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Grande vallée façonnée par l’Oued portant le même nom, la Saoura est l’une des régions les plus attrayantes du sud algérien. Elle est limitée au Nord par les Monts des Ksour et le Haut Atlas marocain, à l’ouest par la Hamada du Draa, à l’est par les oasis du Tidikelt et au sud par le plateau du Tanezrouft. Un décor fait de paysages lunaires de la Hamada du Guir contrastés à l’autre rive par les splendides dunes dorées du grand Erg Occidental. Entre ces deux ensembles féeriques s’incrustent, tels les joyaux d’un collier, palmeraies et ksour le long du lit des Oueds.

 

  

 

Archives

16 décembre 2013 1 16 /12 /décembre /2013 14:03

Le département régional de la météorologie du sud-ouest se rapproche des étudiants de l’université de Béchar en organisant à leur intention une journée d’étude sur l’important rôle, souvent occulté, de la météorologie dans les activités économiques et sociales du pays.

L’approche développée par ce département viserait à démontrer que le rôle de la météo ne s’arrête pas uniquement à élaborer des bulletins prévisionnels du temps. Il a aussi une mission de contribution scientifique, selon les animateurs de cette journée d’étude, dans divers domaines, notamment dans celui de l’habitat, son dimensionnement et orientations des édifices. Ce service intervient également dans le domaine de l’hydraulique en évaluant la quantité de pluie recueillie dans une région donnée. Les intervenants spécialistes des universités de Béchar et d’Alger ont tous convergé sur cette importante participation aux différents secteurs économiques tels l’agriculture, les travaux publics, l’habitat et l’environnement, etc.             

Source: M. Nadjah, El Watan.
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14 décembre 2013 6 14 /12 /décembre /2013 14:06

Les habitants de Boukaïs, une petite agglomération de 1 600 habitants, située à une soixante de kilomètres au nord du chef-lieu de wilaya, réclament la réfection de la route reliant leur localité à Lahmar, chef-lieu de daïra, sur une distance de 22 km.

Ce tronçon, en constante dégradation, réalisé dans les années 1970, est devenu impraticable au trafic routier. Les habitants énumèrent les cas d’accidents mortels qui surviennent chaque mois sur ce tronçon dangereux pour en justifier cette demande. Par ailleurs, la petite localité frontalière entièrement enclavée au sud-ouest réclame aussi la présence permanente d’un médecin et d’un infirmier au sein de la nouvelle salle de soins et une ambulance pour les patients à évacuer en urgence vers Béchar ou Lahmar. Elle est aussi dépourvue de gaz de ville et ses habitants ressentent fortement cette frustration, en particulier durant la période de l’hiver glacial dans cette région.

Les représentants de la population ajoutent le transport scolaire des enfants qui étudient à Lahmar en régime d’internat et qui n’est pas assuré au quotidien entre les deux localités. Néanmoins, l’unique satisfaction de la population locale  demeure, souligne-t-on, l’équilibre entre la demande et l’offre de logements sociaux. Trente logements sociaux sont en voie de finition alors que les services de la daïra de Lahmar dont relève la localité n’ont enregistré qu’une trentaine de logements en instance. Aussi, quarante-deux logements ruraux ont été distribués en 2013.                                     
 

Source: M. Nadjah, El Watan.
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12 décembre 2013 4 12 /12 /décembre /2013 14:11

Le Centre de calculs de l’Office national de météorologie (ONM), en cours d’équipement, sera mis en service en 2014, a-t-on appris, hier à Béchar, auprès du directeur du Centre national des prévisions météorologiques.

Le Centre, localisé à Alger, dédié aux calculs météorologiques, grâce à un équipement informatique ultramoderne, a été réalisé dans le cadre du plan de développement des capacités scientifiques et techniques du service météorologique national, a précisé Bachir Hammadèche, lors d’une journée d’information sur la météorologie. Réalisé dans le but de permettre au pays d’atteindre le niveau de qualité requis en matière de service public, le Centre permettra le développement des capacités de prévisions météorologiques numériques et renforcera les systèmes de veille météorologique, a-t-il souligné.

