un refuge pour les marginaux qui n’hésitaient pas à escalader la clôture de l’enceinte pour y pénétrer et s’adonner au fléau des stupéfiants au milieu de vieux palmiers dépéris. Outrés par l’état des lieux, plusieurs citoyens se sont alors manifestés pour réclamer à l’ancienne APC la réhabilitation de ce jardin public et permettre surtout aux familles stressées, par l’ennui et le manque effarant des lieux de repos, de sortir de chez elles pour des moments de détente.
 

Source: M. Nadjah, El Watan
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27 avril 2014 7 27 /04 /avril /2014 15:20

BECHAR - Le ministre du Tourisme et de l’artisanat, Mohamed Lamine Hadj Saïd, a insisté, samedi à Bechar, sur la nécessité de la poursuite des efforts de recensement des personnes qui s’adonnent aux activités de la formule touristique "Tourisme chez l’Habitant" dans cette wilaya du sud.

Cette formule qui contribue largement à la promotion du tourisme national notamment saharienne, mérite toute l’intention voulue de par sa contribution au développement du tourisme et la création d’un site web par le ministère du tourisme et de l’artisanat tend à sa promotion pour qu’elle soit un véritable outil de promotion du potentiel touristique du pays, a-t-il précisé.

L’engouement ces cinq dernières années pour la destination Saoura spécifiquement pour les régions de Taghit et Béni-Abbes et en l’absence de structures hôtelières s’est traduit dans ces régions à hautes potentialités touristiques et naturelles par l’apparition de cette formule touristique très prisée par les touristes nationaux et étrangers d’où l’importance que lui donne le ministère du tourisme et de l’artisanat, signale le ministre.

Auparavant, le ministre a pris connaissance à Béni-Abbes (240 km au sud de Bechar), du projet de rénovation et modernisation de l’hôtel "Rym", qui relève du groupe hôtelier public "Aurassi".

Ce projet qui a bénéficié d’un investissement public de 630 millions de DA, et dont les travaux, seront lancés avant la fin 2014, permettra une totale mise à niveau de cette unité hôtelière de 240 chambres en plus de la réalisation d’une quinzaine de bungalow au titre de l’augmentation de ses capacités d’accueil, indique un responsable du bureau d’étude ayant effectué les études techniques pour les besoins de ce projet.

Selon cette étude les travaux qui seront concrétisés en deux phases portent sur une rénovation globale et la modernisation des différentes structures de cette unité hôtelière, pour qu’elle puisse répondre aux exigences de la clientèle et aux standards nationaux et internationaux en la matière, en plus de ces travaux qui toucheront aussi les différents réseaux (eau potable, assainissement, électricité, téléphone), il est prévu également la réalisation des terrains de sport, de nouveaux jardins et un espace culturel comprenant notamment un théâtre de plein air de plus de 1.000 places. Cette opération s’inscrit au titre du développement et de la promotion du tourisme saharien.

M. Mohamed Lamine El Hadj Said, s’est rendu également dans la localité touristique de Tamtert (40 km au sud de Béni-Abbes ) ou il a pris connaissance des activités d’une association spécialisée dans la fabrication traditionnelle des "Kheima". Cette association qui active dans ce domaine depuis une dizaine d’année est considérée pionnière en la matière grâce à une production estimée à une dizaine "Kheima" par an.

Le ministre s’est réjoui des efforts consentis par les femmes et les hommes qui activent dans cette association notamment dans le domaine de la pérennisation du patrimoine et du savoir  ancestrale, a-t-il souligné.

A Taghit (97 km au sud de Bechar) ou il s’est rendu en compagnie des autorités locales, le ministre du tourisme et de l’artisanat a visité le projet de rénovation et mise à niveau de l’unique hôtel de cette localité qui dépend de l’entreprise publique de gestion touristique de l’ouest (EGTO).

Cet hôtel de 57 chambres et qui sera ouvert à la clientèle à la fin du mois de mai prochain a été repris en 2010 par l’entreprise publique hôtelière "El Djazair", qui a dégagé une enveloppe financière de plus de 500 millions de DA pour sa rénovation.

Le ministre a achevé sa visite de travail dans la wilaya par une visite au Ksar et à la zaouïa Ziania de Kanadsa.

