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Grande vallée façonnée par l’Oued portant le même nom, la Saoura est l’une des régions les plus attrayantes du sud algérien. Elle est limitée au Nord par les Monts des Ksour et le Haut Atlas marocain, à l’ouest par la Hamada du Draa, à l’est par les oasis du Tidikelt et au sud par le plateau du Tanezrouft. Un décor fait de paysages lunaires de la Hamada du Guir contrastés à l’autre rive par les splendides dunes dorées du grand Erg Occidental. Entre ces deux ensembles féeriques s’incrustent, tels les joyaux d’un collier, palmeraies et ksour le long du lit des Oueds.

 

  

 

Archives

27 mai 2008 2 27 /05 /mai /2008 21:59

Après l’émission de ses programmes sur Internet, la station régionale de télévision de Béchar passera à la vitesse supérieure en diffusant sur le réseau terrestre, et ce, à partir du 15 juin prochain.

Le directeur régional, Mourad Senouci, a commencé par montrer un studio numérisé équipé d’un matériel sophistiqué de dernière génération permettant la création de décor virtuel qui entre dans le registre de la modernité du système. Cet équipement comprend 3 cellules de montage virtuel et un nodal conçu pour la transmission de la fidélité de la qualité de l’image.


Lors de notre visite, l’équipe chargée de l’équipement d’un studio de 122 m2 était à l’ouvrage. L’éclairage de ce studio est géré par ordinateur capable de mémoriser plusieurs éclairages spécifiques à certains nombres de scènes différentes. Ce genre d’équipement, dira M. Mourad Senouci, nécessite un certain niveau de maîtrise, chose qui existe au niveau de la station.
Le personnel disponible possédant déjà cette capacité passera à la performance une fois le matériel acquis mis en service. Le D.R.
nous fit sortir dans la cour pour nous désigner l’emplacement prévu pour une grande Khaïma qui abritera les émissions de soirées de culture populaire. Cette Khaïma studio bénéficiera de l’éclairage mobile et de la prise de son reliés à la nouvelle régie numérique.
Côté programme, M. Mourad Senouci dira que la grille des programmes sera basée sur l’art, la culture, le patrimoine et le tourisme pour mettre en valeur les potentialités de la région.
Il ajoutera que la station a déjà mis en frigo de quoi émettre en deux mois à partir du 15 juin et atteindra celui de 3 mois à partir du 15 juillet.
Parmi les séries réalisées figurent une série de 10 numéros consacrée aux Khazinat de manuscrits, d’autres séries sur les peintres de la région, sur les artisans, les danses populaires, les cinéastes amateurs, les troupes théâtrales, les associations de jeunes et de femmes rurales, la protection de l’environnement, les infrastructures pour jeunes telles que centres culturels, maisons de jeunes et auberges de la jeunesse.
Une autre émission intitulée «Saïdate» présentera des portraits de femmes au travail telles que la 1ère femme chauffeur de taxi à Adrar et les premières femmes fondatrices d’association de femmes.
Le 1er numéro du genre sera consacré à la femme rurale.
Une autre série sera consacrée aux grands Oulémas du Touat. Sidi Ahmed El-Mejdoub, le poète itinérant aura sa propre émission, Ahl Elil, etc.
Une autre émission sera consacrée au terfesse. Chaque pôle culturel aura une émission intitulée «Khaïma Thakafya». Les stars du Sud auront leur «Noudjoum El Janoub», une émission d’une heure traitant de la «Ferda», du «Diwan Béchar», «Diwan Charouine» et «Hasna Bécharia».
Pour finir, Mourad Senouci dira que la mise en marche de ce studio numérique de dernière génération permettra d’avancer plus vite et ainsi, les émissions réalisées en reportage seront désormais réalisées en studio.
 
Source : M. Ahmed, La Voix de l'Oranie.
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25 mai 2008 7 25 /05 /mai /2008 10:01

La deuxième édition du festival national du Gnawi institué à Béchar l’an dernier vient de démarrer ce samedi pour durer jusqu’au jeudi 29 mai.

Les troupes participantes viennent d’Alger, Blida, Sétif, Relizane, Tiaret, Oran, Sidi Bel-Abbès, Tlemcen, Maghnia, Aïn-Témouchent, Mascara, Naâma, Tindouf et Béchar. Contrairement à ce qui s’est fait l’an dernier, les soirées gnawies se feront cette fois-ci intra-muros au sein de la salle du cinéma municipal.