 
 

Actuellement, l’ONM, à travers ses 77 stations d’observation en surface,12  stations d’observation en altitude, 3 autres structures consacrées à la recherche et aux observations spéciales à Tiaret, Ksar Chellala et Tamanrasset, en plus de 5 radars météorologiques et plus de 400 postes climatologiques, fournit régulièrement des données météorologiques à différents secteurs économiques et instituts de recherche, ainsi qu’à différentes universités du pays, a-t-on fait savoir lors de cette rencontre. En matière de lutte antiacridienne, le service météorologique national dispose d’un centre régional de surveillance météorologique à Tamanrasset,  avec 40 stations de surveillance localisées dans cette wilaya du sud du pays et 80 autres éparpillées à travers le territoire national, a fait savoir M. Hammadèche. La journée d’information sur la météorologie, initiée par l’ONM, a permis au public de s’imprégner de ses missions quotidiennes, à travers un cycle de communications animé par des experts.

 

Source: El Watan.

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11 décembre 2013 3 11 /12 /décembre /2013 14:13

Niché au pied des dunes de sable et surplombant la magnifique palmeraie de oued Saoura, Bayada, un petit hameau de 800 habitants, un des 11 ksour de la daïra d’El Ouata située à 350 km au sud de Béchar, est dépourvu de structures nécessaires indispensables à la vie.

Le chemin menant au hameau de Bayada traversé par l’oued Saoura est cahoteux et de difficile accès, aggravé par l’inexistence d’un pont pour effectuer la traversée. Ses habitants souffrent également de l’absence de transport pour regagner la localité voisine, Agdal (1 500 habitants) située à 4 km de là. La première revendication soulevée par les petits agriculteurs de Bayada à la délégation de wilaya, qui poursuit ses contacts et visites dans les ksour, est l’électrification agricole. Ordre a été donné pour que celle-ci soit incessamment ramenée à Bayada sur une distance de 8 km et la promesse leur a été faite par le directeur des services agricoles pour permettre l’exploitation des petites parcelles agricoles.

A Timoudi, la population locale peut enfin goûter au pain de boulangerie dont elle était jusqu’ici privée grâce à un financement piloté par la CNAC de Béchar. Mais la nature des doléances et réclamations avancées par les populations de ksour visités reste presque identique à l’ensemble de ces  villageois : réhabilitation des chemins pour briser l’isolement dans lequel ils sont confinés, transport scolaire, construction de logements ruraux, électrification agricole, salles de soins et présence réclamée de médecins permanents, construction de ponts pour traverser l’oued, châteaux d’eau potable pour l’alimentation des villageois, construction de maisons de jeunes, emploi, etc.                                                                                                                                     

Source: M. Nadjah, El Watan.
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9 décembre 2013 1 09 /12 /décembre /2013 14:14

Après plus de 5 années d’attente, de promesses et de reports de dates de son ouverture, la rotative de Béchar a, enfin, tiré les premiers titres de la presse nationale à la grande satisfaction des lecteurs et lectrices de la région qui n’auront plus désormais à attendre jusqu’à la mi-journée l’arrivée des quotidiens acheminés par voie terrestre.

M. Abdelkader Messahel, ministre de la Communication, a tenu à assister à l’événement. Sept titres de la presse nationale sortent, pour l’instant, de l’imprimerie en attendant que les patrons des autres éditions se manifestent pour prendre contact avec le responsable de l’imprimerie et engager la procédure nécessaire pour le tirage de leurs titres respectifs.
La rotative, qui a une capacité de tirage de 35 000 exemplaires/ heure, va couvrir aussi les régions de Nâama, El Bayad, Adrar et Tindouf.  Elle va également imprimer des manuels scolaires et livres scientifiques et culturels à hauteur de 20 000 livres.