 

Source: APS

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23 avril 2014 3 23 /04 /avril /2014 13:28
La région de la wilaya de Bechar qui possède des potentialités extraordinaires, en matière touristique, compte les saisir et les développer pour se donner une vocation dans ce créneau inépuisable et créateur d’emploi et de richesse. Un seul problème demeure, et qui va ensemble avec l’avancée du tourisme et reste jusqu'à maintenant insoluble, compte tenu du poids des traditions et mœurs, c’est la vente des boissons alcoolisées.

En effet, cette source intarissable qu’est le tourisme permettra à cette wilaya de s’ouvrir sur le monde extérieur et de diversifier son économie locale dépendante actuellement des wilayas limitrophes. Il est à noter que depuis quelque temps le développement du tourisme saharien est devenu une réalité palpable dans le sud du pays, que les pouvoirs publics comptent lui donner une importance particulière pour le rendre attractif, et susceptible de jouer  une véritable alternative des hydrocarbures dont dépend entièrement notre économie, tant le touriste étranger ou national cherche l’aventure, la découverte et le ressourcement. Cette wilaya parmi tant d’autres du sud  recèle des possibilités énormes et semble aussi avoir tout pour satisfaire ce genre de demande, dont les visiteurs qui viennent sont avertis et soucieux de la découverte de la beauté épatante de la nature encore vierge et les paysages paradisiaques qui n’existent que dans les oasis sahariennes. Le développement de cette vocation touristique ne peut que la propulser au rang des wilayas avancées dans ce domaine, qui enregistrent ces derniers temps  plusieurs réalisations d’infrastructures touristiques de haut standing grâce aux investissements privés et publics, ainsi qu’aux mesures incitatives, initiées par l’Etat, pour encourager l’avancée et la création d’une dynamique dans ce secteur sur  lequel l’avenir du pays peut reposer. Ainsi, la visite officielle du ministre du tourisme à Bechar qui était programmée à partir de la soirée d’avant-hier  finalement n’a pas eu lieu, parce que l’avion devant le transporter n’a pas pu atterrir à cause des tempêtes du vent de sable, qui sévissait dans cette région, apprend-on auprès de la cellule de communication de la wilaya. Notre source ajoute également que le wali de Bechar, n’a pas annulé la tournée que devait faire le ministre du tourisme à travers certaines  daïras et communes de la wilaya. Mr Slamani wali de Bechar s’est substitué au ministre du tourisme, et s’est rendu dans l’oasis de Beni Abbès,  qui fait la fierté de cette région du sud ouest du pays en matière de tourisme où il a visité l’hôtel Rym, une structure hôtelière dépendant de l’EGTO, ainsi que l’hôtel « le grand erg ». Le chef de l’exécutif de la wilaya s’est enquit sur place sur un projet d’un espace touristique à l’intérieur de la palmeraie de cette localité féerique. Dans l’oasis paradisiaque de Taghit où il s’est rendu ensuite, il a visité un chantier de réalisation des tentes traditionnelles, avant d’aller assister à une  exhibition de course de chameaux et de chevaucher sur les dunes de sable. Le même responsable avait visité les travaux de rénovation que connaît l’hôtel de Taghit depuis l’année passée et qui sont arrivés à la finition.  Au chef lieu de wilaya, le wali a visité le projet de réalisation du nouveau siège de la direction du tourisme et de l’artisanat de la wilaya, de visiter un projet de réalisation d’un hôtel, lancé dans le cadre de l’investissement privé. En effet, de cette visite, il ressort que des efforts doivent être déployés de nouveau pour venir à bout de toutes les insuffisances, afin de permettre à la demande sans cesse croissante des visiteurs et touristes nationaux et étrangers, qui ne demandent qu’une prise en charge respectable en fonction de leurs moyens pour pouvoir venir nombreux vers cette nouvelle destination qui est le sud du pays. Nous a fait savoir un groupe de promoteurs privés.


Source: Fendaoui Hadj, Reflexion.
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22 avril 2014 2 22 /04 /avril /2014 13:37
La wilaya de Bechar aura son tramway à l’instar de certaines wilayas et grandes villes du nord du pays. En effet, l'étude de faisabilité de ce projet de tram de Bechar, d’une ligne de 17km linéaires a été confiée à un bureau d’étude français "Systra", apprend-on auprès de la direction des transports de la wilaya.