Les troupes participantes auront à s’exhiber aussi à travers les daïras de Béni-Abbès, Abadla, Taghit, Béni- Ounif et Kénadsa à raison de deux ou trois troupes par soirée. Parallèlement au côté artistique, des conférences-débats autour des thèmes «La gestuelle et ses interprétations», «L’expression corporelle» «la symbolique des couleurs et des costumes» et «Les rites du diwan» seront animées à la maison de la Culture de Béchar par Benziane Mohammed, Téhirichi Mohammed, Méliani Hadj, Kerroumi Lahcen, Fergani Djazia, Khiat Salim, Gourmate Fatima-Zohra et Bouziane Benachour.

Source : M. A, La Voix de l'Oranie.
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22 mai 2008 4 22 /05 /mai /2008 23:43
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22 mai 2008 4 22 /05 /mai /2008 18:49

La plaine de Zouzfana, réputée pour son bon rendement de blé et d’orge, estimé à 35 quintaux à l’hectare, vient de renouer avec son activité séculaire, après une longue éclipse, imposée par la situation sécuritaire durant une bonne décennie.


Il s’avère selon les fellahs, que la moisson sera bonne cette année. En tous cas, la moissonneuse-batteuse, ramenée en location à partir de la wilaya de Saïda, ne chôme pas et les fellahs céréaliers qui suivent de près la progression du travail, attendent avec impatience leur tour, pour bénéficier de ses services. Il faut dire que cette plaine spécialisée dans la production céréalière (blé et orge) est irriguée grâce aux eaux pluviales charriées par l’Oued Zouzfana, dont les affluents prennent leurs sources dans l’Atlas marocain.
Cette plaine de Zouzfana s’étend du périmètre de Djédida à celui de l’Aouina, à proximité de Taghit, soit une superficie de 80 km de long sur 7 km de large. Cette année, le rendement y est de l’ordre de 35 quintaux à l’hectare, autrement dit le triple du rendement des plaines céréalières du Nord. Autant dire que cela n’augure que du bien pour ces fellahs, forcés à l’inaction imposée par les conditions sécuritaires, une longue décennie durant.
Les fellahs, une fois revenus à l’emblavure, avaient retrouvé en piteux état leurs terres laissées en friche tout ce temps-là. La nature avait repris ses droits et l’érosion avait emporté une bonne partie des sédiments alluvionnaires, qui faisaient la richesse du sol. Heureusement que l’Etat n’a pas lésiné sur les moyens, pour remettre en valeur cette terre «ârouch», réputée pour sa production céréalière. La ligne de haute tension de 400 KVA qui traverse la plaine sur une bonne trentaine de kilomètres, laisse espérer que dans un avenir proche, on tentera d’obtenir deux moissons par an, à condition que l’arrosage par pivot s’y mette de la partie. En attendant, le plus encourageant pour les exploitants céréaliers serait, sans aucun doute, l’acquisition d’une moissonneuse-batteuse pour la plaine de Zouzfana.

Source : M. Messaoud, La Voix de l'Oranie.

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21 mai 2008 3 21 /05 /mai /2008 20:46

S’étendant sur une superficie de 161.400Km² et pour une population active de 118.621, la wilaya de Béchar, de par sa situation géographique, est en passe de devenir un véritable pôle régional stratégique et un carrefour d’échange commercial incontournable.