En matière d’emplois directs, elle prévoit, notamment, de recruter, dans sa deuxième phase d’exploitation, un nombre de 59 agents. Mais dans ce domaine précis, un député et un sénateur ont interpellé le ministre sur le recrutement jugé abusif d’un magasinier et d’un gardien non originaires de la région alors que la priorité, ont rappelé les deux élus nationaux au représentant de l’Etat, devrait être accordée aux ouvriers locaux en application de l’instruction du Premier ministre lors de sa visite le 13 avril dernier à Béchar.

Mais le ministre, voulant éviter de polémiquer sur le sujet, a simplement indiqué que cinq agents recrutés et affectés au service du gardiennage sont originaires de la région et le sixième natif d’une région du Nord, disposant d’un capital d’expérience qui le prédispose à cette mission sensible de veiller sur la structure de journaux. Le ministre a incité, à travers les ondes, les jeunes à s’organiser pour créer, dans le cadre du dispositif de l’Ansej, des entreprises de distribution de titres de la presse nationale.                     
 

Source: M. Nadjah, El Watan.
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5 décembre 2013 4 05 /12 /décembre /2013 14:16

Au moment où se tiennent les assises nationales sur le transport, la chambre du commerce et d’industrie Saoura s’implique dans le choix du mode de transport approprié pour l’agglomération en pleine expansion de Béchar.

Dans une lettre adressée au ministère des Transports, dont nous détenons une copie, le directeur de cette organisation dresse un plaidoyer en faveur du mode de transport dit Bus à Haut Niveau de Service (BHNS), un concept nord-américain d’exploitation de lignes de transports urbaines. Ce type de transport permet d’atteindre un service proche de ce que peuvent offrir d’autres systèmes de transport en commun, notamment le tramway avec un coût au kilomètre moins élevé, affirme la direction de la chambre du commerce et d’industrie.

En perspective du projet de tramway de Béchar dont l’étude est en voie d’achèvement, l’intervention de la chambre du commerce en faveur du BHNS est aussi dictée par la nécessité d’éviter de commettre les mêmes erreurs constatées et induites par l’option du tramway en service actuellement dans les grandes agglomérations urbaines du Nord, souligne la lettre. Sur le plan des avantages, la direction de la chambre du commerce indique que l’aménagement d’une ligne de bus en site propre intégrale nécessite un investissement moins coûteux que la construction d’une ligne ferrée avec la possibilité des réaménagements souples qui conviendraient à la capitale de la Saoura.  C’est un choix crucial, poursuit le défenseur de ce type de transport qui conjugue à la fois la vitesse commerciale, confort et coût financier.

Enfin, dans cette démarche lancée dans le but d’attirer l’attention du ministère des Transports, il est souligné que le projet proposé aura un impact positif sur l’environnement (énergie, gaz et électricité) et sur la vie économique et sociale, contrairement au tramway en exploitation dans les grandes villes et qui s’est distingué jusqu’ici par le rétrécissement des avenues, des rues piétonnes saturées, causant des difficultés de circulation de véhicules, incidences économiques causées par de longs travaux et des perturbations que connaissent la quasi-totalité des commerces, générant des manques à gagner.                                   
 

M. Nadjah
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3 décembre 2013 2 03 /12 /décembre /2013 14:17

50 dossiers concernant le bâtiment, travaux publics et habitat (BTPH), 10 dossiers relatifs l’industrie et les industries diverses, 13 relatifs aux différentes catégories de transport, les prestations de service et 2 dossiers concernant le tourisme ont été déposés et agréés au niveau de l’Agence nationale de développement et de l’investissement (ANDI) depuis son ouverture en juillet 2011,  a-t-on appris hier au cours de l’exposition «Portes ouvertes» organisée par cette agence.

L’initiative a pour but,  indique son directeur, de permettre aux visiteurs de prendre connaissance, grâce aux dépliants et prospectus exposés sur des tables, des mesures fiscales incitatives et attractives en faveur des investisseurs. Ces portes ouvertes visent aussi à informer sur les différentes étapes du processus de l’investissement.
Dans la concrétisation de cet objectif, les représentants de différentes administrations concernées et regroupées au sein du guichet unique de l’agence sont présents et disponibles pour donner les informations nécessaires et indispensables non seulement sur toute opération liée à l’investissement mais également, souligne-t-on, sur les orientations ou tout obstacle rencontré au cours de la procédure administrative par un  promoteur détenteur  de tout projet économique.                                   