Notre source ajoute également que cette étude engagée il y a quelques temps avait duré six mois, et semble avoir été achevée. Cette opération est centralisée, dirigée par l’entreprise du métro d’Alger. Quelques neuf autres wilayas sont concernées par l'étude de faisabilité en l'occurrence Blida-Tébessa-Djelfa-Biskra-Bejaia-Skikda-Tlemcen et Alger-ouest, qui a été confiée à d'autres entreprises étrangères, et qui devrait être délivrée dans cinq à neuf mois. Ces projets s'ajoutent à ceux déjà en cours de réalisation dans les wilayas suivantes : Sidi Bel Abbes-Sétif-Annaba-Batna-Ouargla et Mostaganem. Selon la même source la réalisation des rames du tramway se fera dans la ville d’Annaba par l'entreprise publique Ferrovial en partenariat avec un groupe français. Quant à la construction du réseau, l'entreprise française Alstrom, semble être la mieux placée pour ce genre de réalisation, a-t-elle souligné la même source. Pour le grand bonheur de la majorité des habitants de cette ville, qui jusque-là se déplacent à pied, ce nouveau mode de transport va leur faciliter le déplacement à travers toute la ville et banlieue, notamment les dessertes de campus situés en grande partie en dehors de l'agglomération, tel le nouveau pôle universitaire. L'immensité de la ville de Bechar, construite le long de l'oued sur près de 17 km et la densité de la population ainsi que l'absence de moyens de transport urbain adéquat, ajouté à cela la saturation de la voirie, semblent plaider dans la nécessité de choisir et de créer ce nouveau système de transport en commun lourd, ayant un coût et une capacité intermédiaire entre le bus et le métro. Ce projet grandiose de transport urbain dont l'impact économique n'est pas à démontrer, notamment en matière de création d'emploi et de richesse directe et indirecte reste le mieux indiqué pour une ville comme Bechar. De ce fait, la pénétration des véhicules et les embouteillages à l'intérieur de la ville vont sensiblement diminuer au profit des piétons et des cyclistes, permettant à la ville de mieux respirer. Ce mode de transport à forte capacité qui n'offre pas la même souplesse d'exploitation que le bus, obéit à certaines règles qui peuvent donner un essor  économique à la ville en matière  touristique. Pour cela, d'ores et déjà les autorités locales doivent réfléchir à l'embellissement de la ville et la restauration des places et monuments historiques. Comme l'ensemble des habitants doivent aussi penser à mettre la main à la poche pour aménager et repeindre les façades de leurs habitations et locaux à usage commercial, pour que la ville retrouve son lustre d'antan. Par ailleurs, il est à noter qu’un nouveau plan de  circulation s’impose, à cause de l’anarchie dans le déplacement des automobilistes. Se déplacer actuellement au centre ville de Bechar est devenu quasiment difficile pour ne pas dire impossible en raison, notamment, du flux important de véhicules et la déficience de parkings et d'arrêts de bus et de taxis réservés. Ajouté à cela, l’absence de feu tricolore à travers plusieurs artères de la ville. Le peu qui existe actuellement, sont défectueux et ne fonctionnent pas. Selon certains élus que nous avons interrogés, une étude technique fouillée doit être engagée et sera confiée à un organisme spécialisé, le seul qui pourra déterminer les voies et moyens à mettre en œuvre pour désengorger de la circulation et alléger quelque peu cette ville de cet étranglement. La masse des véhicules est  consistante, et que pas moins de 10 000 autos sillonnent quotidiennement le centre ville. De nombreux usagers de la route  fréquentent le chef-lieu de wilaya pour différentes raisons. Pratiquement,  la quasi-totalité des habitants des communes et  régions limitrophes y débarquent journellement, qui pour régler des problèmes administratifs ou effectuer des achats, qui pour des consultations médicales.  Il est à signaler aussi l’incivisme des conducteurs, qui souvent ne respectent ni les agents de l’ordre, ni le code de la route, encore moins le citoyen.

Source: Fendaoui Hadj, Reflexion.

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21 avril 2014 1 21 /04 /avril /2014 13:40
Depuis plus de cinquante ans, le problème de l’environnement fait toujours parler de lui dans la ville de Bechar et ses environs immédiats particulièrement dans la commune de Kenadsa, où des collines de déchets des mines de charbon polluent cette cité.