Il faut dire que la wilaya a connu un bouleversement énorme au vu des importantes réalisations multisectorielles et des projets en cours de réalisation, notamment l’habitat, les infrastructures de base, l’enseignement supérieur, l’éducation et la santé. Malgré les contraintes dues à l’immensité du territoire, la forte limitation des espaces utiles et les conditions climatiques défavorables, les autorités locales s’efforcent d’orienter leurs efforts vers le développement de l’agriculture, la mise en valeur des terres et l’extension des surfaces irrigables. La wilaya de Béchar qui dispose d’une superficie agricole de 1.384.000Ha ne renferme qu’une superficie agricole utile de 21.000Ha dont 18.000Ha, en irriguée. Mais les efforts consentis en matière d’hydraulique et d’AEP par la réalisation de forages, de puits, l’augmentation des capacités de stockage et la réhabilitation des canalisations et conduites principales desservant la région à partir du barrage, ont permis d’étendre les superficies irriguées particulièrement, dans la plaine de Abadla, considérée comme étant le poumon agricole de toute la Saoura et aussi de permettre une satisfaction en AEP des populations de l’ordre de 90%. La wilaya de Béchar renferme aussi d’énormes potentialités économiques et touristiques. Ces dernières années, un ambitieux programme a été entrepris pour la valorisation de ses potentialités par la réhabilitation et la restauration des Ksour, les monuments et sites à valeur historique, culturelle et architecturale pour développer le tourisme qui reste riche et varié. Les paysages naturels associant erg, hamada, massifs montagneux, oasis et dunes de sable attirent chaque année des milliers de visiteurs notamment à Taghit, Béni-Abbès et Kenadsa. A cela s’ajoutent les potentialités minières: gypse, pierre, sable, charbon, kaolin, phosphate, baryte et cuivre. Leurs exploitations permettront le véritable décollage économique de la wilaya qui s’efforce, ces derniers temps, d’organiser des rencontres pour inciter et attirer les investisseurs. Dans cette perspective, des efforts considérables ont été entrepris pour réhabiliter les 1.108Km de routes nationales, 486Km de chemins de wilaya, 247Km de chemins communaux et les 703Km de pistes. A cela s’ajoute le projet de réalisation d’une ligne de chemin de fer qui reliera Béchar à Oran ainsi que l’extension de l’aéroport. Tous ces projets ont permis de désenclaver plusieurs communes et localités, mais aussi de permettre aux opérateurs économiques une meilleure fluidité quant aux approvisionnements et écoulements des marchandises. Ces efforts ont été accompagnés par le développement des télécommunications où plus de 30 centrales téléphoniques ont été réalisées pour une capacité de 40.000 lignes, ce qui a permis de raccorder quelque 36.000 abonnés.
La santé n’a pas été laissée en marge de ce développement accéléré. Ainsi plusieurs polycliniques, centres de santé et salles de soins ont été réalisés en plus du nouvel hôpital de Béchar et celui de Béni-Abbès, qui vient tout juste d’être équipé d’un scanner pour éviter aux éventuels patients les déplacements jusqu’à Béchar. La couverture sanitaire a permis à la wilaya de rattraper tous les retards cumulés au fil des années. On atteint actuellement la norme de 1,15 médecin et 3,12 lits pour 1.000 habitants. Les secteurs de l’éducation, de la formation professionnelle et de l’enseignement supérieur ont connu un très grand développement et ce, par la réalisation de plusieurs infrastructures à caractère pédagogique et socioculturel, permettant ainsi une meilleure prise en charge des 70.000 élèves du primaire et moyen, des 15.000 élèves du secondaire et technique, des 3.000 élèves de la formation professionnelle et des quelque 4.000 apprentis. Béchar est devenue ainsi un véritable pôle universitaire.
Le développement du sport et la prise en charge des préoccupations des jeunes se sont traduits par la réalisation de plusieurs stades de proximité, de piscines olympique et semi-olympique, des bassins de natation, des salles OMS, d’un stade olympique, des stades communaux ainsi que des auberges, maisons et camps de jeunes. Tous ces investissements publics, y compris le FSDRS et le PSRE, ont permis de rattraper les retards et corriger les déséquilibres interzones en matière de développement. Ainsi, durant ces trois dernières années, la wilaya a pu enregistrer, dans certains secteurs vitaux, des progrès considérables. Les indicateurs prouvent que des efforts colossaux ont été consentis par l’état pour l’amélioration des conditions de vie des citoyens. A titre indicatif, le taux d’électrification, de raccordement d’AEP et de raccordement assainissement est presque de 95%. Quand au désenclavement, il a atteint les 100%. Il en est de même pour la couverture sanitaire. Et le taux d’occupation par classe est de 30%. Il est à souligner que des efforts sont actuellement entrepris pour raccorder toutes les communes en gaz naturel. A ce rythme du développement, la wilaya de Béchar va devenir, dans les prochaines années, un véritable pôle économique stratégique et un carrefour incontournable d’échanges.

Source: B. Soufi, La Voix de l'Oranie.

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21 mai 2008 3 21 /05 /mai /2008 19:24

C'est en présence du juge d'application des peines que le centre pénitenciaire de Béchar a ouvert ses portes, aujourd'hui, à la presse locale, à l'occasion du déroulement des examens de passage des candidats détenus.