Source: M. Nadjah, El Watan.
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2 décembre 2013 1 02 /12 /décembre /2013 14:19

Au cours d’une visite effectuée à Béni Abbès (240 km au sud de Béchar), en fin de semaine dernière, nous avons pu constater que le nouvel aérodrome doté d’une piste d’atterrissage (1,8 km), implanté dans la localité oasienne et inscrit en juin 2011, accuse un retard d’une année dans sa finition en plus de sa clôture restante qui sera incessamment édifiée, a-t-on appris.

Mais le retard dans ses travaux de réalisation au délai convenu (6 mois) serait imputable, selon une source, à un désaccord lié à la construction de trois logements de fonction dans l’enceinte de la station  météorologique.
Les responsables de cette dernière, explique notre source, avaient envisagé, au début, pour des raisons de commodités, de transférer ces logements de fonction au milieu du tissu urbain afin de permettre aux gestionnaires de cette unité  une scolarité sans problème à leurs enfants et éviter ainsi le transport quotidien, d’ailleurs inexistant entre la station météorologique et Béni Abbès (trois kilomètres).

Le désaccord entre les services météorologiques et la direction des Transports de la wilaya a été finalement tranché en faveur de la position de cette dernière et la construction des logements a été maintenue dans l’enceinte de la station. Cependant, la population locale compte énormément, ont indiqué plusieurs personnes interrogées, sur la mise en exploitation de cette structure aéroportuaire qui permettra de drainer de nombreux visiteurs nationaux et étrangers dans cette oasis paisible à vocation touristique de 12 000 habitants.

On insiste beaucoup sur la création rapide des structures d’accueil suffisantes pour faire face au flux de touristes modéré  qui permettra de maintenir, dans un premier temps, l’équilibre entre l’offre et la demande. Un camp de jeunes de 300 places ouvrira ses portes au courant du premier trimestre 2014. Sur le plan des réalisations des infrastructures sociales, la localité est dotée d’une salle omnisports en voie d’achèvement et d’un programme en cours d’exécution de 210 logements sociaux en semi-collectif (type F3), d’une piscine semi-olympique dont la réception est prévue en mai 2014. En matière de création d’emplois, la daïra de Béni Abbès a bénéficié de 57 micro-entreprises de l’Ansej  et de 10 dans le cadre de la CNAC.

D’autres structures étatiques sont en cours de réalisation ou réalisées comme l’unité de Protection civile achevée, un siège de l’inspection territoriale du Commerce.  On a appris également que 270 milliards de cts seront incessamment octroyés à la commune de Béni Abbès pour  renforcer les efforts à accomplir et achever les projets en cours d’exécution.                                                
 

Source: M. Nadjah, El Watan.
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30 novembre 2013 6 30 /11 /novembre /2013 14:20

Est-ce la fin des différents blocages et une nouvelle ère qui s’ouvre pour les opérateurs économiques installés au Sud ?

En tous les cas, promoteurs économiques, gestionnaires dans les administrations publiques et élus se sont rencontrés avant-hier au siège de l’ex-CFA pour débattre de la problématique du foncier industriel. Le séminaire d’une journée a été organisé par l’Agence nationale d’intermédiation et de régulation foncière (ANIREF) relevant du ministère du Développement industriel. Mme Mokraoui Hassiba, directrice de l’Agence, a indiqué à l’assistance un ensemble de mesures essentielles de nature à encourager et à faciliter l’accès au foncier industriel en faveur des investisseurs et a expliqué le nouveau régime concessionnaire. L’oratrice a reconnu que la bureaucratie qui sévit a tué l’investissement et non l’accès au foncier industriel lui-même, qui en est la cause.