Moins commodes à transporter  ailleurs,  loin des zones résidentielles et beaucoup plus polluants, ces terrils de charbon ne cessent de rendre la vie difficile à des milliers d’habitants. Au moment même où les alarmes concernant le réchauffement climatique se faisaient plus audibles, ces déchets de charbon gros émetteurs de gaz à effet de serre enveniment le cadre de vie des citoyens qui ne savent plus à quel saint se vouer. Compte-tenu des multiples nuisances de ce combustible fossile : Outre les émissions de gaz à effet de serre, ce charbon dévaste les plantations, menace la biodiversité, silicose les poumons, pollue l'atmosphère des villes, et défigure les paysages d’extraction. De ce fait, la direction de wilaya de l’environnement semble accorder peu d’intérêt à ces déchets de charbon, c’est du moins ce que pensent beaucoup de gens. Alors que ces terrils de charbon  constituent un vrai danger de la santé publique, indiqueront plusieurs personnes.  Malgré, les correspondances des associations et autres citoyens qui ont été adressées à cette structure précitée, concernée au premier chef, celle-ci jusqu'à présent ne semble avoir entrepris aucune action susceptible de donner espoir aux habitants de cette commune. En effet, l’épineux problème qui se pose avec acuité, notamment en période d’été, c’est que ces collines de terrils de charbon entourant des zones résidentielles dégagent des odeurs irrespirables, notamment pendant le cycle des tempêtes du vent de sable, des tourbillons se mélangent aux grains de charbon et frappent sur le visage des passants,  portant directement atteintes aux yeux. Il est à rappeler que ces millions de tonnes de déchets de charbon exploités jadis par les colons français, témoin d’un passé marqué  de pillage et d’exploitation  des richesses du pays,  demeurent toujours exposés à même le sol empoisonnant le quotidien pur et dur des habitants de cette cité. Visiblement, certains remblais de charbon se rallument, quand le soleil atteint son zénith et ses rayons dégagent une chaleur infernale, la fumée se répand partout, et pénètrent jusqu’à l’intérieur des maisons, où les odeurs sont subis par les habitants, causant de grands malaises respiratoires, notamment aux enfants et personnes âgées. Interrogé, un groupe d’habitants du quartier haï El Manajim à Kenadsa, indiqueront : « Ces déchets de charbon constituent pour nous une véritable bombe à retardement qui nous tue à petit feu, que les colons nous ont léguée. Chaque  semaine qui passe en cette période estivale porte son lot d’asthmatique. » Et de poursuivre, « ni nos élus de l’APC, ni ceux de l’APW, encore moins ceux de l’APN n’ont pu faire quelque chose pour trouver une solution à ce problème qui n’a que trop duré. Pourtant, ils nous ont promis le paradis avant qu’ils ne soient élus ; mais une fois qu’ils étaient investis de notre confiance, ils nous ont carrément oubliés », ont relevé ces habitants. Il est à noter, qu’à Kenadsa actuellement, la quasi-totalité des nouveaux programmes de logements, tous types confondus sont réalisés, et en cours de réalisation sur des terrains et espaces abritant ces terrils de charbon, et tout le monde se pose la question si le choix de terrain a été fait délibérément, ou par pur hasard. C’est dire que ces nouveaux habitants qui ont espéré se loger dans des conditions décentes, loin de toutes nuisances, après des années d’attentes, ont été surpris de se trouver en face d’un site macabre. Selon des sources de la direction de wilaya de la santé, les maladies respiratoires sont en hausse  dans cette région, notamment l’asthme. L’absorption et l’odeur continuelle  du charbon dans ces  zones habitables et quartiers  où sont entassés ces terrils de charbon semblent être l’une des causes qui favorisent la propagation de ce genre de pathologie, si non c’est la cause principale, dira-t-on.  Pourtant, notre pays est à cheval et se conforme aux textes et lois sortants des résolutions des derniers congrès internationaux sur l’environnement.  Il s’est fixé des objectifs clairs quant à sa détermination de lutter contre les gaz à effet de serre, la réduction du CO2, le développement du secteur de l’énergie renouvelable (solaire, éolienne). Mais la réalité du terrain est tout autre ; l’écart entre ce qui se fait au niveau ministériel et ce qui se pratique au niveau local par les collectivités dans le domaine des questions environnementales les plus urgentes qui touchent directement la santé publique, peu de choses sont faites et continuent à se faire, eu égard à ce grand problème écologique auquel sont exposés, et font face des milliers de citoyens, et qui continue à faire des dégâts humains dans un silence radio.


Source: Fendaoui Hadj, Reflexion.
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