Ils sont 172 candidats, étudiants par correspondance avec le CNEG, répartis à travers 6 salles d'examen climatisées, qui composent dans les trois paliers de l'enseignement général. Parmi ce nombre de prisonniers, l'on compte une seule femme, les trois autres formant toute la population féminine incarcérée ont été récemment libérées pour extinction des peines, nous a-t-on fièrement fait savoir. Au cours de notre visite, la direction du centre pénitenciaire a insisté sur « les bonnes conditions » de déroulement de ces examens, tout en ajoutant que l'effectif des candidats prisonniers a augmenté de 45% par rapport à l'année dernière. Selon toujours la direction de l'établissement, des professeurs de lycées dispensent régulièrement des cours d'enseignement général aux détenus. Ces derniers reçoivent aussi une formation professionnelle dans divers métiers, notamment la forge, la maçonnerie, l'électricité, etc., en vertu d'une convention établie entre le centre pénitenciaire et la direction de la Formation Professionnelle.

 

Source : M. Nadjah, El Watan.

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20 mai 2008 2 20 /05 /mai /2008 18:12
Encore une bonne occasion de faire la fête et de se laisser aller à une ambiance mystique, propre à la musique gnaouie. Et pour cause, le Festival culturel national de la musique gnaouie nous revient, cette année, dans sa troisième édition, avec pour thématique générique les «Nouvelles générations gnaouies les tentations de l’ouverture et les impératifs de l’authenticité»
Prévue à Béchar du 24 au 26 mai, l’édition de cette année propose un menu bigarré qui ne laissera guère à l’ennui une chance de s’installer.
Plus de 160 artistes représentant vingt troupes, issues de plusieurs wilayas, comme  Alger, Blida, Oran, Biskra, Adrar, Aïn Témouchent, Tindouf, Ouargla, Tlemcen, Mascara,  Sétif, Naâma, El Bayadh, Annaba, Tiaret Constantine et Béchar prendront part à ce rendez-vous musical. En outre, la nouveauté de cette année, c’est la participation, ouverte en priorité, aux wilayas n’ayant pas concouru à l’édition 2007. En cas de défection d’une troupe, des sélections seront organisées par chaque wilaya.
Sont également invités à participer à cette édition les lauréats de l’édition 2007 et une troupe de renommée internationale dont on ne vous dira pas plus pour préserver l’effect de surprise. Par ailleurs, on notera la présence de Diwan Dzaïr, Djmawi Africa, Diwan Béchar, Nass El Kheloua, Oueld  Hadja Meghnia et pleins d’autres formations pour le plus grand plaisir des festivaliers. Les événements se tiendront sur plusieurs axes, en l’occurrence le cinéma municipal et la maison de la culture de Béchar.                                                                                                          
Les troupes donneront des représentations à Béni Abbès, Taghit, Abadla, Lahmar et Kenadsa.            
En marge des spectacles, des conférences seront animées par plusieurs invités, à l’image de Benziane Mohamed, Tehirichi Mohamed, Fergani Djazia, Khiat Salim, Guermate Fatima Zohra, Milliani Hadj et Kerroumi Lahcène qui débattront, à la maison de la culture de la wilaya de Béchar, tout au long de cette manifestation, de thèmes inhérents aux genres musicaux traditionnels algériens, à savoir le gnaoui ou le diwane pour, enfin, répondre à la question de savoir «Jusqu’où cette musique peut-elle aller pour toujours fusionner sans jamais se fondre ?».       
En somme, un événement à ne pas rater sous aucun prétexte et sur lequel nous vous en dirons plus dans nos prochaines éditions !

Source : Wafia S., La Nouvelle Republique.
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18 mai 2008 7 18 /05 /mai /2008 23:25
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17 mai 2008 6 17 /05 /mai /2008 12:28
A Béchar, le lundi dernier, le chef de l’exécutif de la wilaya de Béchar, a inauguré un  pont sur la R.N-6 traversant oued Kalloum. Ce dernier est un acquis stratégique et un grand soulagement pour les trois wilayas.