La création de nouveaux parcs industriels s’inscrit dans le cadre de la stratégie globale des pouvoirs publics pour un nouveau démarrage de la promotion industrielle, a-elle encore souligné. C’est dans cette optique que le Sud, à l’instar des wilayas de Béchar, d’Adrar et de Biskra, a été retenu comme prioritaire avec l’attribution à Béchar de 187 ha de foncier industriel, a-t-elle ajouté. Ce qui importe pour l’Agence nationale c’est la diversification des activités industrielles par les opérateurs pour pouvoir répondre aux besoins essentiels de l’économie, a-t-elle fait remarquer. Mais certains opérateurs sceptiques ont fait savoir, au cours du débat, que l’instabilité juridique des textes réglementaires décourage tout promoteur économique à lancer un projet aléatoire. Un autre participant a soulevé le problème de l’absence de suivi, de contrôle des projets par le ministère tous les 6 ou 12 mois après leur lancement pour établir un bilan et voir ce qui a été réalisé. Mais dans une intervention qui a retenu l’attention de l’assistance, un spécialiste de l’agriculture, membre de la délégation de l’ANIREF, a ciblé les nombreuses opportunités d’investissement délaissées ou ignorées.

«Savez-vous qu’entre 35 000 et 40 000 peaux d’animaux après abattage ne sont pas utilisées par l’industrie (inexistante) et jetées dans la nature ?» «Le safran, ce condiment qui coûte très cher et importé d’un pays lointain, pousse dans le désert algérien et qui n’est pas récupéré», a encore souligné le spécialiste. Même chose a-t-il dit pour l’arganier, un arbre qui pousse dans la région de Tindouf et dont l’huile extraite pourrait faire vivre des milliers de familles à l’instar d’un pays voisin, a-t-il martelé. En spécialiste de l’agriculture, il a mis l’accent sur trois créneaux important qui peuvent développer le Sud de l’Algérie : le palmier dattier, l’aviculture et la céréaliculture à condition de la disponibilité de l’eau. Il a conclu en guise d’avertissement : L’image d’un Sud serein et calme est révolue. Les gens de ces régions commencent à bouger à la faveur des moyens de communication internationaux qui jouent un rôle déterminant dans ce changement.                             

Source: M. Nadjah, El Watan
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23 novembre 2013 6 23 /11 /novembre /2013 14:26

Le populeux quartier Haï Nour, appelé aussi Quartier 8, longeant les berges de l’oued de Béchar, à sa sortie sud, replonge de nouveau dans l’insalubrité et la dégradation du cadre de vie de sa population.

Ce quartier, on s’en souvient, avait subi de dures épreuves à la suite de son isolement total pendant plusieurs jours lors des grandes intempéries de 2008 qui l’ont dévasté. Sa population avait retrouvé progressivement, au cours des mois qui suivirent, un espoir de redressement et, priorité de l’heure, des travaux d’édification d’un pont enjambant l’oued avaient été entamés et achevés, une école primaire et une salle de soins détruites avaient été reconstruites.

Aujourd’hui, nous avons effectué une tournée avec un habitant du quartier qui nous a invité à visiter les lieux dans le but de nous  montrer l’état déplorable du quartier dans lequel vit cette population, notamment en matière de voirie. La quasi-totalité des rues et ruelles adjacentes sont  défoncées, parsemées de nids de poule, poussiéreuses  et surtout  entièrement inondées d’eau provenant des fuites de conduites du réseau. En de nombreux endroits, des flaques d’eau stagnantes empêchent les piétons et automobilistes d’emprunter ces ruelles où s’entassent la gadoue et la poussière.

Notre témoin assure que  les taxieurs refusent de transporter des clients se rendant au quartier à cause de l’état des routes et de l’éclairage public défaillant. Il y a quelques jours, les résidents ont manifesté leur ras-le-bol et en signe de protestations pacifiques en brûlant quelques pneus pour attirer l’attention des pouvoirs publics afin de les inviter à prendre en charge leurs mauvaises  conditions de vie, ajoute notre témoin.                                              

Source: M. Nadjah, El Watan.
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