Ces dernières souffraient  lors des crues diluviennes (Tindouf, Adrar et celle de Béchar ) qui regroupent le sud-ouest du pays. Oued Kalloum est très connu par sa dangerosité mortelle de la circulation de la route depuis des années, sur la RN 6. A chaque crue de cet oued lors des intempéries fatales ont fait plusieurs victimes. Il s’agit de courage et non plus le hasard pour traverser le torrent.  Il est à rappeler qu’au mois d’octobre 2007, un couple véhiculé est mort dans ce passage. L’éponyme de cet oued a coûté la vie au défunt Kalloum maire de la commune de Béni-Ounif dans les années soixante. En effet, ce projet d’ouvrage d’art est réalisé pour la réhabilitation de la RN 6 sur 41 kilomètres. Notons que la longueur de ce pont est de 114 mètres et 10 mètres de largeur qui est du type d’éléments préfabriqués (des traverses). Par ailleurs, cet ouvrage d’art est réalisé par l’ENGOA (Entreprise nationale des grands ouvrages d’arts) avec un montant de 170 960 000 DA. L’accès réalisé par PRODAG avec un montant de 45 232 200 DA. Concernant la peinture, le montant est de 2 346 271 20 DA et un montant de 2 925 000 DA pour le suivi et le contrôle par LTPO. Dans ce contexte 5 (cinq) dalots segmentent la route de oued Kalloum jusqu’à la limite de la wilaya de Naâma. La daïra d’Ouled Khodeir aura la même nature de construction pour les oueds qui paralysent souvent la circulation de la route lors des intempéries.

Source : La Nouvelle République.
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15 mai 2008 4 15 /05 /mai /2008 12:30
Si on vous parle de la musique “Fondou ” ne la confondez surtout pas avec la fado” qui est une musique du début du XIXe siècle, née  dans les quartiers populaires de Lisbonne, dans les milieux de la prostitution et du jeu avant de gagner les salons de la noblesse et de la bourgeoisie naissante. Le “ Fondou ” en revanche est né de l’inspiration d’une seule personne,  Abdelaziz Abdallah, Alias Alla, un béchari qui a eu une histoire particulière avec sa contrée et un instrument musical, le oud ou le luth. D’abord le nom de “Fondou” lui est sorti des vocables de son enfance lui qui a vu son père labourer  dans une mine des houillères du Sud - Oranais qui s’appelait Fond 2. Contrairement au Fado, la musique “ Fondou ” est relativement jeune, à peine trentenaire. Le petit Alla comme tous les artistes qui ont une muse qui leur dicte les sonorités qu’ils jouent, écoutait dans son enfance la musique durant  les longues soirées des fêtes nuptiales dans les quartiers populaires de Debdaba, Gouray, Béchar-Djedid et notamment Laksar, un quartier de Béchar où il a passé son enfance dans le manoir parental. A béchar quand le luth grésille, l’assistance se tait comme si elle était dans une cérémonie religieuse. Cette musique qui a été définitivement consacrée par Alla, a été auparavant colportée un peu partout dans les régions du sud, durant une décennie par cassettes audio interposées. Comme le rai, le fado ou autres, le Fondou était au départ une musique populaire qui s’exécutait dans les cercles restreints de mariages et de cérémonies privées. C’est par la suite que ce style lyrique a dépassé les frontières en ayant énormément d’adeptes de par le monde. Alla est né le 15 juin 1946 à Béchar. Très jeune il fut obligé de quitter l’école et de gagner sa vie en bourlinguant et en dénichant des petits boulots comme apprenti électricien, boulanger, barman... Parallèlement, Alla est habité par la musique. C’est ainsi qu’à l’âge de 16 ans, il fabrique son propre oud à l’aide d’un bidon, de câbles et de bouts de bois. En dépit de ses moyens de fortune, il se crée un style s’inspirant aussi bien de l’Orient que de l’Afrique. En 1972, il achète son premier vrai oud et commence très vite à se produire en public. Aucun de ses concerts ne ressemble à un autre. Tout est basé sur l’inspiration, la douleur ou la joie du moment. La musique d’Alla échappe selon le luthiste irakien, Bachir Mounir, aux règles de la musique arabe. Sitôt son nouveau genre musical révélé, un éditeur privé le prit en charge et le lança sur le marché local puis national. Le succès vint rapidement au point même où de longs morceaux de ces enregistrements sont diffusés en guise d’intermèdes à la télévision. D’autres extraits musicaux du même artiste seront utilisés par de nombreuses émissions radiophoniques. En 1993 à Paris, où il vit toujours, Alla se fait connaître en tant que virtuose du Oud, lors d’un récital donné dans la prestigieuse salle de l’Unesco à l’occasion d’une exposition sur la Casbah d’Alger. Lors de cette soirée, Alla capta l’attention puis l’admiration du public présent et reçut une décoration de cette institution mondiale. A travers plusieurs albums dont notamment Taghit, Zahra,  Tanakoult et bien d’autres, la musique de Alla, un assemblage d’airs arabe et africain, charme toujours le mélomane.
Son style, non académique, reste d’une grande sensibilité et son jeu du oud une référence en la matière.

Source : Rebouh H., Le Maghreb.

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